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eau écarlate loc. nom. f. ÉCON. DOM. "détachant" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1867 - «[...] on pénètre dans de larges ateliers où l'on répare les voitures endommagées par accident ou par usure. Là on les repeint, on les capitonne, on remet le rais brisé, l'écrou perdu, le brancard éclaté, le marchepied faussé ; c'est à la fois l'hôpital et le cabinet de toilette des fiacres. Sur une planche fixée au mur, j'ai vu une vingtaine de bouteilles d'eau écarlate destinée à dégraisser le drap des coussins et des tentures.» M. Du Camp, in R. des deux mondes, t.69, 15 mai, 328 - M.C.
jaune écarlate loc. nom. m. MYCOL. "champignon" - FEW (4, 25b), 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 571a (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
1817 - «JAUNE ECARLATE. On a donné ce nom à l'AGARIC ORANGE de Jacquin.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)
écarlate (à l'-) loc. adj. CUIS. "poché à l'eau, après avoir été trempé dans une saumure au salpêtre" - TLF, 1857, Baudelaire ; GR[85], ø d.
1803 - «L'épinard [...] est, après l'oseille, le matelas le plus ordinaire des fricandeaux ; c'est toujours celui des langues à l'écarlate [...].» Almanach des gourmands, 1, 49-50 - P.R.
1808 - «Des filets de volaille, à l'écarlate.» Grimod de La Reynière, Man. des Amphitryons, 128 (A.M. Métailié, 1983) - P.R.
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