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précieux-ridicule n.m. CARACT.  EXPRESS. "/pour désigner une personne qui use de manières et d'un langage affectés/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.sens abstrait : L, cit. Marmontel
1687 - «C'est faire le pédant, que de vouloir faire le docte ; c'est être prétieux-ridicule, que d'affecter tous les mots nouveaux, de flatter sa voix & sa prononciation, de faire des grimaces, des roulemens d'yeux continuels pour exprimer les choses les plus ordinaires [...].» Bellegarde, Réflexions sur ce qui peut plaire ou déplaire dans le commerce du monde, 185 (Seneuze) - P.E.
ridicule n.m. ACCESS.  "petit sac" - FEW (10, 330b), BW6, 1799 ; ND4, 1801, Mercier ; L, cit. Decourchamp ; TLF, cit. Littré ; DG (néol.), ø d.
1798 - «[...] des rubans jaunes, des chapeaux à la Turque, des bonnets à la Titus, des ceintures à la Comète, et des ridicules dans le dernier goût.» Léger, Chazet, Buhan, Il faut un état, 18 (Paris) - P.E.
1799 - «Aujourd'hui ce n'est plus une balantine, c'est un ridicule. La mode a des ailes plus rapides que le tems.» Le Spectateur du Nord, X, 327 - P.E.
*1800 - «Deux ou trois journaux se sont amusés à répéter l'un après l'autre l'aventure d'un ridicule volé sur le Pont-Neuf, dans lequel se trouvait une somme d'argent assez forte.» Journ. du soir, numéro 91, 10 prairial an 8, 3 - P.E.