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approchant (rien d'-) loc. adv. PHRASÉOL. - L, cit. Bossuet ; R, cit. Volt. ; TLF, cit. Martin du Gard, 1940 ; Lex.[75], ø d quelque chose d'- : L, cit. P.L. Courier ; R, PR[77], cit. Courteline ; TLF, cit. Bernanos, 1943 ; GLLF, Lex.[75], cit. Duhamel
1627 - «[...] je n'y trouve d'ailleurs aucun rapport avec la proportion que debvroit avoir avec les autres monnoyes courantes de ce temps là à peu prez, car [...] il n'y a rien d'approchant à cette proportion de poids, non plus qu'à celle de l'alloy, ne à la forme.» PeirescLet., V, 513 (Impr. nat.) - P.E.
1632 - «Au reste les contes dont on m'a jusques icy battu les oreilles de ceste peste sont effroïables, il ne s'est jamais escrit que je sache rien d'approchant, et je ne pense pas que si l'histoire de ses particularitez estoit escrite on le puisse lire sans horreur.» GassendiLet. familières à François Luillier, 38 (Vrin) - P.E.
bon à rien n.m.  péjor.  INJURE - GLLF, TLF, ø d.
1833 - «Comment voulez-vous que ce soit autrement à bord de cette braille à brai, avec un équipage de danseurs et de maîtres d'armes ! Ca sait friser une contredanse au Plaisir de Brest, mais c'est un bon à rien à bord, quand il faut danser sur une vergue et maintenir la propreté, qui est l'âme du vaisseau.» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. IV, ch. 10, 187 - R.R.
demander (ne rien - à personne) loc. verb. ÉVÉN. "ne pas être concerné par ce qui se passe" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1574 - «[...] le premier jour d'Octobre quelque nombre de gens de cheval et de pied, parurent en la plaine sur le chemin, tirans és villages de Sury en Vaux, et Cheveniol, lesquels piaffans et bravans, vindrent jusques au pied des vignes, assez prés de la ville : provoquans et appellans au combat ceux qui se tenans clos et couverts, ne demandoyent rien à personne [...].» J. de Léry, Histoire mémorable du siège de Sancerre, in G. NakamAu lendemain de la Saint-Barthélémy, 203 (Anthropos, 1975) - P.E.
demander : si on te le demande, tu diras que tu n'en sais rien loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour refuser de répondre" - DEL, ø d ; absent TLF.
1894 - «ELLE [...]. - Eh bien, tu ne te couches pas ? LUI. Non. ELLE. - Pourquoi ? LUI. - Si on te le demande, tu diras que tu n'en sais rien Courteline, La Peur des coups, in CourtelineThéâtre..., 36 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
dent (rien à se mettre sous la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. - DELF, cit. L'Epatant, 1908 ; DG, GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
• rien de quoi mettre sous la dent
  - L (pas de quoi -), ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1789 - «Arrive qui piante ; quand je n'aurons plus rin de quoi mettre sous la dent, je mangerons noute main, et je garderai l'autre au lendemain.» Les Trois poissardes, 22 (s.l.n.d.) - P.E.
dent (rien à se mettre sous la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. - DEL, cit. L'Epatant, 1908 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• rien de quoi mettre sous la dent
  - DDL 32, 1789 ; L (pas de quoi -), ø d ; absent TLF.
1690 - FuretièreDict. - R. L. rom., 53, 551.
diable (le - n'y perd rien), diable (le - n'y perd rien pour attendre) loc. phrast. CARACT. "fig." - L, cit. P.L. Courier [1826] ; DG, ø d ; absent TLF.
1792 - «L'imbécille ! il a beau bâtir des châteaux en Espagne, et faire semblant d'être calme au fond du coeur, s'il est vrai qu'il en ait, le diable n'y perd rien ; il éprouve le supplice des scélérats, et il est déchiré de remords.» HébertLe Père Duchesne, n° 173, 5 (EDHIS) - P.E.
1797 - «C'est égal ; alle me le r'vaudra ; l' diable n'y perd rien pour attendre...» Beffroy de ReignyTurlututu, empereur de l'Isle verte, 62 (Moutardier) - P.E.
dire (ce n'est rien de le -, il faut le voir) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour renforcer une affirmation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1784 - «[...] votre air de bonté naïve, qui vous va si bien et vous rend si jolie, que ce n'est rien de le dire, il faut le voir Restif de La BretonneLa Paysanne pervertie, 64 - FXT
dire (ce n'est rien de le -, il faut le voir) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour renforcer une affirmation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
"Par ellipse :" 
1894 - «Ah, l'Hiver ! quel grand mangeur de pauvre monde ; ce qu'il a tôt fait de déquiller les prolos, c'est rien de le dire !» Almanach du Père Peinard, 29 (Papyrus éd.) - P.R.
homme de rien loc. nom. m. INJURE - FEW (10, 286a), GLLF, TLF, 1648, Scarron ; L, cit. Scarron ; R, ø d.
1606 - «[...] j'ay faict chose que tous mes parens ont blasmée, m'accusans de legereté et peu d'esprit, d'avoir espousé un homme de rien, à ce qu'ils disent, qui au premier vent me laissera vefve de luy, et mariée à un perpetuel deshonneur d'eux et de moy.» Les Amoureux brandons de Franciarque et Callixene, 10 (Gay) - P.E.
1619 - «L'habit jamais n'a faict le moine, / Car bien qu'en Roy et bien qu'en Royne / S'habille le comedien, / Cela n'est pas pourtant à dire / Que l'on doive traicter de Sire, / Ou majesté, l'homme de rien C. d'EsternodL'Espadon satyrique, 145 (Fort) - P.E.
livres (faire de 100 sous 4 -, et de 4 - rien) loc. verb. ARGENT  "dissiper son bien" - L, ø d ; absent TLF.
1683 - «Boucard me propose un receveur : il me semble que de cette manière on fait de cent sous quatre livres, et de quatre livres rien ; ne connoissez-vous point cette manière de parler ?» Mme de SévignéLet., à M., Mme de Guitaut , 30 mars, II, 930 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
1690 - «On dit proverbialement en ce sens, qu'un homme fait de cent sous quatre livres, et de quatre livres rien, lorsqu'il perd sur les ventes et achats de ses marchandises, ou qu'il se ruine en pensant faire le bon mesnager.» FuretièreDict.
mains (rien dans les -, rien dans les poches) loc. adv. non conv. PHRASÉOL. - L, GLLF, GR[85], 1869 ; TLF, cit. Vailland, 1945 ; DEL, ø d.
1855 - «PROCOPE [...] Un mandarin passe dans une rue de Pékin ou de Kanton... je touche le bouton de cette porte... il tombe... est-ce que je suis coupable ?... Je n'ai pas d'épées, pas de pistolets, pas de poignards, rien dans les mains, rien dans les poches...» Monnier et MartinAs-tu tué le mandarin ?, 7 (M. Lévy) - P.E.
mine de rien (sans faire -) loc. phrast. non conv.  CARACT. - FEW (20, 13a), GLLF, 1949, Lar. ; DELF, 20e ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1619 - «[...] bien que pour marcher à grands pas il eust aduantage sur moy, ie courus apres neantmoins sans faire mie [sic] de rien que ie n'eusse l'occasion telle que ie la demandois.» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman]Le Gueux, I, 269 (De la Mare) - P.E.
*1774 - «FRANCOEUR. [...] tout en vuidant mon sac sous les fourneaux, j'écoute sans faire mine de rien [...]» Le Cri du coeur, 9 (Cailleau) - P.E.
moins que rien loc. nom. m. non conv.  INJURE - TLF, cit. Maran, 1925 ; GLLF, 20e ; R, PR[77], ø d.
*1943 - «Il y a les journaux locaux, régionaux. Les hebdomadaires 'littéraires'. Les journaux qui vous expliqueront que [...] MM. Valéry, Giraudoux, Gide et Malraux sont des moins-que-rien, des paltoquets et des usurpateurs.» Cl. Roy, in Poésie 43, n° 14, 58 - P.E.
moins que rien loc. adj. VALEUR "insignifiant" - FEW (6/II, 128b), GLLF, DEL, 1538, Est. ; G, D'Aub. ; GR[85], cit. La Bruyère ; L, TLF, ø d.
1531 - «Appaise toy, viateur esploré, / Recongnoissant ce qu'avois ignoré, / Car telz honneurs, dont tous voz cueurs sont plains, / Et pour lesquels me regretes et plains, / Sont moins que riens en l'estat où je suis [...]» A. HéroetOeuvres poétiques, 111 (Droz) - P.E.
monde (pour rien au -) loc. phrast. PHRASÉOL. - GLLF, 1690, Fur. ; FEW (6/III, 218b), 1694, Acad. ; DELF, fin 17e ; TLF, cit. Larbaud, 1911 ; L, DG, ø d ; R, cit. Mauriac ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1634 - «pour rien au monde je ne voudrois avoir esté cause qu'il vous en arrivast du deplaisir, comme cez gens là [les Tunisiens] ne prennent que trop facilement des ombrages sur des piedz de mouche, ne cherchent que des pretextes à tort ou travers pour rançonner ou mesfaire à un Chrestien.» PeirescLet., VII, 118 (Impr. nat.) - P.E.
perdre pour attendre (ne rien -) loc. verb. non conv.  ÉVÉN. - TLF, 1835, Acad. ; L, PR[72], GLLF, ø d.
Add.DDL
*1836 - «Attendre /on ne perd rien pour - / [...]» LandaisDict.aussi dans Complément Acad., 1842.
perdre pour attendre (ne rien -) loc. verb. non conv.  ÉVÉN. - TLF, 1835, Acad. ; L, PR[72], GLLF, ø d.
• ne pas perdre pour attendre
 - absent TLF.
Add.DDL
*av. 1861 - «Depuis un an, je me suis mis en campagne pour trouver un mari à Camille, et, d'aujourd'hui seulement, j'ai réussi. - Que dites-vous ? - Que vous N'AVEZ PAS PERDU POUR ATTENDRE Scribe, in Lar. GDU (1866)
*1902 - «[...] mais il ne perdra pas pour attendre : c'est du bien de chez lui ; ça lui reviendra [...]» P. VeberLoute, 111, vi - E.S.
perdre pour attendre (ne rien -) loc. verb. non conv.  ÉVÉN. - TLF, 1835, Acad. ; DDL 5, 1836, Landais ; L, GLLF, DELF, 1868 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1748 - «Monsieur, vos 5 poulardes surmontées d'un gros chapon, étoient d'une délicatesse à n'y rien souhaiter ; et quelles qu'ayent pû être leurs aînées que vous vantez si fort, et que la durée des pluyes vous a contraint de manger, nous n'avons assurément rien perdu pour attendre PironLet. à Jean-François Le Vayer, 9 (Gaultier et Thébert) - P.E.
v. 1756 - «[...] j'ai tout lieu de l'espérer, je ne perds rien pour attendre Jerosme Cocher, 2 (s.l.n.d.) - P.E.
1797 - «TURLUTUTU, affectant un grand sang-froid. C' n'est rien que c'te petite colère-là ; faut mépriser ca... Quand on est grand par le rang, n' faut pas être petit par le coeur... (à part). C'est égal ; alle me le r'vaudra ; l'diable n'y perd rien pour attendre ...» Beffroy de ReignyTurlututu, empereur de l'Isle verte, 62 (Moutardier) - P.E.
1816 - «[...] il va leur descendre une bouteille d'un vieux Cognac qui n'a pas son pareil, même à l'hôtel des Américains, et ces messieurs ne perdront rien pour attendre [H. Guillot]L'Indiscret conteur des aventures de la garde nationale de Paris, 31 (L'Auteur) - P.E.
perdre pour attendre (ne rien -) loc. verb. non conv.  ÉVÉN. - TLF, 1835, Acad. ; DDL 5, 1836, Landais ; L, GLLF, DELF, 1868 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
• ne pas perdre pour attendre
 - DDL 5, av. 1861, Scribe ; absent TLF.
1756 - «NICAISE sautant. Je n'aurai pas perdu pour attendre, vantez.» VadéNicaise, 62 (Duchesne) - P.E.
peu (si - que rien) loc. adv. MESURE - GLLF, av. 1660, Scarron ; L, FEW (8, 52b), Scarron ; DG, ø d ; TLF, cit. Ambrière, 1946 ; R, Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
*v. 1615 - «[...] ce seroit pour eux le partage des Caddez de Bretagne, si peu que rien Les Grans jours d'Antitus, Panurge, Gueridon et autres, 5 (s.l.n.d.) - P.E.
*1617 - «La gorge de natte roussie, / Gorge de grillade sans pair ; / Tous os, si peu que rien de chair [...]» SigogneOeuvres satyriques, 155 (Bibl. des curieux) - P.E.
*1633 - «[le poisson] est tout corrompu ou salé à demy, et noz rivières ou plustost nos torrentz d'allentour nous en fournissent si peu que rien. Avec cela les oeufs et toutes sortes de laictages ne nous sont pas moins défendus que la chair. Jugez doncques si parmy nous le caresme ne doibt pas estre austère.» GassendiLet. familières à François Luillier, 85-86 (Vrin) - P.E.
peu (si - que rien) loc. adv. MESURE - DDL 19, v.1615 [repris in GR] ; GLLF, av.1660, Scarron ; FEW (8, 52b), DEL, Scarron ; TLF, ø d.
1531 - «Intra modum [...] Id est minus quàm modicé. Si peu que rien R. EstienneDictionarium, 432 v° - P.E.
rien (... et -, c'est la même chose) loc. phrast. non conv. VALEUR - L, ø d ; absent TLF.
1761 - «MERCURE. Tout ce que tu diras aujourd'hui là-dessus, & rien, c'est la même chose...» GirauldEssai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 140 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
rien (... et -, c'est tout un) loc. phrast. non conv. VALEUR - BEI, 1690, Fur. ; L, ø d ; absent TLF.
1579 - «JAQUET. Je sçay bien maintenant comme il me faut gouverner, mais tout cela et rien m'est tout un. THOMAS. Pourquoy ? JAQUET. Pource que je le pense tant sot qu'il ne cognoistra si je suis son amoureuse ou non.» P. de LariveyLe Laquais, 134 (Nizet, STFM) - P.E.
1619 - «Je donne des brocards, je m'appelle coquin ; / Je leur fay les doux yeux, je fay de l'arlequin ; / Je dis le petit mot, en terre je me veautre ; / Je veux joüer pour l'une et parier pour l'autre. / Mais tout cela et rien, c'estoit presque tout un : / Je n'estois à la fin qu'un facheux importun [...]» C. d'EsternodL'Espadon satyrique, 45 (Fort) - P.E.
v. 1624 - «CLAUDE. Monsieur, mon amy, tout cela et rien c'est tout un, votre Latin n'emplit point ma bourse et m'ecorche les oreilles. A Dieu.» Les Ramonneurs, 104 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
1672 - «ANGELIQUE. Ah ! Que pour mon dessein j'ai mal pris mes mesures. / Avecque son épée il blessera quelqu'un. L'ESPERANCE. Bon, son épée, & rien, Madame, c'est tout un. / Vous verrez là-dessus son attente trompée ; / J'ai tantôt fait river le bout de son épée.» Montfleury, La Fille capitaine, in MontfleuryThéâtre, II, 366 (Compagnie des libraires) - P.E.
rien (avec - on n'a -) loc. prov. ARGENT  PROVERBE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «Mlle Pincemiette. Que veux-tu z'y faire, avec rien on n'a rien, et c'est un trafic que l'argent à Paris.» Moeurs parisiennes. Un lundi à la barrière du Mont-Parnasse, 5 (Herhan) - P.E.
rien (de -) loc. non conv. POLITESSE "pour répondre à un remerciement" - L, FEW (10, 286a), GLLF, 1870 ; TLF, cit. Littré ; GR[85], ø d.
1784 - «LA FRANCE. Quand la finirons-nous ? Madame HUBERT. Eh, mais ! l' plutôt possible, / Et pour vous, en rentrant, j' vas m'employer encor. LA FRANCE. Que d'obligations ! Madame HUBERT. De rien ; mais bien sensible / A votre politesse.» DesforgesL'Epreuve villageoise, 47 (Prault) - P.E.
rien (en/dans un - de temps) loc. adv. non conv. TEMPS - FEW (10, 286a), GLLF, BEI, 1867, Delv. ; TLF, cit. Zola, 1877 ; GR[85], cit. Aragon ; DEL, ø d.
1831 - «MAURICE [...] Je l'amène à la bicoque ; en un rien de temps, c'est fini !» Duvert et HenryLe Fils du colonel, 22 (Barba) - P.E.
1841 - «LA MERE CAMUS, en dehors. Pardon, excuse, Madame... je vous prenais pour la bonne du premier... Ne vous impatientez pas, je suis à vous dans un rien de temps. LA COMTESSE. J'attendrai, Madame.» Dumanoir et BrisebarreMme Camus et sa demoiselle, 7a (Impr. Lacombe) - P.E.
rien de fait (y a -) loc. phrast. non conv. RELAT. "pour marquer qu'on ne souhaite pas s'engager ou qu'on n'a pas encore décidé de s'engager dans une affaire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1888 - «- Des fiflots ? Y a rien d'fait ! j'travaille pas dans c'te partie-là !» Courteline, Le Train de 8 h 47, in CourtelineThéâtre..., 636 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
rien pour rien (n'avoir -) loc. verb. non conv. ARGENT - R, PR[77], ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1816 - «Comme nous n'avions pas d'argent, il nous fallut aviser aux moyens de nous en procurer, afin de pouvoir vivre, car à Paris, comme ailleurs, l'on n'a rien pour rien Hist. et aventures de Cadet l'Argoté, 5 (Sétier) - P.E.
rien pour rien (n'avoir -) loc. verb. non conv. ARGENT - DDL 19, 1816 [repris in GR] ; absent TLF.
1782 - «NICODEME [...] Oui, c'est le pus court. Ça me coûtera quelque chose ; mais on n'a rien pour rien [Guillemain], Le Faux talisman, in Recueil gén. des proverbes dramatiques, XV, 109 (A Londres) - P.E.
rien pour rien (ne faire -) loc. verb. ARGENT - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1619 - «L'on ne fait rien pour rien, et, pour l'odeur du gain, / Le manoeuvre subtil prend l'outil en la main.» C. d'EsternodL'Espadon satyrique, 7 (Fort) - P.E.
1644 - «Les gueux mesmes qui n'ont rien ne font rien pour rien Le Vagabond, 114 (Villery) - P.E.
rien pour rien, tout pour argent loc. prov. ARGENT  PROVERBE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1610 - «[...] il rendoit la pareille pour néant contre vos maximes : Rien pour rien, tout pour argent Béroalde de Verville, Dessein, in Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, I, 57 (Delarue) - P.E.
rien que ça loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - R, GLLF, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d rien que cela : L, GLLF, fin 17e, Mme de Sév.
1792 - «ARLEQUIN, déployant la lettre écrite sur le plus grand papier. Rien que ça ? GILLES. Pas davantage. ARLEQUIN. Mais c'est le Logographe ?» Radet, Desfontaines, BarréArlequin afficheur, 28 (Brunet) - P.E.
1804 - «ALI. Ah ! ah ! vous êtes donc de Paris. CADET. Oui, j' suis né natif des Innocens, et quand à Grignardet, il est du pays des huîtres. ALI. Quel est ce pays ? CADET. Ce n'est que Cancale, rien que çà Bosquier-GavaudanCadet Roussel chez Achmet, 5 (Cavanagh-Barba) - P.E.
1804 - «LANGUILLE. [...] secrétaire du Gymnase de Fortoison, rien que çà, mon ange, rien que çà DuvalLanguille de Melun, 15 (Cavanagh) - P.E.
1826 - «HYACINTHE. soupirant. Des Batignolles à la barrière des Martyrs, rien que ça Gabriel et BrazierLes Alsaciennes, 26 (Hautecoeur-Martinet) - P.E.
1839 - «[...] un filleul d'ambassadeur qui voulait m'emmener dans sa voiture, rien que ça M. Alhoy, in Le Musée pour rire, numéro 52 - P.E.
rien-ne-vaut n.m. INJURE  "vaurien" - FEW (14, 133b ; riennevault), 1534, Rab. ; Hu, Anc. poésies fr.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
v. 1530 - «Va donc resveur, yvrongne, rien-ne-vault [...]»Le Vin du notaire, in Anciennes poésies fr., 12, vers 10 (Daffis, 1875) - J.S.
vaurien, DDL 7.
rien-être n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «L'amour de vivre ne survit pas à la vie ; et il ne pouvait même plus concevoir l'espérance de renaître, tant ce qu'il avait eu de l'homme s'était évanoui dans la nonchalance ignominieuse du rien-être Jean qui passe, Le Perroquet, in La Vie pop., 9 avr., 98 - R.R.
transcendant (n'avoir rien de -) loc. verb. non conv.  VALEUR - TLF, ø d.
1938 - «En dehors de deux solos de ténor d'Eddie Miller les improvisations n'ont rien de transcendant, mais il nous faut aimer la flamme avec laquelle ces deux classiques sont joués.» Ch. Delaunay, Les disques hot, in Cahiers du Sud, n° 208, n.p - P.E.