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gâteau zébré loc. nom. m. PÂTISS. 
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1807 - «Gâteaux zébrés. On mange à Langres, au Fay-Billot, et dans plusieurs petites villes de la Bourgogne, d'excellens gâteaux ou biscuits qui, lorsqu'on les coupe dans leur épaisseur, présentent des zônes ou couches rubanées fort agréables à l'oeil et au goût [...]»Journ. des gourmands et des Belles, ou L'Epicurien fr., 2e année, 3e trimestre, 245 (Paris) - Z. rom. P., 84, 93.
zébré p./adj. COULEUR  "rayé" - TLF, 1831, Riffaterre ; DG (néol.), 1835, Acad. ; GLLF, av. 1867, Baudelaire ; L, ø d v.tr. : R, GLLF, BW6, Lex.[75], PR[77], 1831
Compl.ND (1821, Cuisin)
1821 - «[...] venant à manquer de papier il se mit à chamarrer la serviette, de ses pensées vagabondes, afin de ne rien perdre d'une aussi heureuse veine. Puis, se mettant à rouler son manuscrit, il le mit dans sa poche avec la serviette zébrée du trésor de ses conceptions vaporeuses.» P. Cuisin, Les Cabarets de Paris, 77-78 (Delongchamps) - P.E.
zébré de adj. PERCEP. - DDL 21, 1821, Cuisin ; TLF, 1831, M. Riffaterre.
Corr.GLLF (même texte, av.1867) et compl. GR[85] (même texte, ø d)
*1863 - «[...] dans une allée zébrée d'ombre et de lumière [...]» Baudelaire, Le Peintre de la vie mod., in Baudelaire, Oeuvres complètes, II, 723 (Gallimard, Pléiade) - P.E.
zébré de adj. AFFECT. "fig." PERCEP. : DDL 21, 1821, Cuisin ; TLF, 1831, M. Riffaterre ; GLLF, GR[85], Baudelaire [1863].
1843 - «Le carnaval, zébré de toutes ses joies, venait de faire son entrée. A un des bals de nuit de l'Opéra, l'aristocratie financière s'était donné rendez-vous.» H. Debrit, Un Mariage comme il y en a tant, 197 (Baudry) - P.E.