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bonnet de femme loc. nom. m. CHAPELL. - DG, PR[73], ø d ; absent TLF.
1800 - «Bonnet de femme : Ils ont varié de matière et de forme si souvent qu'il n'en faut point parler. Tout ce qu'on pourrait dire, c'est qu'ils ont servi dans certaines crises révolutionnaires, à certains hommes trop connus.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
brin (un beau - de fille/femme...) loc. nom. m. non conv. SEXE ET ÂGE  VALEUR - DHR, 1718 ; TLF, cit. Musset, 1840 ; GLLF, cit. Balzac ; FEW (1, 528b), ø d.
• un joli brin de fille/femme
  - DHR, ø d ; absent TLF.
1815 - «ROSSIGNOLETTE [...] Comme j' n'ai qu'ma vingtième année, /Et qu' je n' suis pas trop mal tournée, /J'entends un chacun dir' tout haut : / Oh! oh! oh! oh!/ L'joli brin d'femme que voilà!/ Ah! ah! ah! ah!» [Désaugiers, Gentil, Brazier]Je fais mes farces, 25 (Barba) - P.E.
demi-femme comme il faut loc. nom. f. plais.  CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1845 - «Arthur [...] a fait de moi une demi-femme comme il faut [...]» BalzacBéatrix, V, 328-9 (Conard) - J.H.-P.W.
demi-honnête femme loc. nom. f. GALANT.  PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1686 - «[...] une demi-honnête femme HauterocheLe Feint polonais, I, 8 - J.K.
femme n.f. SEXE ET ÂGE 
• phâme
 plais. - absent TLF.
Add.DDL
*1906 - «Ses livres d'abord ! ses livres scabreux sur la 'phâme' avec un accent circonflexe.» J. Lorrain et C. EsquierUne Conquête, I, ii - B.T.
femme n.f.  SEXE ET ÂGE 
• phâme
 plais. - DDL 5, 1906, J. Lorrain et C. Esquier ; absent TLF.
1884 - «Le colonel Ronchonot [...] a rencontré dans l'escalier le célèbre banquier Van-Gratteliard [...] - [...] golonel ; votre phâme defrait pien se reboser un beu.» G. FrisonLes Aventures du colonel Ronchonot, 354 (s.l.n.d.) - G.S.
femme caoutchouc loc. nom. f. CIRQUE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «Quinze numéros à sensation, dont le Lion cavalier et la Femme caoutchouc, l'équilibriste Rapoli [...]» Le Journ. amusant, 12 avr., 3a - G.S.
femme d'affaires loc. nom. f. péjor.  HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788 - «Affaires : A Paris et à Versailles, il y a des femmes encore jeunes, qui ne font autre chose que de courir chez les ministres, chez les magistrats, chez tous les gens en place, dans tous les bureaux [...] Les gens grossiers les appellent intrigantes et courtières ; mais chez les gens polis, elles sont connues sous le nom de ' femmes d'affaires'.» [Clément]Petit dict. de la cour et de la ville (Londres, Paris) - LTP
femme d'affaires loc. nom. f. MÉTIER - TLF, cit. Zola, 1891 ; GLLF, GR[85], ø d péjor. : DDL 11, 1788, Clément [repris in GR]
1818 - «Ce monsieur n'a-t-il pas aussi ses cathégories ? Voici comme il y classe la presque totalité de nos Françaises : 1 petites maîtresses ; 2 coquettes ; 3 femmes galantes ; 4 femmes d'affaires Petite chronique de Paris, année 1818, 179 (Eymery) - P.E.
femme de lettres loc. nom. f. LITT. - FEW, 1787 ; BW5, 1788 ; PR[67], ø d ; TLF, cit. France, 1892.
1761 - «[...] on y célèbre (dans le Journ. des Dames) sur-tout les femmes de Lettres Année litt., III, 48, in Proschwitz, 114autre ex. en 1784
femme de lettres loc. nom. f. LITT. - FEW (5, 378b), Fréron ; GLLF, 1787, Féraud ; DHR, 1872 ; TLF, ø d.
Add.DDL 1 (1761, Année litt.)
*1785 - «XIV. Les Fammes-de-Lettres. LI, ou D.c. quar. cinq. me Nouvelle. Les Fammes-Auteurs Restif de La BretonneLes Contemporaines graduées, XXXIX, 25 (Büschel) - P.E.
femme de terrain loc. nom. f. VIE PROF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1980 - «Vous devez être un homme (femme) de terrain et avoir un réel talent de vendeur pour créer et développer une clientèle à laquelle vous proposerez les produits d'investissement du Groupe.» L'Express, 6 sept., 166 - AFC
1982 - «'J'ai quitté la fac pour être femme de terrain', dit sans ambages Isabelle, facarde de première année qui a préparé un DEUG à l'université 'en pensant à l'Agro'.» Le Monde, 14 déc., 13 - K.G.
femme fille, femme-fille n.f. péjor.  GALANT.  PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1759 - In titre : S.-N.-H. LinguetLes Femmes filles ou les Maris battus, parodie d'Hipermnestre (Paris, N.B. Duchesne) - J.Hé.
1815 - «Je dévoilerai la conduite de ces troupeaux de femmes-filles, ou filles-femmes, vivant en chambre ou en boutique, qu'une impudique ambition pousse à s'enorgueillir de débauches nobiliaires et qui n'ont même pas l'excuse de leur tempérament.» F.B. Boyer-FonfrèdeInterrogatoire prêté par F.B. Boyer-Fonfrède, 52, Arch. nat., BB 18 g 72 (Toulouse, Bellegarigue) - J.Hé.
femme fille, femme-fille n.f. péjor.  GALANT.  PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• fille-femme
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1815 - «Je dévoilerai la conduite de ces troupeaux de femmes-filles, ou filles-femmes, vivant en chambre ou en boutique, qu'une impudique ambition pousse à s'enorgueillir de débauches nobiliaires et qui n'ont même pas l'excuse de leur tempérament.» F.B. Boyer-FonfrèdeInterrogatoire prêté par F.B. Boyer-Fonfrède, 52, Arch. nat., BB 18 g 72 (Toulouse, Bellegarigue) - J.Hé.
femme flic, femme-flic n.f. MÉTIER  POLICE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1979 - «Un commissaire de police (moi) mène l'enquête. Pour obtenir des renseignements, je change une femme flic (Mimi Coutelier) en script-girl.» M.-L. Prouvost, in Marie-Claire, mai, 231 - AFC
1980 - «Seule 'femme flic' dans le département de la Marne, Odile Touchard n'est pas d'accord avec Yves Boisset. 'Nous autres, femmes, ne travaillons pas, comme Miou-Miou dans le film d'Yves Boisset, pour la seule Brigade des Mineurs. Je fais du karaté, je tire, je braque et je planque.'» J. Pessis, in Le Point, 21 janv., 63 - AFC
1982 - «LA FEMME-FLIC, d'Yves Boisset [...] Film-flic, virtuose de l'amalgame malhonnête entre différentes affaires de moeurs.» M. Mardore, in Le Nouv. Observateur, 2 janv., 6 - AFC
1985 - «Parmi toutes ces drôles de dames qui envahissent le petit écran, il existe une race à part qui tente de concilier modernité et féminité : les femmes-flics. La tradition a été lancée, il y a quelques années, à la télévision américaine puis à la télévision britannique.» Le Monde loisirs, 16 nov., V - K.G.
femme médecin loc. nom. f. MÉD.  MÉTIER - FEW (6/I, 601b), 1867 ; TLF, cit. Chardonne, 1921 ; GR[85], ø d.
1849 - «Les Femmes-médecins. - [...] Honneur au Nouveau Monde qui nous offre un pareil exemple ! Honneur surtout au jeune docteur féminin ! [...] L'exemple de miss Blackwell nous donne occasion de revenir sur la question des femmes médecins en France.» H., in L'Opinion des femmes, n° 5, juin, 5 ab - J.Hé.
femme politique loc. nom. f. MÉTIER  POLIT. - TLF, cit. Gobineau, 1874 ; GR[85], ø d.
1866 - «Quel contraste [à la Havane] quand on arrive des États-Unis, de ce pays où les femmes tiennent dans la société la même place que les hommes, et peut-être une place supérieure ! - le pays des bas-bleus, des prêcheurs, des médecins femelles, des femmes politiques, où sauf le droit de vote et d'élection, attribué par la loi au sexe fort, la femme envahit partout le domaine que nous nous étions jusqu'à présent réservé, - travaillant dans les manufactures, dirigeant l'éducation, remplissant les bureaux des administrations publiques, les bibliothèques, les maisons de commerce et jusqu'aux greffes des tribunaux !» E. Duvergier de Hauranne, in R. des deux mondes, t.65, 1er sept., 158 - M.C.
femme poète loc. nom. f. LITT. - FEW (9, 122a), GLLF, 1823, Boiste ; DG, TLF, Lex.[79], ø d.
• femme-poète
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1784 - «[...] je voudrais que Mme Benoît ne peignit que des carricatures, parce-qu'elle s'en-acquitte bien ; sa nouvelle-aspasie est un ouvrage prononcé, bien-audessus de ses premières productions ; je vous en-conseille la lecture : j'interdirais encore la science à nos femmes-poètes ; l'érudition ne peut qu'appesantir leurs éruptions légères : d'ailleurs, que nous apprendront-elles ?» Restif de La BretonneLa Paysanne pervertie, 237 (Vve Duchesne) - TGLF
femme poète loc. nom. f. LITT. - FEW (9, 122a), GLLF, 1823, Boiste ; DG, TLF, Lex.[79], ø d.
*1819 - «Les femmes poëtes sont mauvaises ménagères.» BoisteDict. , (s.v. poëte) - TGLF
femme type loc. nom. f. SOCIOL.  type, en appos. : DDL 15 (édifice-type), 1905 ; GLLF, 1926 ; GR[85], cit. Colette, 1929 ; DDL 24 (Rép.), 1965 ; DMC (personne-type), cit. Le Monde, 1966 ; Lex.[79], ø d.
1842 - «C'est une position pour une demoiselle que de payer du foncier et d'être sujette au recensement ; elle peut se soustraire à la réclusion du comptoir et à l'écrou conjugal, se livrer à ses penchants artistico-littéraires, devenir une femme modèle, une femme type ... une gloire excentrique parmi les lionnes, les tigresses et les rats de la grande ménagerie sociale, et vivre libre comme l'air...» Langlé et DevilleneuveUn Bas bleu, 1b (Magasin théâtral) - P.E.
femme-ananas n.f. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «Foin des femmes pléthoriques (la Femme-rose, la Femme-ananas) ; ce qu'il faut, c'est la femme cachée (entendez : docile à l'indiscrétion du seul mari), en un mot la Femme-fraise des bois.» R. BarthesMichelet par lui-même, 134 (Ed. du Seuil) - P.E.
femme-araignée n.f. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «[...] un autre personnage [de Germaine Richier] : une femme-araignée G. Limbour, in Arts de France, numéro 17-18, 55 - P.E.
femme-canon n.f. SPECT. - TLF (s.v. canon), 1954, Colette ; GLLF, 20e.
1875 - «LA FEMME-CANON Le Journ. amusant, 5 juin, 1, Légende - G.S.
femme-chef n.f. ETHNOGR.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1721 - «Le Grand Chef des Natchez porte toujours le nom de Soleil, et c'est toujours, comme parmi les Hurons, le Fils de sa plus proche Parente, qui lui succède. On donne à cette Femme la qualité de Femme-Chef [...] Lorsque le Chef ou la Femme Chef meurent, tous leurs Allouez sont obligés de les suivre en l'autre monde, mais ils ne sont pas les seuls, qui ont cet honneur : car c'en est, et qui est fort recherché.» CharlevoixJourn. d'un voy. fait par ordre du roi dans l'Amérique septentrionale, let. XXX, t.VI, 177-8 (Giffart, 1744) - J.Hé.
femme-colosse n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1855 - «[...] c'est à peine si, colback et plumet compris, il atteint à la hanche de la femme-colosse. Qui ne voudrait voir par ses yeux un si rare prodige ?» F. MornandLa Vie de Paris, 88 (Libr. nouv.) - P.E.
femme-crocodile n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1955 - «Fermant les yeux, je revois encore, à la Foire du Trône, la 'femme-crocodile' qui, laissant glisser sans joie, sur ses écailles grises, une cape qui avait été gorge-de-pigeon, apparaissait comme une Eve triste et frêle, modelée dans le limon des estuaires.» J. Texcier, in Nouv. NRF, numéro 26, févr., 340 - P.E.
femme-enfant n.f. CARACT. "femme ayant gardé la grâce fraîche et rayonnante de l'enfance" - TLF, cit. A. Daudet, 1884 ; GR[85], ø d.
1781 - «LA FEMME-ENFANT, ou Dialogue entre une jeune fille qui sort du couvent, & son mari prétendu Journal encyclopédique, I, 104 (Bouillon) - P.E.
femme-femme n.f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «Combien de Femmes-femmes, et d'Hommes-femmes, ne se croient en santé que sur notre certificat !» Restif de La BretonneLa Découverte australe par un homme volant, L'Iatromachie, vol. 4, 362 (Slatkine, 1979) - J.Hé.
femme-fleur n.f. HIST. MOEURS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Peut-être, pour les collectionneurs du siècle prochain, les femmes-fleurs et les femmes-étoiles de Grandville auront-elles les mêmes charmes que pour nous les mignonnes coquettes du siècle dernier.» A. AlexandreL'Art du rire et de la caricature, 175 (Libr.-impr. réunies) - P.E.
1921 - «Le costume classique [...] transforme la danseuse [...] Il crée la femme-insecte, aux membres grêles et élastiques, aux ailes de gaze, à la taille étranglée et la femme-fleur aux pétales mousseux, aux bras fins et souples comme des lianes.» E. Vuillermoz, in R. musicale, déc., 50 - P.E.
femme-fraise des bois n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «Foin des femmes pléthoriques (la Femme-rose, la Femme-ananas) ; ce qu'il faut, c'est la femme cachée (entendez : docile à l'indiscrétion du seul mari), en un mot la Femme-fraise des bois R. BarthesMichelet par lui-même, 134 (Ed. du Seuil) - P.E.
femme-homme n.f. péjor.  CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «[...] rappelez-vous cette Virago, cette femme-homme, l'impudente Olympe de Gouges, qui la première institua des sociétés de femmes, voulut politiquer et commit des crimes.» Chaumette, Affiches de la Commune de Paris, 29 nov., in 121 affiches révolutionnaires, n° 79 (Ed. Les yeux ouverts, 1967) - LTP
femme-homme n.f. péjor.  CARACT. - absent TLF.
Add.DDL 11 (1793, Chaumette)
*1806 - «Il n'y a jamais eu plus d'hommes-femmes, que depuis qu'il y a des femmes-hommes. Pourquoi changer de sexe ? elles ne craignent plus les revenans, à moins que ce ne soient leurs maris, ou leurs amants premiers qui sont à la campagne. Elles ne craignent plus le diable, ni les voleurs, ni le tonnerre, ni le feu, ni de verser en voiture. Leur sensibilité, leur grâce, et la mobilité si agréable de leur esprit s'en vont.» Prince de LigneOeuvres choisies, II, 132-3 (Paschoud) - P.E.
femme-homme n.f. péjor.  CARACT. - DDL 11, 1793 ; absent TLF.
Au 19e :
Add.DDL 15 (1806, Prince de Ligne)
*1892 - «Le troisième sexe se trouve divisé en deux catégories distinctes ... [...] Hommes-femmes, et femmes-hommes, en deux mots composés, voilà le troisième sexe. [...] La femme-homme ne supporte pas ses jupons, et se moque des 'prérogatives' du sexe qu'elle paraît avoir [...] Elle veut la licence (celle des Facultés), la thèse, la toque, l'écharpe législative, et l'Académie !» Le Journ. amusant, 2 juill., 3b-c - G.S.
femme-homme n.f. CARACT. - DDL 11, 1793, Chaumette ; absent TLF.
Au 19e :
Add.DDL 15 (1806, Prince de Ligne)
*1870 - « "La plus célèbre des femmes-hommes d'Albanie est aujourd'hui Mara de Perlatoi. Sous le nom de Pierre, elle porte les armes de son père : à l'âge de dix-huit ans, cette jeune fille changea d'état-civil ; c'était pour elle le seul moyen d'éviter de se marier avec un Turc [...] auquel elle avait été fiancée par son oncle [...]» Almanach du Magasin pittoresque, 21, 56 (1871) - J.Hé.
femme-insecte n.f. HIST. MOEURS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «Le costume classique [...] transforme la danseuse [...] Il crée la femme-insecte, aux membres grêles et élastiques, aux ailes de gaze, à la taille étranglée et la femme-fleur aux pétales mousseux, aux bras fins et souples comme des lianes.» E. Vuillermoz, in R. musicale, déc., 50 - P.E.
femme-juge n.f. DR.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Le lieutenant-gouverneur de l'Illinois vient de signer un Bill établissant une 'Cour de Morale' où cinq femmes-juges siègeront.» L. Chevalier, in La Revue, numéro 9, mai, 123 - P.E.
femme-labyrinthe n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «Je voudrais faire, dis-je, un livre où la femme serait présentée comme un être simple, en opposition avec la femme-labyrinthe de ces dernières années littéraires.» J. RenardJourn., 9 mars, 86 (Gallimard, 1935) - M.C.
femme-léopard n.f. CIVIL.  Dahomey"favorite" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Des choeurs de guerrières répondaient à sa voix, et dans l'intervalle d'une hymne à l'autre les "oiseaux du roi", choisis parmi les musiciens des deux sexes, roucoulaient et gazouillaient à l'envi. Deux de ses femmes-léopards (favorites) l'assistaient dans ses exercices chorégraphiques, assez violens pour le mettre en nage.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.56, 1er mars, 94 - M.C.
femme-oiseau n.f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Une sorte de femme-oiseau, vert métallique, la jambe découverte et nerveuse, traversa le morne salon carré.» ColetteLa Seconde, 139 (Ferenczi) - A.Ré.
femme-prosateur n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «[...] l'apport de Colette dans la littérature française. Aucune des femmes-prosateurs qui l'ont précédée, de Marguerite de Navarre à Mme de Staël et à George Sand, n'ont écrit autrement que des hommes.» B. Crémieux, in NRF, numéro 87, déc., 940 - P.E.
femme-pétomane n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Jamais je n'ai vu tant de poussière que dans ce beuglant... je suis... j'essuie... je suis... (à Blanche) Il faut mentir : pour Dieu !... pour la patrie !... pour Bernard ! (à Madame Bernard) parce que je suis la femme-pétomane G. de TéramondLa Petite Zaza, I, x - B.T.
femme-rose n.f. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «Foin des femmes pléthoriques (la Femme-rose, la Femme-ananas) ; ce qu'il faut, c'est la femme cachée (entendez : docile à l'indiscrétion du seul mari), en un mot la Femme-fraise des bois.» R. BarthesMichelet par lui-même, 134 (Ed. du Seuil) - P.E.
femme-sirène n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «[à la foire de Saint-Cloud] On peut entrer simple spectateur dans la baraque et en sortir montreur de femme-sirène L'Illustration, 26 sept., 203a - G.S.
femme-soldat n.f. MILIT. - DMC, cit. Nouv. obs., 1968 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1918 - «Là se trouvaient les bataillons de choc, surnommés bataillons de la mort, la cavalerie cosaque et même quelques compagnies de femmes-soldats nouvellement recrutées.» R. HervalHuit mois de Révolution russe, 68 (Hachette) - J.S.
femme-taureau n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1943 - «Ce goût de la Femme-Taureau n'a pourtant pas empêché Montherlant de faire la part belle à la midinette.» C. Jacquier, in Poésie 43, numéro 14, mai-juin, 68 - P.E.
femme-tigre n.f. "dans un tableau" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «Bonnard : deux panneaux décoratifs peints sur molleton : un rouge où se tord une femme-tigre ; un blanc de nacre très singulier : tout cela est un peu spécieux, - trop japonais [...]» R. G., in Mercure de France, t.6, déc., 373 - M.C.
femme-torpille n.f. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «[...] du haut de la baraque du pitre, la femme-torpille en jupe courte pailletée, les bras nus croisés sur la poitrine, regardait la dispute. [...] La femme-torpille, affolée, dégringola les marches branlantes de la baraque [...]» Le Journ. amusant , 2 janv., 3a et 3b - G.S.
femme-étoile n.f. HIST. MOEURS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Peut-être, pour les collectionneurs du siècle prochain, les femmes-fleurs et les femmes-étoiles de Grandville auront-elles les mêmes charmes que pour nous les mignonnes coquettes du siècle dernier.» A. AlexandreL'Art du rire et de la caricature, 175 (Libr.-impr. réunies) - P.E.
fleur-femme n.f. littér.  NATURE - absent TLF.
Add.DDL :
*1921 - «[...] de même la fleur-femme qui était ici, si l'insecte venait, arquerait coquettement ses 'styles', et pour être mieux pénétrée par lui ferait imperceptiblement, comme une jouvencelle hypocrite mais ardente, la moitié du chemin.» ProustSodome et Gomorrhe, 6-7 (Livre de poche) - P.E.
fleur-femme n.f. littér. NATURE - DDL 21, 1921, Proust ; absent TLF.
1867 - «[...] la valériane rose [...] Une vraie femme lilliputienne, où je vis l'identité de la fleur et de la fleur-femme [...]» MicheletJourn., III, 472 (Gallimard) - P.E.
garde-femme n. MILIT.  Dahomey- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Une simple palissade, - infranchissable de par la loi, - sépare les deux cours où manoeuvrent l'armée des hommes et celle des femmes. A l'entrée de la seconde cour, on rencontre la khatungan (1), capitaine des gardes du roi Gezo, gardes-femmes qui passent encore aujourd'hui pour les "enfants perdus" de la seconde armée dahomienne. Le casque de cette guerrière émérite "rappelle par sa forme le bonnet d'une cuisinière française" [...] (1) C'est le grade de l'armée féminine correspondant à celui de meu dans l'armée de l'autre sexe.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.56, 1er mars, 89-90 - M.C.
homme-femme n.m. SEXE ET ÂGE  "androgyne" 
1569 - «Atys [...] Au son du Buis par le mont solitaire, / Loing de chateaus, de bourgs & du vulgaire / Erroit suivy (couvert d'estranges peaux) / De ces chatrés homes-femmes troupeaux.» RonsardOeuvres complètes, XV, 180 (Didier) - P.E.
homme-femme n.m. CARACT.  "caractère" 
Aux 19e et 20e- TLF, cit. Proust, 1922 (autre texte).
1804 - «[...] il n'y a que vanité chez les femmes, et il y a beaucoup d'hommes-femmes [...]» StendhalCorresp., I, 108 (Gallimard) - P.E.
1806 - «Il n'y a jamais eu plus d'hommes-femmes, que depuis qu'il y a des femmes-hommes.» Prince de LigneOeuvres choisies, II, 132 (Paschoud) - P.E.
1922 - «Il suffit du reste de se reporter aux quarante premières pages de Sodome et Gomorrhe et au tableau des hommes-femmes d'un mouvement oratoire si ample et si brillant.» R. Allard, in NRF, n° 105, juin, 642 - P.E.
homme-femme n.m. CARACT.  "caractère" - DDL 15, 1569, Ronsard ; TLF, cit. Proust, 1922.
Au 19e :
Add.DDL 15 (1804, Stendhal)
*1875 - «En fait de curiosités, nous sommes à la tête de l'homme-éléphant. Nous avions eu déjà l'homme-chien. Espérons qu'on nous donnera incessamment l'homme-rhinocéros, l'homme-cachalot, l'homme-girafe, l'homme-léopard, etc. Sans parler de l'homme-femme de Dumas fils. J'aimerais mieux qu'on s'occupât de multiplier l'homme-homme. C'est, de toutes, l'espèce la plus rare à une époque [...] où la virilité devient une vertu de plus en plus inconnue. [...] Quant à l'homme-éléphant, dont les affiches ont bien voulu annoncer l'arrivée dans notre capitale, c'est tout simplement un cas médical tout à fait repoussant et beaucoup plus fait pour provoquer la nausée que la curiosité.» Le Journ. amusant, 16 janv., 2a-b - G.S.
*1892 - «Le troisième sexe se trouve divisé en deux catégories distinctes ... [...] Hommes-femmes, et femmes-hommes, en deux mots composés, voilà le troisième sexe. [...] La femme-homme ne supporte pas ses jupons, et se moque des 'prérogatives' du sexe qu'elle paraît avoir [...] Elle veut la licence (celle des Facultés), la thèse, la toque, l'écharpe législative, et l'Académie !» Le Journ. amusant, 2 juill., 3b-c - G.S.
homme-femme n.m. SEXE ET ÂGE  "androgyne" - DDL 15, 1569, Ronsard ; TLF, cit. Proust, 1922.
Au 18e :
1782 - «[...] j'écris pour les hommes-femmes de Paris [...]» MercierTableau de Paris, III, 99 (Amsterdam) - Gohin, 257.
homme-femme n.m. CARACT.  "caractère" - DDL 15, 1569, Ronsard ; DDL 18, 1782, Mercier.
Aux 19e et 20e - TLF, cit. Proust, 1922.
Add.DDL 15 (1804, Stendhal)
*1815 - «J'ai été outragé par ces jeunes gens de bon ton [...] ces hommes-femmes, qui crient à tue-tête qu'il faut pendre les fédérés [...] cette garde immortelle qui a défendu et honoré la patrie.» F.B. Boyer-FonfrèdeInterrogatoire prêté par F.B. Boyer-Fonfrède, 52, Arch. nat., BB 18g72 (Toulouse, Bellegarigue) - J.Hé.
image (être sage comme une -) loc. verb. CARACT. - FEW (4, 565b), 1690, Fur. ; TLF, cit. Balzac, 1850 ; L, DG, GLLF, PR[77], ø d.
1674 - «Pour moi je vous conjure de ne point amener votre petit érourdi de page, à moins qu'il ne soit devenu sage comme une image Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 12 janv., I, 681 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
jolie femme (à la -) loc. adv. CHAPELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «[...] les cornettes sont encore dites à la folle ou à la jolie femme, et se taillent alors dans un morceau carré, d'un tiers d'aune en tout sens, dont les échancrures sont disposées pour faire des mentonnières, auxquelles on ajoute de longues bandes semblables au bonnet (Fig. 24, d).» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 293 (Roret) - M.C.E.
jolie femme (à la -) loc. adv. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «[...] des bandeaux à la jolie femme [...]» Le Moniteur de la mode, 30 avr., 18a - M.C.E.
1869 - «Coiffure à la jolie femme Lar. GDU , planche coiffure, numéro 33 - M.C.E.
messie-femme n.m. VIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Au moment où Lambert-bey et Arlès-Dufour m'avaient invitée à leur banquet, je m'étais rappelé l'irruption d'un Messie-femme un jour à Ménilmontant.» Mme Adam [J. Lamber]Mes Premières armes littéraires et politiques, 124 (4e éd., Lemerre) - J.C.
meubles (mettre [une femme] dans ses -) loc. verb. GALANT. "installer [une maîtresse] dans un logement meublé" - FEW (6/III, 1b), GLLF, v. 1730 ; BEI, 1782, Rétif ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; GR[85], ø d.
1732 - «DESPREZ [...] Un jeune homme [...] se prit de goût pour moi, et je fis la sottise de l'aimer de bonne foi ; il me mit dans mes meubles A.-C. de Caylus (?)Le Bordel, 23 (Pauvert et Terrain vague) - P.R.
petite femme loc. nom. f. GALANT.  PROSTIT.  "femme de moeurs légères" - TLF, cit. Lorrain, 1901.
1898 - «Vous savez, mon vieux Roupy, moi, je n'aime que les petites femmes [...] Toujours le Vieux Marcheur, alors ?» G. de TéramondLa Petite Zaza, I, i - B.T.
remède de bonne femme loc. nom. m. MÉD. POP. - TLF (au plur.), 1797, Sénac de Meilhan ; FEW (10, 236b), GLLF, 1798, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard.
1714 - «[...] des Remedes simples & familiers, que leurs Médecins n'osent souvent leur proposer, ou par crainte de blesser leur vanité & leur delicatesse, ou de passer eux-mêmes pour des Médecins à Remedes de bonnes femmes, car c'est ainsi qu'on les appelle pour les rendre méprisables, quoi qu'il arrive tous les jours, que des malades après avoir usé très-long-tems & inutilement des compositions les plus pompeuses de la Médecine, sont guéris promptement par un remede indiqué par un païsan ou par une femmelette [...]» [N. Alexandre]La Médecine et la chirurgie des pauvres, aij verso (Le Conte) - P.E.
1786 - «Des imprudences dans le régime, des remèdes de bonne-femme, tous plus extravagans les uns que les autres, avoient fait d'une maladie légère dans le principe, une maladie très-grave.» Journ. de méd., mai, 227 - P.E.
siècle-femme n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «On pourrait appeler notre siècle si vanté, un siècle-femme, avec autant de raison qu'il a pris le titre de philosophe [vu sa prédilection pour la littérature romanesque].» J.J. VireyHist. nat. du genre humain, II, 65 (F. Dufart) - J.Hé.
vertu (femme de petite -) loc. nom. f. PROSTIT. "femme de moeurs légères" - TLF (demoiselle de petite vertu), 1909, Martin du Gard ; GLLF, 1964, Rob. ; DEL, DHR, ø d.
• femme de la petite vertu
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1660 - «[...] mesme des femmes de la petite vertu 36 [...] [Note :] 36 Galantes.» A. de Somaize, Les Véritables prétieuses, in MolièreLes Précieuses ridicules, 140 (Genève, DrozMinard, 1973) - P.E.
écrit-femme n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «Colette, style 'd'ambiance' admirable. D'ailleurs, j'aime les écrits-femmes, en général. A choisir entre un écrivain et une écrivaine - à tirage égal, j'hésite rarement.» A. SarrazinLet. à Julien, 7 août, 400 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.