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pruneau n.m. arg. ARG. MILIT. MILIT. "projectile" - R (cit.), GLLF, PR[77] (cit.), 1844, Balzac ; FEW (9, 494a), Lex.[75], ND4, PR[77], 1867, Delv. ; DFNC, 1901.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1830 - «MERLIN. Je veux bien, car j'ai pas démarré de la Grève, et n'y avait pas grand' chose à manger par là. Il n'y a que les canonniers qui nous envoyaient des pruneaux pas cuits...» E. Arago et F. Duvert, 27, 28 et 29 juillet, 33 (Barba) - P.E.
pruneau n.m. non conv. ACT. OBJET "projectile quelconque" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. prune : TLF, 16e ; Hu, Var. hist. ; DArg., 17e
1574 - «[...] on ne cessoit de se caresser à coups de pierres et gros cailloux, qui voloyent en l'air drus comme mousches, de sorte qu'il faloit par necessité estre couvert d'aix, autrement on estoit marqué de ces pruneaux.» J. de Léry, in G. Nakam, Au lendemain de la Saint-Barthélémy, 268 (Anthropos) - P.E.
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