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radicalité n.f. PHILOS. - TLF, cit. Baudelaire, 1857.
Au 20e :
1969 - «Ne pourrait-on entendre, souvent même chez Heidegger, à suivre sa démarche dans l'insistance de ses tours et détours, dans la prétention d'humble infaillibilité qui refuse de s'expliquer sur ses coups d'audace mais qui n'a pas limité sa visée d'essentialité, de radicalité, d'extrémité, ne pourrait-on entendre, transposé, le ton théologique ?» R. Lacôte, in Les Let. fr., 17 sept., 10 - AFC
1976 - «Par sa 'radicalité' aussi (qu'a soulignée si opportunément Claude Lefort au récent colloque de 1956) : sans se conformer aux perspectives réformistes des nouveaux communistes, la révolution hongroise visait, elle, à la destruction de l'Etat-parti ou, ce qui est la même chose, du parti érigé en Etat.» P. Kende, in Le Monde, 23 oct., 7 - AFC
1977 - «[...] si les intellectuels se sentent aujourd'hui mal à l'aise dans le grand mouvement populaire qui rejette le pouvoir, c'est qu'ils ont fait toutes ces découvertes de manière presque clandestine, parfois honteuse, laissant aux jeunes philosophes dits 'nouveaux' le soin d'une radicalité un peu luxueuse : les vérités sanglantes s'aplatissant et se banalisant dans de méritoires exercices de haute école pour normaliens super-doués.» J. Daniel, in Le Nouv. Observateur, 6 juin, 32 - AFC
1986 - «Rimbaud, Mallarmé, ne sont pas [...] montés l'un contre l'autre (selon la mesure incertaine d'un partage des radicalités).» La Quinzaine littéraire, n° 467, 16 juill., 15 - K.G.