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BLANCHEUR, subst. fém.
Qualité de ce qui est blanc, couleur blanche. Le tapis, d'une blancheur de neige, s'étalait sans le moindre semis de fleurs (Zola, La Curée,1872, p. 479);pareils dans leur gloire à la blancheur du cygne, / Les dieux ne boivent pas le vin noir de la vigne (Banville, Les Exilés,1874, p. 38):
1. ... ainsi retrait, le personnage, car il est devenu solitaire, se confine dans la méditation. En sa cellule quasi-monacale, dans la blancheur des murs, il découvre que sa pensée, elle, n'a pas de limite... Huyghe, Dialogue avec le visible,1955, p. 344.
SYNT. Blancheur crue, éclatante, lunaire, nacrée; blancheur de cire, de craie, d'ivoire, de lait; blancheur du linge, des draps; blancheur de la peau, des dents.
Au fig. Qualité de ce qui est immaculé; pureté. Dans le monde, nous attribuons nos affections à ses couleurs; l'espérance à sa verdure, l'innocence à sa blancheur, la pudeur à ses teintes de roses (Chateaubriand, Génie du Christianisme,t. 1, 1803, p. 208):
2. ... c'est dans ce recueillement des nuits, dans ce commerce salutaire avec les impérissables maîtres, qu'il [le poète] peut retrouver tout ce que les frottements et la poussière du jour ont enlevé à sa foi native, à sa blancheur privilégiée. Sainte-Beuve, Portraits littér.,t. 1, 1844-64, p. 440.
3. ... celui qui n'a pas vécu encore n'a pas fait le mal, il est la justice, il est la vérité, il est la blancheur, et les immenses anges du ciel sont dans les petits enfants. Hugo, Quatre-vingt-treize,1874, p. 209.
Prononc. : [blɑ ̃ ʃ œ:ʀ]. Durée mi-longue sur [ɑ ̃] dans Passy 1914.
Étymol. ET HIST. − Ca 1120 (Lapid. de Marbode, 385 dans DG : L'une tourne alques a blanchiur); xives. blancheur (Girart de Ross., 2122 dans Littré). Dér. de l'adj. blanc*; suff. -eur1*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1 302. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 460, b) 3 056; xxes. : a) 2 586, b) 1 097.