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BLANCHÂTRE, adj.
Dont la couleur tire sur le blanc. Une brume blanchâtre. Synon. blafard, blême :
1. Louise se fiança à un couvreur; je la surpris un jour dans la cuisine, gauchement assise sur les genoux d'un homme roux; elle avait une peau blanchâtre et lui des joues rubicondes; ... S. de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée,1958, p. 99.
P. métaph. Cf. voix blanche :
2. Le convive continuait de sa voix blanchâtre et grasseyante, lançant force postillons, les pommettes rasées dans sa face bistre, l'œil introversé. A. Arnoux, Les Gentilhommes de ceinture,1928, p. 67.
Prononc. ET ORTH. : [blɑ ̃ ʃ ɑ:tʀ ̥]. Durée mi-longue sur [ɑ ̃] dans Passy 1914 et Barbeau-Rodhe 1930 (cf. aussi Fér. 1768). Fér. 1768 signale : ,,Il en est qui écrivent blancheâtre, mais l'e est inutile.``
Étymol. ET HIST. − 1372 (J. Corbichon dans Delb., Rec. dans DG : Et luy deviennent les cles blanchastres). Dér. de l'adj. blanc*; suff. -âtre*; a concurrencé l'a.fr. blanchace attesté du xiiies. (Lapidaire de Cambridge, 361 dans T.-L.) au xives. (Deguilleville, Rom. des trois pelerinages, fo111a, impr. Instit. dans Gdf.).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 394. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 647, b) 1 087; xxes. : a) 374, b) 314.