Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme
options d'affichagecatégorie :
mécaniques (rouler des / les -) loc. verb. non conv. CARACT. "en faire accroire" - DFNC, v. 1940 ; DEL, v. 1950 ; GLLF, DArg., 1952, d'ap. Esnault ; TLF, cit. Simonin, 1953 ; BEI, mil. 20e.
1947 - «Ce qu'il pouvait dire à Doblod n'était que propos de voisin de geôle pour tromper leur attente et leur ennui. [...] En taule on appelle ça... rouler des mécaniques.» M. Raphaël, De deux choses l'une, 148 (Éd. du Scorpion) - P.R.
rouler n.m. BASKET-BALL - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] les joueurs, par des dribblings, des roulers, des passes [...] essaient de marquer des points.» Boucher et Cagnon, Le Basket-ball, 9 - IGLF
rouler v.intr. IMPRIM. - FEW (10, 500b), GLLF, 1680, Rich. ; L, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1633 - «Monsieur Rigaud est fort occupé après ses notes sur Tertullien, car il y travaille à mesure que la presse roule.» S. Petit, in Les Correspondants de Peiresc, II, 251 (161) (Slatkine) - P.E.
rouler v.intr. ACTION  "fonctionner" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «La sucrerie roule : partout le bruit, le mouvement, le travail.» Roseval, in Les Français peints par eux-mêmes, Province, III, 286 (Curmer) - P.E.
rouler v.tr. ALP.  "rouler la corde" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «Le moment vient de sortir des neiges et de rouler la corde.» R. alpine, numéro 12, déc., 346 - C.T.
rouler v.intr. ACTION  "bien se passer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. - pour une usine [une sucrerie, aux Antilles] : DDL 18 ("fonctionner"), 1842.
1752 - «A St Pierre [de la Martinique] ce 13 avril 1752. Monseigneur, Tout roule ici assés uniment depuis le départ de M. Hurson sur le pied des ordres qu'il m'a laissé ; il n'y a qu'une petite tracasserie dont je dois vous rendre compte [...]» J. Cazotte, Corresp., 21 (Klincksieck) - P.E.
rouler v.tr. non conv. ACT. OBJET "battre, corriger" - FEW (10, 501b), 1867, Delv. ; TLF, cit. Hennique, 1880 ; DG, ø d 1471, dans GR[85], est erroné ; cf. FEW
1794 - «Grapillard. Oh pour cela c'est une calomnie, car j'y étois, et j'ai bien vu que les députés étoient libres. La mère Dupré. Oui, quand ils étoient entourés de piques et de bayonnettes, quand on leur mettoit le pistolet sous la gorge, quand on les rouloit à coup de pied et à coup de poing, et qu'on les empêchoit, sauf respect d'aller pisser. Grapillard. Mais c'étoit aux mauvais députés qu'on faisoit tout cela.» Jovet, Grande joie de Paris et des départements, de voir le retour des 71 députés (s.l.n.d.) - P.E.
1801 - «POMMADIN. [...] Je vois ce que c'est : vous voulez me rouler. FUMERON, crachant dans ses mains. T'as raison ; tiens ; j'en ai ben envie. POMMADIN, effrayé. Ah ça ! pas de bêtises... Expliquez-vous.» Martainville, L'Intrigue de carrefour, 10 (Barba) - P.E.
rouler v.intr. INTELL. "fig. : - dans l'esprit" - FEW (10, 501b), GLLF, TLF, DHR, 1656, Mol.
1611 - «VICTOIRE. Je me trouve fort confuse, diverses choses me roullent en la fantasie ; une seule me semble pouvoir reüssir, laquelle neantmoins je ne voudroy employer.» P. de Larivey, Le Fidelle, in Anc. théâtre fr., VI, 368 (Jannet) - P.E.
rouler v.tr. MUS. "chanter en roulades" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.- sa voix : TLF, 1666, Boileau ; FEW (10, 501b), Boileau
1546 - «[...] commencerent vne chanson, d'vne voix totalement differente a l'humaine. Premierement a deux, puis a trois, apres a quatre, & finablement a six, en musique proportionnee, auec les foibles prolations d'amour, pauses & souspirs de bonne grace, accompagnez de passages roulez par leurs gorges de Rossignolz [...].» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, 104 v° (Club des libraires de France, 1963) - P.E.
rouler (se -) v.pron. non conv. ACT. OBJET  DÉPLAC. "rouler sur soi-même, sur le sol, au cours d'une lutte" - TLF, cit. Genevoix, 1925.
1792 - «Pendant que je lui parlois ainsi, le bougre de traite qui se sentoit de l'emplâtre que je venois de lui appliquer sur la figure, m'empoigne par derrière nous nous roulons ensemble ; la table, les brocs de vin se renversent...» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], Le Père Duchêne nommé président du club des Jacobins, 3 - P.E.
rouler (se les -) loc. verb. non conv. ACTION "paresser" - GLLF, BEI, DEL, 1916, Barbusse ; TLF, cit. Giono, 1951 ; DEL, ø d.
Compl.DHR (même date, ø réf.)
1901 - «FAINÉANTER [...] Se les rouler [...].» A. Bruant, L'Argot au XXe siècle, 217 - Ch.Be.
*1911 - «Ernest, malade du pouce !... Tableau !... [...] Quoi ! je resterais en tas, moi Ernest ! je me les roulerais sans en fiche une secousse !» N. Casanova, Le Journ. à Nénesse, 202 (Ollendorff) - P.R.
rouler : ça roule loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - TLF, 1859, Goncourt ; FEW (10, 500b), 1867, Delv. ; PR[72], ø d.
1843 - «Ah ' te v'là, petit vieux ?... Eh bien ! ça roule-t-il, les amours ?»Dupeuty, Cormon et Saint-Amand, Le Trombone du régiment, II, vii - B.W.
1859 - «Ça roule : C'est-à-dire je me porte bien [...] Ça roule veut dire aussi : l'affaire est en bonne voie.»Larchey, Les Excentricités du langage - IGLF
rouler avec loc. verb. péjor. PROSTIT. "avoir des relations galantes" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. rouler : TLF, cit. Bourget, 1890).
1882 - «Mais elle, elle s'ennuyait... Elle roulait avec tous les officiers...» Guérin-Ginisty, La Fange, in La Vie pop., 6 août, 371 - R.R.
rouler sa bosse loc. verb. non conv. ACTION "fig. : mener une existence vagabonde, aventureuse" - BEI, 1828, Vidocq ; DEL, cit. Scribe, 1831 ; TLF, 1834, Balzac ; FEW (10, 501b), GLLF, GR[85], 1875, Lar. ; Ls, ø d.
1816 - «Roul' ta bosse, / Petit luron, / Et ris toujours, à pied comme en carrosse ; / Roul' ta bosse [...]» Roule ta bosse, ou conseils à un bossu, in Le Chansonnier de la mère Radis, 37 (Locard et Davi) - P.E.
1823 - «GASPARD [...] aujourd'hui, roule ta bosse ; demain, dans l'infanterie [...]» Ymbert et Varner, Le Faubourien, 30 (Huet) - P.E.
rouler son corps loc. verb. non conv. ACTION "fig. : rouler sa bosse" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «CANDOR. Qui peut t'en avoir tant appris ? THIBAUT. C'est que j'ons un p'tit brin roulé note corps, voyais-vous. CANDOR. Aurois-tu porté les armes ? THIBAUT. Tout à l'encontre : j'avons trop peur du feu. J'nous étions fait porteux d'yau.» Le Sabotier, sc. ii, 5 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
1821 - «LESEC. [...] que je veille ou que je dorme, que je roule mon corps d'un faubourg à un autre, que j'aille au Soleil d'or, au Plat d'étain, au Cheval blanc z'ou à l'Arc-en-ciel, ma tête et mon coeur sont toujours ici.» Francis et Dartois, La Marchande de goujons, 11 (Delaunay) - P.E.
rouler son corps loc. verb. non conv. ACTION "fig. : rouler sa bosse" - DDL 15, 1781 [repris in GR] ; absent TLF.
• rouler son cadavre
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1744 - «LE COCHER. Votre amy ? bon, le diable l'a emporté, il n'y a plus de camarade, la rivière est passée. Depuis six heures que je roulons nos cadavres et que je battons lantifle sur le pavé de Paris, je n'ay encore liché que sept chopines de vin, mes chevaux et moy je ne vivons pas de l'air du temps.» Gallet, in J. Bouché, Gallet et le Caveau, I, 258 (Dentu) - P.E.
1764 - «[...] j'ons roulé assez souvent notr' cadavre ensemble, pour qu' tu m'apprennes ce qui t'a fait avoir une place à Marseille [...]» Amusemens à la grecque, 41 (Cuissart) - P.E.
rouler à sa main loc. verb. CYCL.  "ne pas produire d'effort épuisant" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - Le Soir, 24 juill. - Lapaille, 35.
1965 - Le Peuple, 9 juill. - Lapaille, 35.
sucre (rouler qqn dans du -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : être aux petits soins pour qqn" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1868 - «GABAILLE. Vous attendez M. Bufquin... Il s'agit de le dorloter... de le rouler dans du sucre.» Labiche, Le Papa du prix d'honneur, in Labiche, Théâtre, 667 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.