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soupeuse n.f. arg.  GALANT.  PROSTIT.  "femme galante, entraîneuse" - TLF, 1853, Flaubert.
1815 - «[...] ces beautés vagabondes qui vont de spectacles en spectacles chercher des aventures (sic), c'est-à-dire des soupers.» Le Palais-Royal, ou Les Filles en bonne fortune, 55 - Butler, 158.
1819 - Vénus à l'encan, ou Les Bolivariennes du Palais-Royal, 32-33 - Butler, 158.
1830 - Plainte et révélations de ces demoiselles à la congrégation, 29 - Butler, 158.
Corr. et compl.FEW (17, 287a) (1867, Delv.)
*1866 - «[...] la soupeuse a une prime par chaque tête de bétail qu'elle amène au restaurant.» Delvau, Dict. de la langue verte - A.B.
soupeuse n.f. VIE SOC. "sens partic., dame invitée aux soupers de Mme du Barry" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1769 - «Le nombre des soupeuses et des voyageuses n'augmente pas ; la dame Valentinois est comme hors de combat, on dit qu'elle redevient folle ; elle n'a point été à Fontainebleau ; elle ne dort point ; il y a dix ou douze jours que je ne l'ai vue. La princesse de Montmorency est une soupeuse, parce que son mari veut être menin du Dauphin. M. de Gontault n'est plus d'aucun souper, et c'est sur lui que s'exerce la vengeance contre le grand-papa [le duc de Choiseul] [...]» Mme du Deffand, Corresp., let. à H. Walpole, 2 nov., t.2, 9-10 [Note : Elle entend par là les dames que l'on engagea à être des soupers de madame du Barry, et des petites excursions qu'elle fit avec le roi dans les différents châteaux de plaisance. (A.N.)] (Plon, 1865) - M.C.