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appeler : voilà ce qu'on appelle loc. phrast. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1684 - «JASON. Ah jernie ! Voilà ce qu'on appelle des Vers ! (vers l'Italien.) Que dites-vous à celà, vous autres Basteleurs ?» [Fatouville], Arlequin Jason, in GherardiLe Théâtre ital., I, 197 (Braakman) - P.E.
appeler : voilà ce qui s'appelle ... loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - FEW (25/II, 28a), v. 1840 ; R, Acad. ; PR[77], ø d voilà qui - : L, FEW, 1863 ; GLLF, 1875, Lar. ; R, TLF, Lex.[75], DELF, ø d
Add.DDL :
*1713 - «Voilà ce qui s'appelle parler en habile hypocrite !» [Bordelon]Les Tours de maître Gonin, I, 114 (Le Clerc) - P.E.
*1732 - «Oh ! velà des Saints qui s'appélle! / Après eux faut tirer l'échélle [...]» Troisième harangue des habitans de la paroisse de Sarcelles, 29 (Girard) - P.E.
*1763 - «UNUS. Bravo, ma femme. Voilà ce qui s'appelle parler.» La Bonne fille, 55-56 (Valleyre, Cailleau) - P.E.
*1790 - «La Verdure. [...] regardez cette figure et cet estomac, il découvre sa poitrine, voilà neuf blessures que j'ai reçues pour la Nation, et j'en recevrai encore cent, s'il le faut, voilà ce qui s'appelle être de la Nation, sacredié, et non pas de venir nous couler des gueuseries comme vous nous en débitez...» La Guinguette patriotique, 7 (s.l.n.d.) - P.E.
*1796 - «CATHERINE. [...] D'ailleurs, laissons cela. Vous m'avez rassurée, et tout est dit. CHRYSOSTOME. Voilà ce qui s'appelle parler. A quand la noce ?» Pigault-LebrunL'Esprit follet, 4 (Barba) - P.E.
appeler : voilà ce qui s'appelle ... loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 19, 1713 ; FEW (25/II, 28a), v.1840 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1671 - «Abaissez mon cou & ma teste superbe, afin de faire plier ma volonté déreglée & inflexible sous la rectitude & la sainteté de la vostre. Voila ce qui s'appelle des phrases.» [D. Bouhours]Les Entretiens d'Ariste et d'Eugène, 198 (Mabre-Cramoisy) - P.E.
1692 - «Voilà ce qui s'appelle retourner un coeur comme une oeumelette !» Regnard et Dufresny, Les Chinois, in GherardiLe Théâtre ital., IV, 208 (Braakman) - P.E.
bien (me voilà -) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "par antiphrase" - L, ø d ; absent TLF.
1807 - «(il sonne) Noël ? Noël ? (il resonne) Allons : il me laissera ici jusqu'à Pâques... Point de lumières ; le drôle sera sorti. Quelque réveillon en ville !... il est si gourmand ! et moi, qui tombe de fatigue et de sommeil, me voilà bien, du tems qu'il fait.» Francis, Désaugiers, MoreauTaconnet chez Ramponneau, 20 (Barba) - P.E.
bien (me/te voilà -) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "par antiphrase" - DDL 32, 1807 ; L, GLLF, 1863 ; GR[85], cit. Labiche ; TLF, ø d.
1672 - «TIMANTE. Il n'entend pas raison. / Quel Pere ! Il faut aller joindre ma Garnison : / Je pars, & pour tout fruit à mes belles paroles, / Ayant à m'équiper, j'emporte vingt Pistoles. / Me voilà bien. CRISPIN. Aussi pour vous en consoler, / Sans façon en bon Fils vous venez le voler [...]» Hauteroche, Le Deuil, in HauterocheLes Oeuvres de théâtre, I, 437 (Compagnie des libraires) - P.E.
1688 - «THAIS. Relevez vostre manteau. Me voilà bien, celuy que j'ay choisi pour mon defenseur, a besoin de defenseur luy-mesme.» Mme Dacier, trad. : TérenceLes Comédies, I, 387 (Thierry) - P.E.
*1822 - «TOUSSAINT. Me voilà bien Frédéric et BelleLe Bureau des nourrices, 33 (Quoy) - P.E.
bien (nous voilà -) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "par antiphrase" - TLF, 1610, Beroalde de Verville ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
Au 18e :
1790 - «Eh bien, f... nous voilà bien, il faut 15 francs pour ma journée, et cette pauvre P... sera f... pour rien : s... n... d... D..., point d'assignats, voilà ma motion.» Point de foutus assignats, 6 (s.l.) - P.E.
1798 - «Vitnègre ajouta : - Si tu cries comme au feu, dès que je voudrai te le mettre, nous voila bién Restif de La BretonneL'Anti-Justine, 48 (Lattès) - P.E.
bien (nous voilà -) loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "par antiphrase" - DDL 32, 1790 ; TLF (- v'là -), cit. Courteline, 1888 ; GLLF, GR[85], ø d.
1671 - «AYMEE. Et quand servir la viande ? FLAVIE. Elles n'en veulent pas. AYMEE. Vraiment nous voilà bien : tout est prêt, on se rue, / Il est Jeudi, voilà de la viande perdue.» Poisson, Les Femmes coquettes, in PoissonLes Oeuvres, II, 113 (Compagnie des libraires) - P.E.
1749 - «[...] j' dis à Jean-Louis à Moyau ! hé ! à Moyau ! vla mon chien qu'étoit soul comme un trente mil gueux, qui force l' gouvernail d'une rude force, ça fait faire au bacheau l' coude. Sarpeguié j' dis, nous vla ben ! j' veux ravirer à mont tout d' même, c'est énutile, et puis tout d' suite la gueule du bacheau pan ! s'écalvantre contre la pile [...]» Vadé, Let. de la Grenouillère, in VadéPoésies et let. facétieuses, 114 (Quantin) - P.E.
bonne (en voilà une -) loc. phrast. non conv. EXCLAM. - GLLF, ø d ; absent TLF.
• en voilà d'une bonne
  - GR[85], cit. Mérimée, 1830 ; absent TLF.
1761 - «ALCMENE [...] je m'approchai de vous ; je vous serrai les mains, je vous embrassai... SOSIE, à part. En voilà d'une bonne, celle-là... ALCMENE. Sosie peut dire ce qu'il a vu.» GirauldEssai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 167 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
1761 - «MAROTTE. Oh ! que non, Madame : je ne m'égalise qu'à mes pareilles. En v'là encore d'une bonne, s'égaliser ! [...] MAROTTE. Qui ? M. REGNAUD. Celui que vous voyez. MAROTTE. Ce Barbichet ? Ah, ah, ah ; c'est donc là ce riche Marchand ? Pardi ! en v'là d'une bonne RiccoboniLes Caquets , 13 et 49 (Ballard) - P.E.
1781 - «JANNETON. Des louis d'or ! Allons, vous vous moquez de moi ; vous imaginez-vous que je croirai que vous aviez des louis dans votre chapeau, pour engager les gens qui passent à vous faire la charité. Ah ! pardi, en voilà d'une bonne [Carmontelle]Proverbes dramatiques, VII, 175 (A Amsterdam) - P.E.
bonne (en voilà une -) loc. phrast. non conv. EXCLAM. - GLLF, ø d ; absent TLF.
1825 - «JEAN-JEAN, à Marguerite. Ah ! ma cousine ! que c'est heureux !... Comment vous êtes Marguerite Canclaux ? MARGUERITE. Eh ! oui, mon cousin. LATULIPE. Oh ! mille bombes ! en v'là une bonne Brazier et DumersanLes Bonnes d'enfans, 29 (Barba) - P.E.
1828 - «ROBERT, d'un air piteux. Ah ! par exemple, en v'là une bonne ! PAUL. C'est toi, Robert ?... eh bien, qu'as-tu donc ? ROBERT. Ce que j'ai ?... une drôle d'histoire qui m'arrive.» Xavier, Dupeuty, DuvertLes Enfants trouvés, 29 (Bezou) - P.E.
propre (me/te, etc. voilà -) loc. interj. non conv. ÉVÉN. - DDL 32, 1793 ; GR[85], TLF, ø d 1808, D'Hautel, in FEW (9, 458b), GLLF et DEL, est erroné ; cf. DDL 32
1781 - «THOMAS. Falloit pas comme ça couper z'au court. De dépis ce tems-là, vous vous êtes attisés l'un l'autre dans votre ardeur ; votre tendresse est enracinée comme tous les diables. La belle avance ! La mère Simonne a' ne veut pas de toi, z'à présent. Te v'là propre. FANCHON, prête à pleurer. Eh ! mais, mon père, que voulez-vous que j'y fasse ?» [Guillemain]L'Enrôlement supposé, 10 (Cailleau) - P.E.
propres (nous [ou autres pronoms] voilà - !) loc. interj. non conv. ÉVÉN. - Lex.[79], GR[85], TLF, ø d.
1793 - «Te voilà propre maintenant, avec tes assignats, tes écus, tes louis, tes guinées.» HébertLe Père Duchesne, n° 287, 4 (EDHIS) - P.E.
1805 - «Eh bien, mademoiselle ! vous voilà propre [L.M. Henriquez]Le Père Lantimèche, 58 (Basset et Martin) - P.E.
1805 - «BENJAMIN. Eh ben, ma pauvre Javotte, nous v'là propres Servière et DuvalJeanneton colère, 18 (Masson) - P.E.
1807 - «L'AUBERGISTE. Ainsi je ne pourrai pas vous recevoir chez moi. DROGUINES. Eh bien ! nous voilà propres...» Ribié et MartainvilleLa Queue du diable, 36 (Hénée et Dumas) - P.E.
Corr.FEW (9, 458b), GLLF, DELF (1808, D'Hautel)
1807 - «Il est propre. Se dit ironiquement et trivialement d'un homme qui s'est mis dans de mauvaises affaires, ou qui s'est laissé prendre de vin.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 268 (Slatkine) - P.E.
sévère (en voilà une -) loc. phrast. non conv.  VALEUR - FEW (11, 553b), 1830 ; TLF, cit. Balzac, 1841 ; R, cit. Balzac ; L, ø d.
1830 - «FOUCAULT LE BOMBE. En voilà -t-il une sévère!....» Les Barricades de 1830, 17 (Levavasseur) - P.E.
voilà (et - !) loc. adv. non conv. PHRASÉOL. - DDL 38, 1830 ; TLF, cit. Sartre, 1944 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
1811 - «Sans être savant néologue, / Sans savoir ni grec, ni latin, / Certain plaisant a mis en vogue / Ces mots qu'il dit un beau matin : / Et... voilà devient à la mode ; / On veut parler comme il parla. / Or, en suivant cette méthode, / Je prends ce refrain : Et... voilà !» Capelle, in Le Caveau moderne, VI, 273 (Capelle et Renand) - P.E.
*1937 - «Alors vous êtes allé jusqu'au second degré? - Si j'y suis allé! Moins bé plus ou moins racine carrée de bé deux moins quatre acé sur deux a, toc : et voilà R. QueneauOdile, 36 (Gallimard) - P.E.
voilà (et -) loc. adv. non conv. PHRASÉOL. "en fin de phrase" - TLF, cit. Sartre, 1944 ; TLF, cit. Beauvoir, 1954 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
1830 - «POULOTTE, avec âme. Mais vois !... pour consoler les vertus de mon sexe... / Ce soir tu dois mourir, je sais que ça te vexe... / Qui de nous deux tient mieux le serment qu'il jura ? / Pour t'aider à finir, moi j'accours... et voilà... POLTRONESCHI. Ça me fait bien la jambe ! ô douleur ! infortune !» Carmouche, de Courcy, DupeutyTristine, 25 (Riga) - P.E.
1835 - «Demander crédit, tiens ! repartit le mauvais sujet, qui avait pour habitude de ne s'embarrasser de rien : le père Cuchet est connu dans l' quartier, m'as-tu dit ; conte une couleur au malzingue, et voilà E. GuérinUne Fille du peuple et une demoiselle du monde, I, 291 (Lachapelle) - P.E.
voilà-t-il pas loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Mol. [1664] ; FEW (14, 428a), GLLF, 1669, Mol. ; DEL, Mol. ; TLF, cit. Hugo, 1859 ; GR[85], cit. Balzac.
• vela ti pas
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1604 - «Monsieur, dis-je, vous n'avez plus de guillery. Respond : 'He la vela ti pas, la vela ti pas', gaiement la souslevant du doigt. [...] mange d'une poire conficte. 'Monsieur, dit Me de Monglat, donnez en a Madame'. Dauf. : 'Non vela ti pas la siene'.» J. HéroardJourn., 509 et 558 (Fayard) - P.E.
voilà-t-il pas loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Mol. [1664] ; FEW (14, 428a), GLLF, 1669, Mol. ; DEL, Mol. ; TLF, cit. Hugo, 1859 ; GR[85], cit. Balzac.
• v'là-t-i pas, v'là-t-il pas
  - GR[85], DEL, ø d ; absent TLF.
v. 1747 - «Tout vis-à-vis des Théatins, v'là-t'il pas qu'une glace tombe dans la coulisse de la portiere, & j'entens : Cocher, Cocher, relevez donc votre machine [...]» [Caylus]Hist. de Guilleaume, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
1752 - «Margot. Regarde dont Maré-Jeanne, vla ti pas un homme bien chié, pour nous aplé morciau de viande dégoutant [...]» Etrennes à messieurs les ribauteurs, 8 (s.l.) - P.E.
1781 - «JEANNETTE. Finis donc. V'là-t-il pas une belle idée le jour d'une noce !» [Mme de Genlis]Théâtre de société, I, 244 (Lambert) - P.E.
1791 - «La mère Duchesne (en haussant les épaules). V'la-t-i pas encore c' foutu baragouinage qu'i s'ont toujours à la gueule. Quand i vous ont flanqué par la gueule c' bêtat de mot d'aristocrate, i s'imaginent avoir tout dit et vous avoir clos l' bec.» [Buée]Grand jugement de la mère Duchesne, 10 (Crapart) - P.E.
voilà-t-il pas que ... loc. conj. non conv. PHRASÉOL. - DDL 38 (v'là-t'il pas que ...), v. 1747, Caylus ; GLLF, GR[85] (cit.), 1833, Balzac ; DEL, ø d ; absent TLF.
1792 - «[...] je passai dans la rue St. Honoré, dans l'intention d'aller au vice pour appaiser la fureur où je m'étois mis ; voilà-t-il pas que je trouve près de la porte du couvent des jacobins, une taupe, nommé Théroigne, que j'avois autrefois connue faisant des pratiques près de la halle au bled. Elle me racroche ; autant, dis-je en moi-même, en détacher avec celle-ci qu'avec une autre, et me laisse conduire.» [Le Père Duchêne de la rue Pavée]Le Père Duchêne nommé président du club des Jacobins, 3-4 - P.E.
voilà-t-il pas que ... loc. conj. non conv. PHRASÉOL. - DDL 38 (v'là-t'il pas que ...), v. 1747, Caylus ; GLLF, GR[85] (cit.), 1833, Balzac ; DEL, ø d ; absent TLF.
• v' là t'y pas que
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1812 - «Quand on joue un ouvrag' nouveau, / Pour moi queu fête ! / Lorsque j'entends crier bravo ! / J'en perds la tête ; / Et jaloux d' faire aussi mon ch'min, / V'là t'y pas que le lendemain / A composer j' m'apprête.» M.-A. DésaugiersChansons et poésies diverses, Ah, mon Dieu ! que j' suis bête !, II, 152 (Poulet) - P.E.
voilà-t-il pas que ... loc. conj. non conv. PHRASÉOL. - DDL 38 (v'là-t'il pas que ...), v. 1747, Caylus ; GLLF, GR[85] (cit.), 1833, Balzac ; DEL, ø d ; absent TLF.
• ne voilà-t-il pas que
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «Ne voilà-t-il pas que, au lieu de rire, notre locandier se fâche, tout rouge ?» [J.C. Gorjy]Ann'quin Bredouille, III, 57-58 (Louis) - P.E.
vouloir : en veux-tu, en voilà loc. phrast. non conv.  MESURE  "à volonté" - R (cit.), GLLF, 1842, Balzac ; FEW (14, 217a), DELF, Balzac ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Giono, 1929 ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1750 - «Dame, j'y allions beau jeu bon argent. En veux-tu? En v'la. Atout abîme. Oh ! quand j' voulons nous donner la peine de débarder un coup de pied, cest que j' n'y allons pas de mainmorte, non.» Le Paquet de mouchoirs, 41 (A Calceopolis) - P.E.
1789 - «Les Anglois au lieu de ça ont mis des impôts en veux tu en voilà [...]» J.J. Ramponneau à l'Assemblée nat., 5 (s.l.n.d.) - P.E.
1823 - «On s'en empare, / On l' rembarre, / Quoiqu'il s' carre, / Et qu'il soit d' là ; / D' peur qu'il n'en manque, / On gnien flanque / Tiens, en veux-tu, z'en voilà!» La Délivrance du roi d'Espagne, 18-19 (Petit) - P.E.