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tapée n.f. non conv. MESURE "grande quantité" - TLF, 1727, Marivaux ; Lex.[79], GR[85], 1791 ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
1790 - «Ces bougres de puans nous menoient tous par la barbe, tant le Roi que la Nation. Je me serois, sacré canon, mangé l'ame toute vivante, quand je voyois une tapée de ganaches, nobles comme mes couilles, se faire appeller messeigneurs, aussi gros que le mont Ventour.» [Lemaire], Le Trou du cul du père Duchesne, 3 (Impr. de Chalon) - P.E.
Corr.FEW (13/I, 98b), GLLF, DFNC (1808, D'Hautel)
*1807 - «TAPEE. Pour charge, amas, fardeau ; réunion abondante de plusieurs choses. Une bonne tapée d'ouvrage. Pour dire, une grande quantité d'ouvrage.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 356 (Slatkine) - P.E.
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