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feston (pincer un -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "marcher en zigzag" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. feston, n.m. : L, ø d ; FEW (3, 484a ; au pl.), 1872, Lar. ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1859 - «Après ça, nous nous cavalons, moi et Todore, du côté du Temple, en pinçant un feston un peu fiscal 3 [...] [Note 3] En marchant de travers.» Monselet, Le Musée secret de Paris, 81 (M. Lévy) - P.E.
pincer v.tr. arg.  DANSE - E, 1815 ; FEW (8, 541b), 1867, Delv. ; TLF, cit. Zola, 1877.
*1840 - «Pinçons la contredanse [...]» Carmouche et Laloue, Les Invalides, xxviii, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
*1841 - «Brulot : On dit qu'elles pincent un petit cancan qui nous rappellera la barrière.» Carmouche et Laloue, Anita, II, iv - M.P.
pincer v.tr. COUTURE - GLLF, 1893, Dict. gén. [sic] ; DG, PR[77], ø d ; absent TLF.
1850 - «Petit bonnet en blonde à dents, formé par un grand rond qui enveloppe la coiffure et est pincé dessous, derrière la tête.» Le Moniteur de la mode, 1er numéro de janv., 220b - M.C.E.
pincer v.tr. non conv.  SANTÉ  "attraper (une maladie)" - TLF, cit. Proust, 1922.
1900 - «Zut, j'ai pincé un rhume !» Willy, Claudine à l'école, 169 (Ollendorff) - M.C.E.
1908 - «Marthe a pincé un coup de soleil sur son petit nez de bull.» Colette Willy, Les Vrilles de la vigne, Partie de pêche, 195 (La Vie paris.) - M.C.E.
pincer v.tr. arg. ARG. THÉÂTRE "exécuter" - t. danse : E, 1815 ; DDL 4, 1840 [repris in GR] ; FEW (8, 541b), GLLF, 1867, Delv. ; TLF, cit. Zola, 1877.
1803 - «[...] vous me verrez jouer le Père de famille, dont le nom m'est resté depuis que les puissances étrangères et leurs majestés royales de France me l'ont vu jouer avec distinction ; vous verrez comme je pince ce rôle-là ; c'est naturel et frappé au grand coin.» A.A. Beaufort, L'Enfant du trou du souffleur, I, 84 (Lepetit) - P.E.
pincer v.intr. non conv. PERCEP. "pour le froid" - TLF, 1833, Balzac ; FEW (8, 547b), 1835, Acad. ; L, ø d ; GLLF, cit. Colette ça pince : DDL 19, 1835, Monnier [repris in GR] ; GLLF, 1962
1665 - «AUG. I'ay ouy dire en effet que le froid pince ici bien fort, & que méme en Esté on a quelque fois les quatre saisons en vn méme jour.» Entretiens familiers pour l'instruction de la noblesse étrangère, 56 (Widerhold) - P.E.
pincer v.tr. MUS. "- les cordes d'un instrument" - FEW (8, 541b), GLLF, GR[85], TLF, 1680, Rich. ; L, cit. Barthel, 1790.
1572 - «Y ont appris l'escrime, à bien pousser la balle, / Pincer les nerfs du luth, comme on sautelle et balle [...]» A. Du Verdier, in Fleuret et Perceau, Les Satires fr. du XVIe siècle, I, 152 (Garnier) - P.E.
pincer v.tr. MUS. "- les cordes d'un instrument" - FEW (8, 541b), GLLF, GR[85], TLF, 1680, Rich. ; L, cit. Barthel, 1790.
• pinser
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1576 - «Je veux seul esgaré par des prez, non foulez / D'autre pié que le mien, et par monts reculez / Découvrir le premier quelque source cachée ; / Je veux pinser la corde encore non touchée, / Voler de mon plumage et voguer dessus l'eau / Fraischement embarqué en mon propre vaisseau [...]» R. Belleau, Les Amours et nouveaux eschanges des pierres précieuses, 38 (Droz-Minard) - P.E.
pincer (en -) loc. verb. non conv. CARACT. "être expert à" - E, 1852 ; absent TLF.
v. 1803 - «Oui, j' dis : j' sis Fanfan l' bâtonisse, / Qu'en r'montre à tous les malinots ; / Dans l' bâton qui pass' pour artisse / Dam, eh j' dis qu' j'en pince aux oiseaux.» Aubert, Les Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
pincer : ça pince loc. phrast. non conv.  PERCEP.  "en parlant du froid" - R, GLLF, 1962 ; PR[77], ø d.v.tr. : TLF, 1833, Balzac ; FEW (8, 547b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; GLLF, cit. Colette ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; la date de 1580, Mont., dans GLLF, concerne un autre sens
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1835 - «MONSIEUR PRUDHOMME. Il ne fera pas chaud cette nuit, çà commence déjà à pas mal pincer.» H. Monnier, Scènes populaires, II, 110 (Dumont) - P.E.
pincer de qqch. v.tr. non conv.  AFFECT.  "être amateur de" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1843 - «Et elle vient ? - Au Colysée. - Elle pince du Colysée ? ... Excusez !» Dupeuty, Cormon et Saint-Amand, Le Trombone du régiment, II, ii - B.W.