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amour-propre n.m. RELIG.  THÉOL.  "amour de soi" - Mat. I, PR[67], BW5, ND2, GLLF, TLF, 1613, Ph. Le Bel ; FEW, 1660, Pascal ; L, Saint-Evrem. ; DG, 17e, Pascal.
*1608 - «[...] outre que ces choleres, despitz et aigreurs que l'on a contre soy mesme tendent a l'orgueil et n'ont origine que de l'amour propre qui se trouble et s'inquiète de nous voir imparfaitz.» Fr. de SalesIntrod. à la vie dévote, II, 13 ; cf. 33, 99, 147 et 166 (Roches, 1930) - C.V. - CEFMC
amour-propre n.m. RELIG.  THÉOL.  "amour de soi" - DDL 3, ND4, PR[77], 1608 ; GLLF, TLF, BW6, Lex.[75], 1613, Ph. Le Bel ; FEW (9, 457b), v. 1660, Pascal ; L, DG, cit. Pascal.
1521 - «Et, pour ceste cause [...] il faut estre vuidéz, aneantiz, pauvres, etc., mortz et consuméz de nostre amour propre, de celle du monde [...]» G. BriçonnetMarguerite d'Angoulême, Corresp. (1521-1524), I, 126 (Genève, Droz, 1975) - H.F.
1569 - «Or comme l'amour de Dieu premiere est en nous racine et origine de tout bien, ainsi à l'opposite l'amour propre, et l'amour de soy premiere [...]» Montaigne, trad.La Théologie naturelle de Raymond Sebon, fol. 149 verso (Paris) - H.F.
amour-propre n.m. AFFECT.  "sens mod." - FEW (9, 457b), 1665, La Rochefoucauld ; DG, La Fontaine ; TLF, 1746, Vauvenargues ; R, cit. Vauvenargues ; L, GLLF, PR[77], ø d.
1639-41 - «Ceux qui confondent l'amour de nous mesme et l'amour propre, mettent souvent les tenebres en la place de la lumiere, et appellent le bien mal : car il y a une extreme difference entre l'amour nostre, c'est à dire l'amour de nous-mesmes, et l'amour propre J.-P. CamusL'Esprit du bienheureux François de Sales, t. 3, 10 - H.F.
1642 - «Plusieurs ont fait distinction pour cela entre l'amour propre, et l'amour de soi-mesme.» La Mothe le Vayer, De la Vertu des payens, in La Mothe le VayerOeuvres, t. 1, 726 (3e éd., Paris, 1662) - H.F.
arrière-amour-propre n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Mabillon parle à pleine ouverture de coeur ; aucun arrière-amour-propre ne corrompt la sincérité de ses aveux [...]» ChateaubriandVie de Rancé, 144 (Gallimard) - R.F.
ascension propre loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «Le respect de ces critères a amené des performances conséquentes et popularisé des jeux nouveaux : les ascensions 'propres' (dites 'all-out', sans pitonner) en sont un exemple : la voie du Nez au Capitan [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 102, 4, 174 - C.T.
escalade propre loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «Ainsi est illustrée l'éthique d'un certain nombre de grimpeurs qui s'efforcent, à l'exemple de grimpeurs américains, de planter le moins de pitons possible. Espérons que ce mouvement pour ce que les Anglo-Saxons appellent 'l'escalade propre' et qui connaît une grande vogue outre-Atlantique va prendre aussi en France et également dans toutes les Alpes.» La Montagne et alpinisme, numéro 100, 2, 88 - C.T.
ex-propre adj. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «La flotte a fait des ravages : la penderie traversée, obligée de re-bouillir des draps et torchons ex-propres [...]» A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 16 mars, 41 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
propre (c'est du -) loc. phrast. non conv.  VALEUR  "par antiphrase" - L, FEW (9, 458b), GLLF, DELF, 1869 ; R, cit. Maupassant ; DG, ø d ; TLF, cit. Alain-Fournier, 1913 ; PR[77], cit. Courteline ; Lex.[75], ø d.
1830 - «M. JOLY. Ce n'est rien, mon minet. (Il tire son mouchoir de la poche de son habit et essuie le parquet.) VICTORINE. Avec votre mouchoir de poche... c'est du propre H. MonnierScènes populaires, 124 (Flammarion) - P.E.
1835 - «LE PERE. [...] Bien, c'est du propre, reprends donc vîte le petit, que je suis tout trempé... Que le diable vous emporte, toi et ton moutard !» H. MonnierScènes populaires, II, 59 (Dumont) - P.E.
propre (me/te, etc. voilà -) loc. interj. non conv. ÉVÉN. - DDL 32, 1793 ; GR[85], TLF, ø d 1808, D'Hautel, in FEW (9, 458b), GLLF et DEL, est erroné ; cf. DDL 32
1781 - «THOMAS. Falloit pas comme ça couper z'au court. De dépis ce tems-là, vous vous êtes attisés l'un l'autre dans votre ardeur ; votre tendresse est enracinée comme tous les diables. La belle avance ! La mère Simonne a' ne veut pas de toi, z'à présent. Te v'là propre. FANCHON, prête à pleurer. Eh ! mais, mon père, que voulez-vous que j'y fasse ?» [Guillemain]L'Enrôlement supposé, 10 (Cailleau) - P.E.
propre (se mettre sur son -) loc. verb. non conv. TOILETTE - ø t. lex. réf. ; absent TLF être - : FEW (9, 458a), DELF, 1773
1796 - «Mad. ANGOT [...] Les parens de M. de la Girardiere soupent ce soir ici, il faut te requinquer un peu, te mettre sur ton propre MaillotMadame Angot, 11 (Barba) - P.E.
1803 - «PLATINET. Vous voyez q' je m' suis mis sur mon propre, tout c' que j'ai d' plus callé en fait d' garderobe ; je suis sur mon quarante cinq.» Tissot et MartainvilleGeorges le taquin, 10 (Barba) - P.E.
1807 - «Se mettre sur son propre. S'endimancher [...]» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 134 (Slatkine) - P.E.
propre (ça sera du -) loc. phrast. non conv.  VALEUR  "par antiphrase" - R (s.v. mendier, ce -), cit. Zola.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1791 - «[...] ils vous chasseront, foutre ! et puis ils diront après qu'ous êtes tous morts de la clavelée : et ça sera du propre, n'est-il pas vrai ?» Le Véritable P. Duchesne f., Conseil pacifique du père Duchesne, 4 - P.E.
propre amour loc. nom. m. RELIG.  THÉOL. - FEW (9, 457b), Brébeuf et 1656, Corn. ; R, ø d ; absent TLF.
15e - «Car telles gens nayment mye leurs amys, Mais eulx mesmes, Car ils ne quierent fors leur prouffit [...] Ce signifie propre amour de soy mesmes Traité de l'amour divin, BN Fonds fr. 940, folio 151 recto - H.F.
1520 - «Encor t'ay-je monstré par ces trois le chemin de perfection, et les secrettes deceptions du diable, et le propre amour spirituel.» Trad. : Raymond de CapoueLa Vie de madame saincte Catherine de Sienne, 119 (Lyon) - H.F.
propre comme un sou neuf loc. adj. non conv. HYG. CORPS "[pour une personne], très propre" - FEW (12, 50b), GLLF, 1893, Dict. gén. ; DEL, fin 19e ; TLF, cit. Leroux, 1907 ; GR[85], cit. Malraux, 1967.
• propre comme un sou
 - FEW, GLLF, 1845, Besch. ; GR[85], cit. Hugo [1862] ; TLF, cit. Daudet, 1885.
1794 - «Pendant qu'il y rêvait, un-jour, en passant par la ruë de-la-Bûcherie, il aperçut une jeune Nymphe sans-culotes, qui passait avec sa Mère : Elle était mise en toile rouge, mais propre comme un sou (du temps qu'il y en avait).» Restif de La BretonneLes Nuits de Paris, t. 8, 1re nuit surnuméraire, 500 (Paris) - R.R.