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projo n.m. abrév.  de projecteurarg.  ARG. CIN. - TLF, cit. Bonnecarrère, 1972 (même texte).
Compl.GR[92]
1955 - «[figure dans notre documentation à partir de 1955.]» In Dico-Plus, numéro 18, 8 (1981) - K.G.
*1972 - «- Le mot de passe ou on tire ! - Bougre de connards, je vous dis que je ne l'ai pas, votre putain de mot ! [...] - Avance dans le projo sans armes, mains en l'air, doigts écartés !» P. Bonnecarrère, La Guerre cruelle, 311 (Fayard) - AFC
*1975 - «projecteur = projo (dans le vocabulaire des techniciens de la télévision) [...]» Guilbert, La Créativité lexicale, 271 - AFC
*1975 - «Le kiskose du cinéma partage avec celui du théâtre les termes de 'casseroles', 'gamelles' ou 'projos' qui désignent différentes variétés de projecteurs.» Beauvais, Le Français kiskose, 102 (Fayard) - AFC
*1977 - Caradec, Dict. du fr. arg. et pop. (Larousse) - AFC
*1979 - «V'là un quart d'an qu'on me désarticule sur le billard d'un labo expéri-mental [sic], et tout ce que vous trouvez de génial, c'est de m'envoyer [...] quatorze pages de Rilke [...] appuyant ma nullité-nudité sous le projo de son démoralisme ? [...] Ils étaient à Gradignan !... Une taule moderne et cependant si attardée !... L'évolution s'y était mal faite. On n'y mettait pas souvent les projos dessus, alors quelle embellie pour les galonnés !» Dubrieu,  Le Désert de l'Iguane , 242 et 269 (Ed. Ramsay) - K.G.
projo n.f. abrév.  de [séance de] projectionarg.  ARG. CIN. - TLF, cit. M. Mourlet, 1974 (même texte).
Compl.GR[92]
1974 - «Enfin, on ne saurait achever ce portrait sans évoquer l'importance décisive de la projo, ou projection privée pour les non initiés.» M. Mourlet, in Le Point, 11 févr., 97 - AFC
*1980 - «A la projo, je me suis aperçu qu'il n'y avait plus un mot de moi !» Télé Star, 30 déc., in Dico-Plus, numéro 18, 8 (1981) - K.G.