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tripotage n.m. ACTION  "manigances" - TLF, 1478-80, Coquillart ; Gc, DG, FEW (17, 368a), Lex.[75], ND4, PR[77], 1482, G. Flamang ; BW6 (ø sens), 1582.
Aux 17e et 18e- L, Deshoul.
1643 - «Et bien, dit l'autre, en mon amour / As tu fait quelque tripotage ? / Oüy, dit Lubin, et sans gloser, / Pour peu de Jules davantage / On t'eut permis de l'épouser.» Saint-Amant, Oeuvres, III, 64 (Didier) - P.E.
1720 - «Si, par exemple, un époux à confesse, / Vient s'accuser d'avoir une maîtresse / Ou qu'une épouse, en terme équivalent, / S'accuse aussi d'avoir quelque galant, / Je suis au fait du train de leur ménage. / Pour accorder ce petit tripotage, / Le lendemain je vais les visiter / Et volontiers je me fais écouter, / En déclamant contre la jalousie.» Grécourt, L'Oeuvre badine, Philotanus, 295 (Bibl. des Curieux) - P.E.
tripotage n.m. non conv.  ÉROT.  "pelotage" - TLF, cit. Colette, 1900 (même texte).
1900 - «A-t-elle pensé que je bavarderais à tue-tête, que je raconterais tout ce que je sais (au moins), tout le désordre de cette Ecole, le tripotage des grandes filles par le délégué cantonal et ses visites prolongées à nos institutrices [...]» Willy, Claudine à l'école, 102 (Ollendorff) - M.C.E.