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beurre (au prix où est le -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - BEI, fin 19e ; GR[85], cit. Daninos, 1960 ; TLF, ø d.
1833 - «Mais je m'aperçois, il est vrai un peu tard, que je bêtifie solidement. Voyons, voyons, hum, hum... Mais c'est que cela n'est pas facile d'être sérieux au jour d'aujourd'hui, et surtout au prix où est le beurre, alors voilà que je recommence.» J. Pradier, Corresp., I, 294 (Droz) - P.E.
1870 - «Les Carthaginois sont des banquistes ! N'échangez rien du tout ! Au prix où est le beurre, Rome a tout à perdre à écouter ses ennemis.» A. Bapaume, La Rome tintamarresque, 50 (Dentu) - P.E.
demi-gens de qualité loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1691 - «[...] secouer la pudeur de ces demi-gens de qualité qui commencent à se donner au public.» Regnard, La Coquette, III, 3, in Gherardi,  Théâtre ital., III, 188 (1741) - J.K.
distribution des prix loc. nom. f. ENSEIGN. "remise des prix, à la fin de l'année scolaire, aux meilleurs élèves" - L [1864], ø d ; TLF, cit. Sartre, 1949 ; GR[85], cit. Aymé, 1949 ; GLLF, ø d.
1732 - «C'était la distribution des prix, car Thomas de La Fuente, pour rendre la fête plus solennelle, avait fait composer tous ses écoliers, tant externes que pensionnaires, et il devait ce jour-là donner à ceux qui avaient le mieux réussi des livres achetés de ses propres deniers à Ségovie.» Lesage, Hist. de Gil Blas de Santillane, 624 - FXT
1804 - «L'on a tellement perdu à Paris l'habitude des Goûters, qu'ils ne se retrouvent plus, même aux thèses ni aux distributions de prix des pensionnats.» Almanach des gourmands, 2, 56 - P.R.
distribution des prix loc. nom. f. ENSEIGN. "remise des prix, à la fin de l'année scolaire, aux meilleurs élèves" - DDL 44, 1732, Lesage ; DHR, 19e ; TLF, cit. Sartre, 1949 ; GLLF, ø d.
• distribution du prix
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1661 - «Je gaignay tout soudain la porte du collège des Jésuites, / Et ne vis, en aucune sorte, / La Distribution du Prix : / Mais j'ay d'un sçavant Homme apris / Qu'un Enfant de haute naissance / Fils d'un Grand Escuyer de France, / Et, déja, plein d'entendement, / En eut un glorieuzement [...].» J. Loret, La Muze historique, 397b (Daffis, 1878) - P.E.
doux (dans les prix -) loc. adv. ARGENT COMM. - TLF, 1867, Goncourt ; DG, PR[72], GLLF, ø d.
Add.DDL
*1879 - «[...] on m'a presque rit [sic] au nez lorsque je cherchai quelque chose dans les prix doux 16 à 20 frs.»V. Oldfield, let. à Vallès, 6 févr., 226 (Delfau) - J.Q.
doux (dans les prix -) loc. adv. ARGENT COMM. - TLF, cit. Goncourt, 1867 ; DDL 6, 1879, Oldfield ; DG, ø d ; R, cit. Sartre ; GLLF, PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1859 - «Si ce grog laisse à désirer, M. Cocodès s'écriera avec la voix de feu Sainville : Pour mauvais, il est mauvais ! D'une chose exécrable, il dira : C'est dans les prix doux. Ou bien : Bah ! à la campagne!» Monselet, Le Musée secret de Paris, 129 (M. Lévy) - P.E.
doux (dans les prix -) loc. adv. ARGENT COMM. - DDL 19, 1859, Monselet [repris in GR] ; TLF, cit. Goncourt, 1867 ; GLLF, ø d.
1855 - «ROSALBA. Combien que vous le vendez ? Mme DERECHANGE. Ah ! c'est dans les prix doux... cent francs.» Cogniard frères et Bourdois, Le Monde-camelotte, 7a (Magasin théâtral) - P.E.
doux (prix -) loc. nom. m. ARGENT  COMM. "prix modéré" dans les prix doux : DDL 38, 1855 ; GR[85], 1859 [d'ap. DDL 19] ; TLF, cit. Goncourt 1867 ; GLLF, ø d.
1808 - «[...] des prix assez doux, une attention suivie à bien servir les acheteurs [...] voilà ce qui distingue ce nouvel établisement [...].» Grimod de La Reynière, Man. des Amphitryons, 175 (A.M. Métailié, 1983) - P.R.
prix n.m. SPORTS "épreuve, compétition" - FEW (9, 371ab ; jeux de prix), 1538, Est. ; absent TLF.
• pris
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1511 - «Et contenoient iceulx pris ou spectacles pluiseurs manieres d'exercices qui en langue grecque s'appellent agons, c'est à dire tournoyz, si comme la course en l'estade, le gect de barre, la sagittation, la force de soubstenir pesanteur, l'industrie de bien chevaucher et contourner chariotz et chevaux, et la palestre, c'est à dire la luitte ou le jeu des barres en laquelle les champions estoient tous nudz, oinctz seullement de huille d'olive pour eviter la prinse.» Lemaire de Belges, Les Illustrations de Gaule et Singularitez de Troye, I, 37, 85 (Droz) - R.V.
prix (à - d'argent) loc. adv. ARGENT "avec de l'argent" - FEW (9, 371a), GLLF, 1660, Boileau ; TLF, cit. Barante, 1821-24 ; GR[85], ø d.
1559 - «Mais cela ne s'entend pas des mariages forcez, ny qui se font a prix d'argent, et qui sont tenuz pour très approuvez, depuis que le pere et la mere y ont donné consentement.» Marguerite de Navarre, Heptaméron, Appendice, 1124 - FXT
1601 - «[...] volontaires, qui sont de plusieurs sortes, comme ceux qui jouent à trois dez, ou vendent a prix d'argent leur liberté, comme jadis en Allemagne, et encore maintenant en la chrestienté mesme [...].» P. Charron, De la Sagesse, trois livres, 208 - FXT
1614 - «Q. Cassius estant consul et ayant descouvert une conspiration faicte contre sa vie, les delinquans surpris composarent à prix d'argent avec luy pour avoir leur grace, à quoy il consentit moyennant une somme.» J.P. Camus, Homélies des Etats généraux, 233 (Genève, Droz, 1970) - P.E.
prix (à vil -) loc. adv. COMM. - TLF, 1518, Edit ; FEW (14, 447b), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, 1538, Est. ; L, 16e, Amyot ; DG, ø d.
*1519 - «Nous advertis, que par monopoles, intelligences, compagnies et associations secrètes, les ventes de noz forests sont adjugées à vil prix, avons défendu et défendons tels monopoles [...]» Edit, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 161-2 - P.E.
prix fixe loc. nom. m. COMM.  "magasin" - FEW (9, 371b), GLLF, 1812, Mozin ; L (prix-fixe), DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1789 - «Aujourd'hui un prix fixe est un magasin où l'on peut marchander ; l'enseigne pris fixe est comme celle à la gerbe d'or.» Tout ce qui me passe par la tête, I, 26 - P.E.
*1822 - «FRANCOIS. Eh ! c'est le neveu d' vot' bru, la veuve Grand-Jean, le jeune Hyppolite, qui est commis dans un pris fisque.» Francis, Simonin, Dartois, Les Cris de Paris, 7 (Huet) - P.E.
prix fixe loc. nom. m. HÔTELL.  "restaurant" - GLLF, mil. 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1831 - «Pourquoi une sorte de pudeur aristocratique m'interdirait-elle de suivre la civilisation où il lui plaît de prendre un nouveau cours, et de franchir le seuil des restaurants à deux francs par tête ? Il faut bien le dire, l'existence des cartes secondaires s'est évanouie devant les prix fixes.» E. Roch, Le Palais-Royal, in Paris, ou le Livre des Cent-et-Un, I, 24 (Ladvocat) - P.E.
prix fou loc. nom. m. COMM. - FEW (3, 693a), 1793 ; TLF, 1865, Vallès ; GLLF, 1962, Rob. ; GR[85], ø d.
• prix fol
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «L'Espion dévalisé dont on prétend qu'il y a eu quelques exemplaires achetés un prix fol, commence à se répandre beaucoup, et beaucoup plus que ne le desireroit le gouvernement ; mais le moyen de mettre un frein à la cupidité des colporteurs !» Mém. secrets, XXII, 5 (Londres, Adamson) - P.E.
prix plafond, prix-plafond n.m. ÉCON. - DMC, GR[85], cit. Le Monde, 1966 ; GLLF, Lex.[79], TLF, ø d.
1957 - «[...] la solution proposée par la commission de l'Agriculture faisait état de prix-plancher et de prix-plafond [...]» Le Figaro, 22 févr - P.W.
1963 - «PLAFOND n.m. [...] Comm. Prix plafond, prix maximal à ne pas dépasser.» Grand Lar. encycl. - TGLF
prix plancher, prix-plancher n.m. ÉCON. - TLF, cit. Perroux, 1964 ; DMC, cit. Le Monde, 1966 ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1957 - «[...] la solution proposée par la commission de l'Agriculture faisait état de prix-plancher et de prix-plafond [...]» Le Figaro, 22 févr - P.W.
1963 - «PLANCHER n.m. [...] Fig. Base : Prix plancher.» Grand Lar. encycl. - TGLF
raisonnable (prix -) loc. nom. m.  COMM.  "pour une somme d'argent" - L, cit. G. de Balzac ; DG, ø d ; TLF, cit. Céline, 1932 ; R, cit. Aragon ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1418 - «[...] pour yceulz vivres faire distribuer entre les habitans d'icelle à pris raisonnable. [...] qu'ilz meissent leur bois et marchandises à pris competent et raisonnable [...]» Cl. de Fauquembergue,  Journ. , I, 186 et 205 (Renouard) - P.E.
1513 - «[...] vingt quatre livres parisis par an [de loyer] ou autre pris raisonnable [...]» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 206 (Impr. nat.) - P.E.
1519 - «[...] mettre pris raisonnable à tous vivres, comme à pain blanc, bis et noir [...]» Ordonnance, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 169 - P.E.
soutien des prix loc. nom. m. ÉCON. - GLLF, 1964, Lar. ; DHR (- des cours), ø d ; absent TLF.
1949 - «Le système même du soutien des prix, appliqué en particulier à l'agriculture, aboutit à une définition des prix mondiaux entièrement déformée.» P. Uri, in Les Temps modernes, n° 48, oct., 740 - P.E.
vertu (prix de -) loc. nom. m. VIE SOC. - GLLF, DHR, 1820, d'ap. Lar. 19e ; TLF, cit. Sue, 1831 prix de la - : L, cit. Mme de Maintenon, 1655
1783 - «De là le prélat est entré dans le récit circonstancié de la fondation du prix extraordinaire et annuel proposé par l'académie françoise, appelé Prix de vertu du peuple, dont on a parlé dans le tems. Il a rempli le premier une des conditions en prononçant un discours sur la belle action de la femme Lespalier.» Mém. secrets, XXIII, 142 (Adamson) - P.E.
étudié (prix -) loc. nom. m. COMM. - TLF, cit. Romains, 1938 ; FEW (12, 313a), GLLF, 1963, Lar. ; PR[77], 20e ; Lex.[75], ø d.
1932 - «Rouge Louis-Philippe, nouveau prix très étudié.» Candide, 22 déc. - Galliot, 66.