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toqué p.p. TOILETTE  "coiffé d'une toque" - absent TLF.- - er : AD, ø d
Compl.Hu (Lem. de B.)
1512 - «[...] fors quelle /la Royne Iuno/ eust prins vn fin coeuurechef de crespe [...] dont lune de ses Nymphes estoit toquee.» J. Lemaire de Belges, Illustrations, I, 254 (Slatkine) - E.Se.
toqué p./adj. non conv.  ÉROT.  "épris" - PR[72], 1847 ; FEW (13/II, 13a), Balzac.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1830 - Mém. de Sanson, in Dagneaud, 17 - B.W.
*1843 - «Voilà plus de trois semaines que je suis amoureux. - De mamzelle Camille ? - Je l'aime... je l'idole... toqué à mot... quoi !...»Dupeuty et Cormon, Les Cuisines parisiennes, I, ix - B.W.
*1846 - «Je suis toqué de vous, et vous êtes ma vengeance : c'est comme si j'aimais deux fois.»Balzac, La Cousine Bette, X, 15, in Dagneaud, 272 - B.W.
toqué n.m. non conv. PSYCHOPATHOL. "fou" - TLF, 1857, Clairville, Delacour et Thiboust ; FEW (13/II, 13a), GLLF, DHR, 1867, Delv. ; GR[85], cit. Goncourt, 1875.
*1865 - «[...] aussi [Sterne] le voyons-nous s'échapper le plus souvent qu'il peut, à York, à Scarborough, la ville d'eaux alors à la mode, où il aimait à se promener en voiture sur la plage, en ayant soin qu'une des roues baignât dans la mer, à Crazy-Castle, le bien nommé, Castellum infirmorum, comme traduit ingénieusement Sterne dans l'épître macaronique que nous avons citée, un vrai logis de fous et de toqués.» E. Montégut, in R. des deux mondes, t.57, 15 juin, 948 - M.C.