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BORDELIER, IÈRE, subst. et adj.
Fam. Débauché qui hante les lieux de prostitution; tenancier ou tenancière de bordel :
Puis j'étais préoccupé du livre de bord de la maison, où le bordelier avait écrit, jour par jour, l'histoire des filles de la maison et qui, d'après les citations qu'en faisaient ceux qui se le passaient de main en main, était très curieux et qui, chaque fois qu'il allait m'arriver en main, m'échappait. E. et J. de Goncourt, Journal,1894, p. 616.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
PRONONC. − Seule transcr. dans Land. 1834 et Littré : bor-de-lié.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− 1204 subst. masc. « habitué des lieux de débauche » (R. de Molliens, Charité, 72, 8 dans T.-L.); 1200-10 subst. fém. « prostituée » (Guillaume de Dole, 3799, ibid.). II.− 1534 adj. dr. coutumier en parlant du dr. que les seigneurs percevaient sur le revenu des fermes et métairies : seigneur bourdelier, redevance bourdeliere (Coutume de Nivernois, chap. VI, § 6 et 10 dans Nouv. coutumier gén., éd. Bourdot de Richebourg, t. 3, 1724, p. 1132) − 1611 bourdelier, Cotgr.; 1732-71 subst. « bordelier » (Trév.); répertorié dans la lexicogr. du xixes. dep. Ac. Compl. 1842. Dér. de bordel*; suff. -ier*, -ière*; I au sens de « lieu de prostitution »; II au sens de « maison »; II est plus spéc. l'adaptation du lat. médiév. bordellarius « tenancier d'un bordellum », 1274 (Beaujeu dans Du Cange t. 1, p. 705b, s.v. borda 5 bordelarius), dér. de bordellum.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 13.