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affreux (il y a un monde -) loc. phrast. non conv.  MESURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.affreux : TLF, cit. Rivière et Alain-Fournier, 1909.
1830 - «MADAME DURET. Oui, monsieur, nous avons traversé les boulevards en venant ici, il y avait un monde affreux. NARGEOT. Oui, madame, il y a beaucoup de monde dehors. MADAME DURET. Il y a tant de gens qui n'ont que leur dimanche.» H. MonnierScènes populaires, 128-9 (Flammarion) - P.E.
affreux (il y a un monde -) loc. phrast. non conv. MESURE - DDL 19, 1830, H. Monnier ; absent TLF. affreux "extrême, excessif"- TLF, cit. Rivière, 1909 ; GR[85], ø d.
1802 - «De quelques expressions ridicules. A chaque instant, et par les personnes même qui se piquent de bien parler, on entend dire, il fait un 'froid' d'enfer. Les plus jolies femmes de Paris étaient hier à la rentrée de F... ; il y avait un monde 'affreux, épouvantable.' Madame B... est belle 'comme on ne l'est pas.'» P. VilliersSouv. d'un déporté, 9 (Chez l'auteur) - P.E.
arrière-monde n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf.sens propre : TLF, 1857, Michelet
1947 - «Cette libération totale [selon Schopenhauer] nous oriente, par le symbolisme du Nirvâna, vers la notion 'vide' d'un Arrière-Monde mystérieux, celui de la volonté [...]» J. SegondTraité d'esthétique, 193 (Aubier) - J.S.
bonjour tout le monde loc. phrast. non conv.  POLITESSE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «DESROSEES, avec fatuité. Bonjour tout le monde ; me voilà.» Périn et CammailleLe Concert de la rue Feydeau, 18 (Marchands de nouveautés) - P.E.
1830 - «LA SOEUR SAINTE-MARIE, entrant avec la soeur Sainte-Magloire. Ave, père Chapuis. Bonjour, tout le monde. Ah ! comme ça sent le renfermé ici !» [Loève-Weimars, Romieu, Vanderburch]Scènes contemporaines, II, 86 (Barbezat) - P.E.
bout du monde (c'est le -) loc. phrast. non conv.  VALEUR  "fig." - L, FEW (6/III, 218b), R, GLLF, 1672, Mme de Sév. ; TLF, cit. Stendhal, 1838 ; DG, Lex.[75], ø d.
1619 - «[...] ce bien qui luy restoit [...] pouuoit seruir encore : si elle auoit quarante ans quand elle prit le dueil, c'estoit le bout du monde [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman]Le Gueux, I, 39 (De la Mare) - P.E.
1640 - «c'est le Bout du monde, vulg .i. c'est tout ce qu'vne chose peut valoir ou couster OudinCuriositez fr., 56-57 (Slatkine) - P.E.
broche tire-bouchon loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - La Montagne et alpinisme, numéro 99, 1, VIII, Publ - C.T.
contre-monde n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Puis le narrateur est mené dans le grenier de l'auberge. Là, il découvre un monde à l'envers. Ne nous y trompons pas, c'est le nôtre. Il y a les scients et les sophes. Leur devise est simple : ils font sans savoir et savent sans faire. C'est la devise aussi des Pwatts (ou poètes), des Ruminsiés (ou romanciers), des Kirittiks (ou critiques). Le voyageur de ce contre-monde (mais il avait écrit et publié Le Contre-ciel) découvre une forme de pensée commune : l'ouroborisme H. Juin, in Les Let. fr., 21 août, 4 - AFC
1975 - «Leitmotiv [à la télévision britannique] : la lutte des classes [...] témoin la vie de ce Facteur Cheval qui a choisi le retour à la terre pour faire surgir dans la cour solitaire de son cottage un contre-monde insolite et inquiétant [...]» C. Sarraute, in Le Monde, 28-29 déc., 9 - J.Hé.
demi-monde n.m. HIST. MOEURS  "société de prostituées" - BW5, FEW (6/III, 220a), GLLF, 1804 ; ND3, déb. 19e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1789 - «Au-lieu de cela, je suis tombée au milieu d'un demi-monde [Mme d'Arblay]Evelina, ou l'Entrée d'une jeune personne dans le monde, 1, 34 (Paris-Amsterdam) - B.K.
extra-monde n.m. "monde extérieur à la terre" - TLF, cit. Gautier, 1858.
1855 - «[...] ce jour lunaire, cette lumière d'extra-monde faite de reflets, de scintillations et de phosphorescences [...].» Th. GautierLes Beaux-arts en Europe, I, 57 (M. Lévy) - P.E.
homme-monde n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1828 - «Viraj, en sanskrit, désigne l'être cosmique, l'homme-monde, le fort, le vertueux, le prototype de l'humanité, l'esprit céleste qui a pris forme humaine [...]» EcksteinLe Catholique, n° 32, août, 192 - P.E.
1929 - «Mais le fait que, comme Européen majeur, nous soyons obligés d'aller chercher l'homo unius libri qu'est Montaigne pour en faire un équivalent des hommes-monde Shakespeare ou Goethe indique que nous sommes mal à l'aise dans le centrisme littéraire.» A. Thibaudet, in NRF, n° 187, avr., 543 - P.E.
inter-monde n.m. PSYCHOL. - GR[85], cit. Merleau-Ponty ; absent TLF.
1926 - «Les bornes du conscient sont franchies et sur les terres vierges du psychisme agrandi, les mystères de la magie, les montées inexprimables des mystiques, les problèmes de l'occultisme, nous attirent derrière Freud vers les grandes explorations d'inter-mondes P. André, in Les Cahiers du mois, numéro 21-22, 190 - P.E.
joie du monde loc. nom. f. CORPS  ÉROT. "verge" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1574 - «Son instrument dont il pissoit, / Sa guene, son Baston de Lit, / Sa joye du Monde, son V.» JodelleOeuvres complètes, I, 429 (Gallimard) - P.E.
libre (monde -) loc. nom. m. GÉOPOLIT. "ensemble des pays non communistes" - GLLF, v.1950 ; TLF, GR[85], cit. De Gaulle.
1953 - «Moins il y aura de solidarité européenne et atlantique, moins il y aura de 'monde libre' pour tout le monde [...]» Preuves, n° 34, déc., 4a - P.E.
maxi-monde adj. CARACT. "mondain" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] et la gouvernante juchée sur ses talons qui demande, affublée de son sourire maxi-monde, qui a demandé un taxi [...]» V. ThérameHosto-blues, 24 (Ed. des Femmes) - K.G.
monde (avoir son passeport pour l'autre -) loc. verb. non conv. SANTÉ "mourir" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1777 - «[...] je présume quils auront bientôt leur passeport pour l'autre monde, sans que je m'y oppose...» [Marchand et Nougaret]Le Vuidangeur sensible, 2 (Bastien) - P.E.
monde (c'est un - !) loc. phrast. non conv. AFFECT.  PHRASÉOL. - TLF, Dict. 19e (?) ; GLLF, 1959, Rob. ; DELF, cit. Queneau, 1965 ; Lex.[79], GR[85], ø d.
1935 - «En vérifiant ses additions, j'ai jeté un regard sur la liste des acheteurs [...] Un exemplaire acheté par Perret. C'est un monde !» LéautaudJourn. littéraire, 24 févr., t.11, 17 - P.W.
monde (haut -) loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf.grand monde : FEW (6/III, 219b), GLLF, TLF, 1640, Oudin ; L, cit. Boileau ; R, cit. Marivaux ; DG, Lex.[75], PR[77], ø d
1877 - «On se marie beaucoup en ce moment. Signalons, dans le haut monde parisien, les mariages [...]» Le Bien public, 8 juin - J.Hé.
monde (n'être plus au -) loc. verb. SANTÉ  "être décédé" - GLLF, 1679, Bossuet ; FEW (6/III, 219a), 1680, Bossuet ; DG, Bossuet.
Compl.L (Mme de Sév.), TLF (mêmes réf., ø texte)
1677 - «Il mouroit (l'abbé Bayard) et expiroit ; et le lendemain, quand je lui écrivis, en partant, une relation de ce qui s'étoit passé chez lui, dont il auroit été ravi, il n'étoit plus au monde, et c'étoit à un mort que j'écrivois.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 4 oct., II, 365 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
monde (pour rien au -) loc. phrast. PHRASÉOL. - GLLF, 1690, Fur. ; FEW (6/III, 218b), 1694, Acad. ; DELF, fin 17e ; TLF, cit. Larbaud, 1911 ; L, DG, ø d ; R, cit. Mauriac ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1634 - «pour rien au monde je ne voudrois avoir esté cause qu'il vous en arrivast du deplaisir, comme cez gens là [les Tunisiens] ne prennent que trop facilement des ombrages sur des piedz de mouche, ne cherchent que des pretextes à tort ou travers pour rançonner ou mesfaire à un Chrestien.» PeirescLet., VII, 118 (Impr. nat.) - P.E.
monde (se ficher du -) loc. verb. non conv.  CARACT. - TLF, cit. Zola, 1885 ; R, PR[77], DELF, ø d.
v. 1750 - «Parlés donc Monsieux chérubin ? est-ce qu' vous vous êtes échapé du Paradis pour vous ficher du monde Vadé, Recueil de chansons, in VadéOeuvres, IV, 34 (Duchesne) - P.E.
monde (se foutre du -) loc. verb. non conv.  CARACT. - GLLF, cit. Zola ; R, cit. Maurois ; PR[77], DELF, TLF, ø d.
1790 - «Fi ! c'est se foutre du monde Jean Bart, numéro 98, 6 - P.E.
1791 - «Mais c'est se foutre du monde ça.» 16e let. bougrement patriotique de la mère Duchêne, 6 - P.E.
monde (tout le -) loc. nom. "n'importe qui, le premier venu" - GLLF, GR[85], ø d.
v. 1498 - «Poy de jours avant sa mort, comme me compta son confesseur l'evesque d'Angiers, qui est notable prelat, il avoit mis sus une audience publicque où il escoutoit tout le monde et par especial les pouvres, et s'y faisoit de bonnes expeditions [...].» CommynesMém., III, 305 (Champion) - P.E.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1585 - «[...] un autre et nouveau poursuivant survient, frais, dehait, et bien rebrassé, huchant à pleine teste : Où est elle, où est m'amie, où est tout le monde N. Du FailOeuvres facétieuses, II, 271 (Daffis) - P.E.
monde doré loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «Ouvrez tous les échos du monde doré, le Courrier républicain, le Courrier français [...]» BabeufLe Tribun du peuple, 6 nov., n° 34, 102 (Coll. 10/18) - LTP
monde renversé (c'est le -) loc. phrast. ORGANISATION/RELATION "c'est contraire au déroulement des choses" - FEW (4, 792-3), GLLF, TLF, 1690, Fur. ; GR[85], ø d.
Formes d'approche :
1601 - «[...] c'est un monde renversé : la volonté est née pour suyvre l'entendement comme son guide, son flambeau [...].» P. CharronDe la Sagesse, trois livres, 120 - FXT
1614 - «Quel monde renversé que ceux qui portent les charges n'ayent rien, et que ceux ne payent rien qui ont tout ; quel partage inegal, quelle communauté de lyon !» J.P. CamusHomélies des Etats généraux, 239 (Genève, Droz, 1970) - P.E.
monde-lion n.m. HIST. MOEURS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1841 - «Pendant les vacances [sic] de 1841, les chasses à courre ont été fort goûtées dans le monde-lion Les Coulisses, 4 nov., 2 - J.Hé.
non-création (du monde) n.f. PHILOS. - TLF, cit. Constant, 1804 (même texte).
1804 - «Conversation avec [Jean de] Müller sur une question intéressante, la création ou non-création du monde.» B. ConstantJournaux intimes, 26 janv., 260 (Pléiade, 1957) - J.S.
salut tout le monde loc. phrast. non conv.  POLITESSE  "formule de salutation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «JEANNETON. Entrez ! monsieur, entrez ! ROUSSEAU. Salut, tout le monde, la compagnie !» Dupeuty, Duvert, BrazierLa Famille improvisée, 34 (Barba) - P.E.
soleil (le - luit pour tout le monde) loc. prov. PROVERBE - FEW (12, 27b), GLLF, TLF, 1798, Acad. ; L, DG, DELF, ø d.
1791 - «Le P.D. Le soleil luit pour tout le monde, qui ne pense qu'à soi ne mérite pas de vivre ; nous sommes tous frères, et nous devons nous aider.» Grand combat et séparation entre le père Duchêne, la mère Duchêne et Jean Bart, 4 (Le Cesne) - P.E.
tire-au-cul n.m. arg. , non conv. , péjor. CARACT. - GLLF, GR[85], DArg., 1887, d'ap. Esnault ; TLF, cit. Courteline, 1888 ; FEW (6/I, 406a), 1920, Bauche.
• tireur au cul
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «Bougre de Savoyard de tireur au cul, voulez-vous rester là et attendre vos camarades pour partir à la manoeuvre !» A. JarryLes Jours et les nuits, 137 (Mercure de France) - P.E.
tire-bouchon n.m. COIFF. - R, PR[77], cit. Nerval [1844] ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW (6/I, 414b), 1872.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Coiffure à cache-peigne. - Cette coiffure avait beaucoup de rapport avec la précédente [la coiffure à chou], seulement le chou était moins plat, et l'on plaçait sur le côté une grande quantité de tire-bouchons qui, retombant sur le devant, cachaient en partie le peigne, circonstance qui avait déterminé le choix de leur nom.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 135 (Roret) - M.C.E.
*1829 - «Beaucoup de femmes portaient de ces tire-bouchons qu'on nomme anglaises [...]» Journ. des dames, 31 juill., 330, cité par Greimas, in TLF (s.v. anglais) - M.C.E.
*1835 - «Coiffée à la Sévigné, vêtue d'une robe de cachemire blanc, ornée de noeuds roses [...] La robe blanche à noeuds roses, les tire-bouchons à la Sévigné.» Balzac, La Fleur des pois, Le Contrat de mariage, 1ère journée, in BalzacEtudes de moeurs au XIXe siècle , t. II, 76 et 92 (Mme Charles-Béchet)orig. du Contrat de mariage - M.C.E.
*1838 - «Elle avait les joues encore fraîches [...], des tire-bouchons très-éveillés aux tempes [...]» BalzacLa Maison Nucingen, [à la suite de] La Femme supérieure, t. II, 254 (Werdet) - M.C.E.
*1843 - «Devant, des bandeaux ou des tire-bouchons, selon que la physionomie l'exige [...]» Le Moniteur de la mode, 30 juill., 90 - M.C.E.
tire-bouchon n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «Les différents types de broches à vis, pleines ou tubulaires, ont marqué un pas important dans les moyens de protection. Ils sont très largement utilisés mais toutefois, il convient d'employer avec discernement les tire-bouchons d'un usage si pratique, mais qui sont parfois assez fragiles.» La Montagne et alpinisme, numéro 78, juin, 301 - C.T.
tire-bouchon n.m. COIFF. - DDL 16, TLF, 1827, Mme Celnart ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW (6/I, 414b), 1872 1805, in GR[85], concerne la loc. en tirebouchon ; cf. DDL 20
1821 - «[...] aussi, n'entendez-vous que ces mots : mes cheveux ne frisent pas. Cependant la mode n'exige qu'un demi-tour ; il ne s'agit plus ni de tirebouchons, ni d'anneaux.» Journ. des dames et des modes, numéro 49, 5 sept., 392 - P.E.
tire-bouchon (en -) loc. adv. COIFF. - FEW (6/I, 414b), 1835, Acad. ; GLLF, 1852, Nerval ; R, cit. Balzac ; L, DG, PR[77], ø d.tire-bouchon : DDL 16, 1827, Mme Celnart ; R, PR[77], cit. Nerval [1844] ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW, 1872.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1805 - «Les cheveux lisses, dégageant la tempe droite, et passant en large bandeau sur le front, pour descendre en tirebouchon sur l'oreille gauche, formaient la très grande majorité des coiffures.» Journ. de l'Empire, in Ch. SimondParis de 1800 à 1900, I, 120 (Plon) - P.E.
tire-bouchonner v.tr. ESPACE/LIEU/FORME - PR[73], 1869 ; ND3 (ø indic. gramm.), 1872.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1819 - «J'ai parlé des coëffeurs de femmes, comme pour prendre un détour et me donner les tems de la réflexion. Frédéric, Hyppolite, Plaisir et quelques autres ont été nommés comme très-habiles dans l'art de tondre ou de papilloter, de tresser ou tirebouchonner les mêches cendrées ou dorées de nos élégantes [...]» Journ. des dames et des modes, 5 févr., 50 - P.Z.
tire-bras adj. ALP. - RSp., GR[85], 1970, Gautrat ; absent TLF.
1966 - «Après quelques autres passages tout en finesse, nous remontons pendant plusieurs longueurs de corde une cheminée vicieuse, très tire-bras, dans laquelle nous utiliserons tous les coincements de genoux et d'épaules possibles, tantôt extérieure, tantôt tarabiscotée et rentrante elle nous donne le sentiment soit d'évoluer sans appui réel sur du blanc dilué de bleu, ou, comme tel crabe malhabile et coincé, de ne plus pouvoir nous dégager d'une anfractuosité.» La Montagne et alpinisme, numéro 57, avr., 240 - C.T.
tire-cartouche n.m. ARME - Ls, GLLF, 1876 ; FEW (6/I, 415a), 1877 ; TLF, cit. Dict. 19e ; Lex.[75], ø d.
1867 - «Dans le Fisbery, qui est un fusil à tabatière et à renversement, le tonnerre se relève et permet de placer la cartouche, comme dans l'Albini ; mais le tire-cartouche, la lame qui fait ouvrir la batterie sont spéciaux [...]» Exposition universelle de 1867 à Paris, Rapports du jury international, IV, 490-1 (Dupont) - P.E.
tire-chiffon, tire-chiffons n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Si un objet ou effet apparaît dans la masse neigeuse (coiffure, lunettes à neige, gants) et si on ramène un morceau d'étoffe avec le tire-chiffons qui est à l'extrémité de la sonde [...] ouvrir en ce point une tranchée. [...]Des sondes ou lances à avalanche (lances de fer creux terminées par une pointe mousse ou mieux par un tire-chiffon) et des hoyaux à neige sont disposés dans les postes de vallée et de montagne". » La Montagne, numéro 231, mars-avr., 111 et 113 - C.T.
tire-d'imagination (à -) loc. adv. plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Et parce qu'un toast, brûlé et noirci, parfume la chambre de créosote et de charbon frais, me voici partie, à tire-d'imagination, vers Montigny, vers la cheminée à hotte... Je crois voir, je vois Mélie y jeter un fagot humide [...]» Colette, Claudine en ménage, in ColetteOeuvres, vol. 1, 332 (Flammarion, 1960) - M.C.
tire-fesse, tire-fesses n.m. non conv. SKI - Lex.[79], DMC, RSp., GR[85], v.1960 ; GLLF, 1967.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1960 - «Bruno, durant une petite semaine, put se suspendre au tire-fesse et savonner la piste [...]» H. BazinAu Nom du fils, 173 - P.W.
tire-l'oeil n.m. PERCEP. - absent TLF.
Add.DDL :
*1886 - «[...] un homme comme tout le monde, sans une taie, une bosse, un tire-1'oeil, n'aurait pas fait son affaire.» VallèsL'Insurgé, 76 (Ed. fr. réunis, 1950) - B.N.
tire-l'oeil n.m. PERCEP. - FEW (6/I, 406b), GLLF, 1879, A. Daudet ; DDL 1, PR[77], 1886, Vallès.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1879 - «Evidemment, c'est imagé, et des écrivains peuvent tirer un parti extraordinaire de cette façon de relater des choses. Ce tire-l'oeil plaît à tous ceux qui aiment mieux voir que penser. Ceci, c'est le réalisme littéraire.» L'Ecole des femmes, 23 oct., 195b - G.S.
tire-la-langue n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] les skieurs, ah ah ! c'est ma bête-à-souffrir le skieur, faut bien être méchant avec quelqu'un ! Je me coltine plus très souvent les gares, mais les rentrées des neiges et ce genre de festivités en plein janvier du tire-la-langue, bon j'y vais, mais je prends pas les skis !» V. ThérameLa Dame au bidule, 153 (Ed. des Femmes) - K.G.
tire-laine n.m. CRIMES "voleur" - TLF, v. 1600, d'apr. Esnault ; FEW (6/I, 415a), 1611, Cotgr. tirer la laine : BEI, 1640, Oudin
1584 - «[...] il n'y a point de lieu où les coupeurs de pendans, les matois et les tire-laine ayent tant d'impunité et de vogue qu'à Paris.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Ancien théâtre français, VII, 324 (Jannet, 1855-57) - P.E.
tire-lait n.m. PHARM. - TLF, 1844, Dorvault ; PR[72], 1924 ; FEW (6/I, 415a), 1933, Lar. ; ND2, 20e.
*1878 - «Pendant deux mois, matin et soir, la mamelle gauche était soumise à des succions au moyen du tire-lait de Mathieu.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XLIX, 27 - C.H.
tire-lait n.m. PHARM. - DDL 8, 1878 ; PR[73], 1924 ; FEW (6/I, 415a), 1933, Lar. ; ND3, 20e.
Corr. et compl.TLF (mêmes réf., 1844)
1850 - «Tire-lait ou biberette... 6 fr.» DorvaultL'Officine, 912 (Labé) - P.E.
tire-monde n.f. non conv. MÉD.  MÉTIER "sage-femme" - TLF (madame Tire-monde), cit. Vidocq, 1828-29 ; FEW (6/III, 219b), Saint-Fargeau [1862-64].
Add.DDL :
*1838 - «Sage-femme... Tire-monde Moreau-Christophe, in Dict. de la conversation et de la lecture, 60 (s.v. argot) - J.Ho.
tire-monde n.f. MÉD.  MÉTIER "sage-femme" - TLF (madame -), cit. Vidocq, 1828-29 ; DDL 31, 1838 ; FEW (6/III, 219b), Saint-Fargeau [1862-64].
1752 - Dict. univ. de Trévoux - R. L. rom., 53, 244.
1786 - LerouxDict. comique, II, 525aussi dans : Boiste, 1800 ; Landais, 1834 - R. L. rom., 53, 244.
tire-skis n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «Que l'on emploie les 'tire-skis' du commerce ou de simples ficelles, il faudra toujours veiller à ce que les skis soient liés l'un à l'autre par une ligature supplémentaire indépendante.» H. Faes et P.-L. MercantonLe Man. du skieur, 16-17 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
tirebouchonner, tire-bouchonner v.tr. RELAT.  "fig. : extirper" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
*1863 - «L'académicien [...] prédisait que l'abbé Gratry, qui s'était laissé, avec tant d'innocence, tire-bouchonner par M. Villemain une promesse qu'il croyait si bien tenir, devait renoncer à l'Académie tout le temps qu'il y aurait des Orléanistes à placer, et il y en aura toujours !» Barbey d'AurevillyLes Quarante médaillons de l'Académie, 121 (Pauvert) - P.E.
tirebouchonné, tire-bouchonné adj. ESPACE/LIEU/FORME - FEW (6, 414b), 1874, Flaubert ; Ls, ø d -er : ND2, 1872 ; FEW, 1881
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1843 - «Les notes sont représentées s'échappant du clavier sous forme de fusées et de spirales capricieusement tirebouchonnéesGautierL'Orient, Le haschisch, II, 55 (Fasquelle) - A.R.-J.De.
tirebouchonné, tire-bouchonné adj. ESPACE/LIEU/FORME - DDL 6, 1843, Th. Gautier (autre texte) ; FEW (6/I, 414b), 1874, Flaubert ; Ls, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1843 - «On ne met pas ici de buis bénit dans les chambres, mais de grands rameaux en forme de palmes, tressés, nattés et tire-bouchonnés avec beaucoup d'élégance et de soin.» Th. GautierVoy. en Espagne, 61 (Julliard) - P.E.
*1847 - «Leur chevelure est fine, noire, épaisse et très-flexueuse, car elle tombe en mèches tirebouchonnées LessonSuppl. aux oeuvres de Buffon, 80-81 (Lévêque) - P.E.
*1862 - «Tout récemment, un jeune artiste américain, M. Whistler, exposait [...] ; merveilleux fouillis d'agrès, de vergues, de cordages ; chaos de brumes, de fourneaux et de fumées tirebouchonnées [...]» BaudelaireCuriosités esthétiques, Peintres et aquafortistes, 413 (Garnier) - P.E.
tirer : tire ! / tirez ! interj. RELAT. "/pour chasser qqn/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF./pour chasser les chiens/ : TLF, ø d
1579 - «Va à la male heure, va là haut, tire, que je t'aille desabiller.» P. de Larivey, Le Morfondu, in Ancien théâtre français, V, 320 (Jannet, 1855-57) - P.E.
1654 - «C'est en bon baragouïn, tire, passe sans flus, / Abandonnez cét huis, & n'y reuenez plus [...].» Fr. Tristan [L'Hermite]Le Parasite, 90 (Droz, STFM, 1934) - P.E.
1697 - «[...] cadedis tirez, Monsieur Rapineau, tirez. Mr RAPINEAU. Monsieur... CLITANDRE. Disparoissez & promptement [...].» DancourtLes Oeuvres, Le Retour des officiers, IV, 252 (Ribou, 1729) - P.E.
1698 - «[...] j'entendois toûjours : Tirez, Bourgeois, fy les vilains, à la boutique. Cela n'est point plaisant à essuier au moins.» F. Dancourt, Les Curieux de Compiègne, in F. DancourtLes Oeuvres, IV, 294 (Ribou, 1729) - P.E.