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homme-pilier n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Entre temps, le sorbet se concentre si bien sur la poitrine de l'homme-pilier que celui-ci désespère de son sort ; à la suite d'une période qui a paru très longue il est enfin libéré. Maintenant, Ravanel ne doit plus compter que sur lui-même, car l'aide du piolet, maintenu du dessous à bout de bras par le camarade debout sur le tampon, est peu efficace.» Echo des Alpes, numéro 9, 414-5 - C.T.
pilier n.m. péjor.  VIE SOC.  "habitué" - TLF, 1508, D'Amerval ; FEW, PR[67], ND2, 1585 ; L, DG, Gc (-ll-), ø d.
*1558 - «Ainsi cependant il /le moine/ ne perdoit pas un coup de dent ; et si satisfaisoit aux demandes laconicquement. S'il disoit ses matines aussi courtes, c'estoit un bon pillier d'église.» Bonaventure des Périers, Nouv. récréations, nouv. 58, in Conteurs fr. du 16e s., 485 (Pléiade) - E.Se.
pilier n.m. ANAT. - L, GLLF, GR[85], 1869 ; DG, Lex.[79], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1797 - «[...] les piliers du voile du palais s'étoient resserrés par en bas en s'approchant [...]» Bordenave, Essai sur la physiologie, 228 (Méquignon) - H.C.
tour de pilier (donner un -) loc. verb. non conv.  DÉPLAC.  "refuser de marcher" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1657-59 - «[...] l'Archevesque avoit donné un tour de pillier, et avoit dit à quelqu'un qu'il se trouvoit mal.» Tallemant des Réaux, Historiettes, I, 377 (Gallimard, 1960) - F.N.