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demi-quartier n.m. URB. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1846 - «Lorsqu'on passe en cabriolet le long de ce demi-quartier mort [...] l'on se demande qui peut demeurer là.» BalzacLa Cousine Bette, XVII, 66 (Conard) - J.H.-P.W.
maître d'hô loc. nom. m. abrév.  de maître d'hôtelarg.  ARG. CAFÉS  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1975 - Sandry et CarrèreDict. de l'arg. mod., 439 (11e éd.) - K.G.
maître d'hôtel (à la -) loc. adj. CUIS. "au beurre manié de fines herbes, avec un jus de citron ou un filet de vinaigre" - TLF, cit. Brillat-Savarin, 1825 ; FEW (4, 495b), 1855 ; GR[85], ø d.
1803 - «La cuisine s'est emparée de ce poisson [le maquereau] pour en varier les apprêts, et quoique celui à la maître-d'hôtel, c'est-à-dire, cuit sur le gril dans un papier gras, fendu par le dos, et farci d'un bon morceau de beurre frais manié de fines herbes soit le plus en usage [...].» Almanach des gourmands, 1, 99-100 - P.R.
1808 - «Des perches à la Maître-d'hôtel [...]. Des haricots blancs à la Maître-d'hôtel Grimod de La ReynièreMan. des Amphitryons, 110 et 113 (A.M. Métailié, 1983) - P.R.
maître d'hôtel (à la -) loc. adj. CUIS. "au beurre manié de fines herbes, avec un jus de citron ou un filet de vinaigre" - TLF, cit. Brillat-Savarin, 1825 ; FEW (4, 495b), 1855 ; GR[85], ø d.
• maître d'hôtel
  n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1807 - «Une Maître-d'hôtel cuite est une excellente sauce blanche, faite avec du beurre extrêmement frais, et à laquelle on ajoute des fines herbes, et l'expression d'un jus de citron.» Almanach des gourmands, 5, 303 - P.R.
maître de chambre loc. nom. m. RELIG.  "huissier" - FEW (6/I, 37b), 1690, Fur. ; L, ø d ; absent TLF.
1676 - «[...] son oncle, c'est-à-dire un autre que celui qui était du défunt pape, est maître de chambre de ce nouveau pape Odescalchi.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 2 oct., II, 216 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
maître de forges loc. nom. m. MÉTALL.  MÉTIER "personne qui dirige une fonderie" - GR[85], cit. Buffon [av. 1788] ; GLLF, 1882, Ohnet ; TLF, cit. Barrès, 1907-08 ; L, ø d.
1669 - «Talon a fait partir des gens jugés capables de travailler utilement a la decouverte des mines de cuivre. Le Maistre de forge qu'il a amené avec luy cette année, agit fortement pr. descouvrir l'abondance de celles de fer qui se trouvent audessus et audessous de Quebec.» Québec, Archives nationales du Québec, Archives des colonies, Correspondance générale (Canada), vol. 3, f° 41 - TLFQ
*1807 - «S'il en est ainsi, quel parti la cour de Versailles aurait pu retirer de la mine de fer découverte aux Trois-Rivières, à la superficie de la terre et de la plus grande abondance ! On n'y fit d'abord que des travaux faibles et mal dirigés. Un Maître de forge, arrivé d'Europe en 1739, les augmenta, les perfectionna.» Le Courrier de Québec, 18 avr., 123 (Québec) - TLFQ
maître de soi (être -) loc. verb. CARACT.  POUVOIR "se dominer" - DHR, 1538 ; GR[85], cit. Corn. ; TLF, cit. Ponson du Terrail, 1859 ; DEL, cit. Stendhal.
1531 - «IMPOS, impotis [...] Qui nest point maistre de soy, ne de son entendement. Hors du sens.» R. EstienneDictionarium, 388 v° - P.E.
maître Jacques loc. nom. m. MÉTIER "factotum" - GR[85], 1866 ; FEW (5, 9a), 1867 ; TLF, cit. Huysm., 1895.
1776 - «Premierement, je fus Domestique, autrement dit Maître-Jacques d'un ancien Officier qui avoit une confiance aveugle en moi [...].» La Confession publique du brocanteur, 26 (A Amsterdam) - P.E.
maître mot loc. nom. m. EXPRESS. - PR[67], ø d ; absent TLF.
• maître-mot
 
1957 - «On en parlait souvent, de la retraite, et comme d'une opération de haute magie, qui transforme un maître d'école en rentier. La retraite, c'était le grand mot, le maître-mot PagnolLe Château de ma mère, 344 (Livre de poche, 1958) - R.R.
maître à penser loc. nom. m. INTELL. - TLF, cit. Sainte-Beuve, 1853 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1930 - «En Espagne, on ne m'a parlé de M. d'Ors qu'avec certains sourires. Il en est venu tout exprès pour être un de nos ' maîtres à penser', car il paraît que nous en manquons.» C. MauclairLes Métèques contre l'art fr., 188-9 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
maître ès basket loc. nom. m. BASKET-BALL - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «L'absence des baltes, les maîtres ès basket en Europe, se fit lourdement sentir.» Almanach de Miroir Sprint 1947, 50a - G.S.
maître-chanteur n.m. d'apr. all.  sur MeistersingerMUS. - TLF, 1842, Compl. Acad. ; DHR, 1846 ; FEW (6/I, 42a), 1873, Lar. ; GLLF, ø d.
• maître-chantre
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1740 - «Depuis Charlemagne on a vu succéder aux Bardes un autre genre de Poëtes appellés Meistre Langer [sic], c'est-à-dire Maitres-Chantres, ou Phonasques [...]» L. RiccoboniRéflexions hist. et critiques sur les différens théâtres de l'Europe, 157 (Amsterdam) - P.E.
maître-chanteur n.m. d'apr. all.  sur MeistersingerMUS. - TLF, 1842, Compl. Acad. ; DHR, 1846 ; FEW (6/I, 42a), 1873, Lar. ; GLLF, ø d.
1786 - «Sous le nom de Meistersingers, maîtres Chanteurs [...]» M. HuberChoix de poésies allemandes, I, xix (Humblot) - P.E.
maître-grimpeur n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1886 - «M. Leslie Stephen appelait les Alpes le champ d'exercice et de divertissement (play-ground) de l'Europe. Il aurait pu ajouter que, dans ce colossal gymnase, il y a telle division plus spécialement destinée aux débutants, telle autre aux maîtres-grimpeurs et aux amateurs de première force : celle-ci, c'est le massif du Pelvoux.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1885, 509 (Paris) - C.T.
maître-skieur n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Les soussignés, maîtres-skieurs de l'Arlberg, qui admirons et estimons Allais, le classons sans discussion dans l'élite des skieurs internationaux et déclarons que son style et sa technique ne peuvent en aucun cas être comparés à ceux de Tony Ducia, dont la classe est très inférieure.» La R. du ski, n° 3, mars, 95 - C.T.
1936 - «Cependant la protestation des 'maîtres-skieurs' de St-Anton, elle aussi, ne reste pas dans une mesure rationnelle.» Ski-Sports d'hiver, n° 38, mars, 192 - C.T.
maître-ès-fart n.m. plais. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «Dans un giclement de neige, le Suisse Jean de Tolédo, grand maître ès-fart, passe en bolide les portes 3 et 4. Il s'enfile dans le goulet de l'arrivée, avec un style impeccable. Son temps, de 1 min. 57 secondes est splendide. Brocardi et Terray devront s'employer à fond.» La R. du ski, n° 6, juill., 134 - C.T.
mur maître loc. nom. m. CONSTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «[...] le collectif entraîne une économie de toiture, de murs maîtres, etc. [...]» Le Figaro, 21 déc., 5 - D.J.
pioletier (maître -) loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Le poids du piolet peut varier extrêmement [...] selon qu'il s'agit de piolets de dames ou de guides ; par contre, la répartition de ce poids repose sur des principes absolument stables. Si la tête est trop pesante, elle entraîne celui qui taille ; si elle se trouve trop légère, elle augmente d'autant l'effort à donner ; un maître pioletier seul est apte à répondre d'une manière satisfaisante à ces lois de l'équilibre.» Echo des Alpes, numéro 3, 89 - C.T.
quartier (ne pas/point faire de -) loc. verb. ACT. OBJET "fig. : traiter sans ménagement" - GR[85], cit. La Bruyère, 1686 ; DEL, BEI, 17e ; L, cit. D'Alembert, 1765 ; absent TLF.
1654 - «[...] ie me promettois [...] qu'elle se pourroit deffendre de la vehemente critique de ceux qui ne font iamais de quartier, & qui auec tout leur grand sçauoir, ne voudroient peut-estre pas y auoir touché du bout du doigt [...]» M. de Marolles, Préf., in ProperceLes Oeuvres, f° 7 v° (De Luyne) - P.E.
quartier-maître n.m. MAR. - TLF (quartier maistre), 1643, Fournier [d'apr. DDL 20] ; BW5, DG, FEW (16, 428b), ND3, 1670 ; L, PR[73], ø d. cartier maistre : TLF, av. 1637 [d'apr. DDL 20].
*1650 - «Et semblablement avant partir, les maîtres, contre-maîtres et quartiers-maîtres desdits navires, seront tenus bailler audit greffe de l'amirauté du lieu d'où ils partiront, les noms, surnoms et demeures de ceux de leur équipage, sans en celer aucun [...]» Déclaration, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XVII, 200 - P.E.
quartier-maître n.m. MAR. - TLF (quartier maistre), 1643, Fournier ; DDL 12, 1650 ; DG, FEW (16, 428b), R, GLLF, BW6, ND4, 1670 ; L, ø d ; PR[77], cit. Loti ; Lex.[75], cit. Vailland.
• cartier maistre
 - TLF, av. 1637, Beaulieu.
av. 1637 - Beaulieu, Mém., 71, in Fr. mod., XXVI, 56b (1958) - R. L. rom., 42, 452.
quartier-maître n.m. MAR. - TLF (quartier maistre), 1643, Fournier ; DDL 12, 1650 ; DG, FEW (16, 428b), R, GLLF, BW6, ND4, 1670 ; L, ø d ; PR[77], cit. Loti ; Lex.[75], cit. Vailland.
1643 - Fournier, Hydrographie, 12, in Fr. mod., XXVI, 56b (1958) - R. L. rom., 42, 452.
quartier-maître n.m. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «Les petites filles de quatre à treize ans porteront beaucoup le costume marin dit le quartier-maître se composant d'une jupe plissée tout autour à larges plis plats, d'une veste droite à boutons d'or, ouvrant sur un jersey à raies, ou sur une chemisette de serge, et complétée par le grand col carré en toile bleue.» La Mode illustrée, 342 - A.Ré.
sans-quartier n.m. CRIMES - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Santerre, le gros maître brasseur, aussi maladroit là que plus tard à Chollet, à Coron, en Vendée, les [les Tuileries] avait, il est vrai, visitées à la tête des sans-quartier du faubourg Saint-Antoine, qui furent d'assez facile composition, ces dupes-là, pour en déloger aussitôt que Capet, peu fâché d'en être quitte à si bon compte, eut coiffé le bonnet rouge de l'égalité [...]» CladelN'a qu'un oeil, 305-6 (Lemerre, 1887) - J.H.