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anneau de nuit loc. nom. m. BIJOUT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1829 - « - Comment donc, mais nous avons des peignoirs de batiste et des anneaux de nuit en diamans ... dit un clerc de notaire [à propos de sa maîtresse].» [Balzac]Physiologie du mariage, 1ère part., méditation III, t. I, 40 (Levavasseur et Canel)date figurant sur le livre : 1830 - M.C.E.
1847 - «Deux anneaux de nuit, d'une valeur de mille écus chaque, ornaient ses oreilles [il ne s'agit pas de la description d'une femme à son coucher ou à son lever].» Balzac, Le Député d'Arcis, 1ère part., par. VIII, in L'Union monarchique, 17 avr., [1ère page], col. 3 - M.C.E.
belle de nuit loc. nom. f. SEXE ET ÂGE  "jolie femme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1800 - «Fleur qui ne s'épanouit qu'au soleil couchant et se referme au lever de l'aurore. Autrefois, nos Françaises, qui savaient voiler leurs appâts sous une parure décente, étaient appelées belles de nuit, parce qu'une jolie femme n'est jamais plus jolie que la nuit.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
belle de nuit loc. nom. f. BOT. "plante du genre mirabilis dont les fleurs s'ouvrent le soir" - FEW (1, 320b), GLLF, TLF, GR[85], 1680, Rich.
1676 - «Il y a une admirable fleure à nostre jardin dont je n'é jamais veue la pareille. De jour et au soleille elle est fermé et ne paroit rien sur une tige. Il y en a une douzenne de fleurs qui semble des crois de hierusalem, blanche come neige, d'un odeure de jasmin, et dont la tige est fort gluante. On la nome la belle de nuit. Je voudrais sçavoir pindre pour la représenter icy.» J. MailleferMém., t. 84, 217 - P.R.
bleu nuit loc. adj. COULEUR - R, GLLF, ø d.n.m. : TLF, cit. Gracq, 1951.
1925 - «Ces mêmes velours dans les tons bleu nuit, bois de rose, beige, s'éclairent de reflets changeants et imprévus.» Gazette du bon ton, 7e année, numéro 8, avr., 358 - M.C.E.
1926 - «[...] paillettes roses et bleu nuit Psyché, oct., 19 (Bruxelles) - M.C.E.
bleu nuit loc. adj. COULEUR - R, GLLF, ø d.n.m. : TLF, cit. Gracq, 1951.
• bleu de nuit
  adj. - GLLF, cit. Malraux ; R, ø d.n.m. : TLF, cit. Le Monde, 1982.
1926 - «Toque russe en velours bleu de nuit drapé [...]» Psyché, nov., 40 (Bruxelles) - M.C.E.
boîte de nuit n.f. COMM.  LOISIRS - FEW (9, 651b), v. 1920 ; GLLF, Malraux ; PR[73], TLF, ø d.
1918 - «Les trois commerces - le cinéma. le restaurant et la 'boîte de nuit'- seront exploités par des sociétés différentes [...]» Le Siècle, 7 févr., 3c - M.H.
café de nuit loc. nom. m. HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1877 - «Je vais aujourd'hui probablement commencer l'intérieur de ce café où je loge, le soir, au gaz. C'est ce qu'on appelle un café de nuit [...] il reste ouvert toute la nuit, les rôdeurs peuvent y trouver un asile.» Van Gogh, Let. à Théodore, in Mercure de France, 252 (1894) - RL.W.
camisole de nuit loc. nom. f. LINGERIE - TLF, GR[85], cit. Ponson du Terrail, 1859 ; GLLF, cit. Martin du Gard.
1659 - «Item, un canneçon de chamois, une camisolle de nuict de ratine rouge et un bonnet à l'angloise noir, prisé le tout ensemble à la somme de huict livres [...]» Inventaire des biens de Joseph Béjart, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 648 (Impr. nat.) - P.E.
chemise de nuit loc. nom. f. LINGERIE "vêtement de nuit d'un seul tenant, souvent ample, couvrant le torse et les jambes" - FEW (7, 213b), 1632 ; TLF, cit. Flaubert, 1845 ; GR[85], cit. Bédier, 1900 ; GLLF, ø d.
1584 - «En hyuer sont conuenables chemises de nuict, camisoles de laine, ou cotton tissu.» J. Des CaurresOeuvres morales, 626 v° (De La Noue) - P.E.
grisailleur de nuit loc. nom. m. non conv. MÉTIER  POLICE "policier de nuit" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] quand tu sors de l'examen, rue des Morillons, tu as compris que ton contremaître c'est le flic... sous toutes ses formes, visible et invisible, piétaille, ringaille, mondaine [...] uniformeux, grisailleurs de nuit [...] cranekineurs et niqueurs de crâne, ils t'attendent, te guettent, te poursuivent, te sifflent [...]» V. ThérameLa Dame au bidule, 133 (Ed. des Femmes) - K.G.
nuit américaine loc. nom. f. CIN. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1967 - «Floods contre projecteurs, décors naturels contre studios, nuit réelle contre nuit 'américaine', en sommeil depuis plusieurs années resurgit le vieux problème du vrai et du vraisemblable.» C. Pennec, in Arts et Loisirs, 27 janv., 28 - AFC
1975 - «La 'nuit américaine', dans le vocabulaire de la technique cinématographique, désigne le procédé photographique qui permet de tourner en plein jour des scènes qui sont censées se passer la nuit. Illusion trompeuse. La vérité réaliste propre à la photographie se range au service du mensonge artistique.» J.-L. Bory, in Le Nouv. Observateur, 3 févr., 63 - AFC
1984 - «Nuit américaine : système de prise de vues par filtre permettant de tourner le jour des scènes nocturnes.» Le Monde, Dossiers et documents, n° 113, juill.-août, 4 - K.G.
nuit blanche loc. nom. f. MÉTÉOROL. "brouillard" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Au Liban, le skieur n'a pas à se préoccuper des avalanches ni des précipices [...] Son ennemi, c'est le brouillard ! [...] Ce brouillard abîme la neige, interdit la vitesse, et procure maintes mésaventures aux skieurs lorsqu'ils sont surpris, sans boussole et en région peu connue, par sa 'nuit blanche'.» La Montagne, n° 301, oct.-nov., 250 - C.T.
nuit blanche (passer une -) loc. verb. SANTÉ "souffrir d'insomnie" - FEW (7, 213b), v.1770 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1771 - «Vous saurez que j'ai passé une nuit blanche, mais si blanche, que depuis deux heures après minuit que je me suis couchée, jusqu'à trois heures après midi que je vous écris, je n'ai pas exactement fermé la paupière ; c'est la plus forte insomnie que j'aie jamais eue ; mais depuis quinze jours, je ne dors que quatre ou cinq heures par nuit, séparées par des lacunes de six, sept ou huit heures ; je ne souffre point, j'ai rarement de l'agitation, je ne sais à quoi attribuer cette incommodité [...]» Mme du DeffandCorresp., let. à H. Walpole, 30 oct., t.2, 194 (Plon, 1865) - M.C.
Corr. et compl.GLLF (mêmes réf., ø texte), TLF (mêmes réf., ø texte, let. à Walpole), DHR (même date, ø réf.)
1774 - «En vérité, mon cher Voltaire, je ne sais pourquoi je vous écris tout ce fatras ; je ferais bien de ne le point relire, si je veux vous l'envoyer ; mais j'ai toute honte bue avec vous. J'ai passé une nuit blanche ; rien n'aigrit autant le sang et l'humeur.» Mme du DeffandCorresp., let. à Voltaire, 2 avr., t.2, 398 (Plon, 1865) - M.C.
nuit du tombeau loc. nom. f. littér.  ÊTRE  "mort" 
Au 17e- TLF, 1604, Montchrestien ; GLLF, L, 1638, Rotrou.
*1607 - «Et que vostre oeil diuin seruira de flambeau [...] pour esclairer mes pas en la nuit du tombeau [...]» Maynard, in Le Parnasse des plus excellens poetes, II, f° 241 r° (Guillemot) - P.E.
*av. 1626 - «Que les froides nuicts du tombeau / Font d'outrages à la nature !» Th. de ViauOeuvres poétiques, II, 215 (Droz) - P.E.
Aux 18e et 19e- GLLF, Lamartine ; DG, R, PR[77], TLF, ø d.
1720 - «Dans la nuit du tombeau le mort est réveillé [...]» L. RacinePoésies, La Grâce, Chant II, 324 (Didot) - P.E.
av. 1766 - «Quand la mort de tes jours éteindra le flambeau / Qu'on nous unisse encor dans la nuit du tombeau Colardeau, in PoitevinPetits poètes fr., I, 622 (Desrez) - P.E.
1793 - «MATAPAN allant à sa fille et se poignardant sur son corps. Je te suis dans la nuit du tombeau (Il tombe).» Aude et TissotCadet Roussell', 40 (Clément) - P.E.
1806 - «Dans la nuit du tombeau tu dors en paix, et moi, / Je pleure ici, tout seul, sur la France et sur toi.» J. Delille, L'Imagination, in J. DelilleOeuvres, 163 (Lefèvre) - P.E.
1820 - «Partageant le destin du corps qui la recèle, / Dans la nuit du tombeau l'âme s'engloutit-elle ?» LamartineMéditations, 21 (Garnier) - P.E.
1853 - «Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé, / Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie [...]» Nerval, El Desdichado, in NervalOeuvres, I, 693 (Garnier) - P.E.
oiseau de nuit loc. nom. m. HIST. MOEURS  "personne qui vit la nuit" - FEW (7, 213b), Legras ; TLF, cit. Barron, 1882 (même texte).
*1882 - «Les porte-hottes ne ressemblent pas non plus â [sic] leurs aînés ; il n'y a plus d'études curieuses à entreprendre sur ces oiseaux de nuits ; mais l'actualité aidant, l'on peut consacrer une page à un de leurs assommoirs célèbres.» Vallès, L'Assommoir des chiffonniers, in La Vie pop., 9 avr., 100 - R.R.
*1882 - «Il est onze heures, la plupart des lits sont vides : les oiseaux de nuit ont déniché.» L. Barron, Paris étrange, in La Vie pop., 16 avr., 117 - R.R.
pot de nuit loc. nom. m. ÉCON. DOM.  "vase de nuit" - FEW (9, 263a), 1812, Mozin ; L, TLF, ø d.
1613 - «F. Ca ça descouurés les licts, tirés les rideaux et nous apportés des pots de nuict.. T. En voila monsieur. F. Vien ça mon ami dis moy, où va on ici à la garderobe ? T. S'il vous plait venir monsieur, ie vous y meneray. F. Ouy, car il y a long temps que ie le cerche.» S. BernardTableau des actions du jeune gentilhomme, II, 56 (Ledertz) - P.E.
service de nuit n.m. ORGAN. - TLF, cit. Zola, 1885 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Service de nuit. - Quand l'appartement du pharmacien est attenant à l'officine, c'est le patron lui-même qui doit répondre, comme le médecin, aux appels de nuit [...]» Bull. des ligues sociales d'acheteurs, 4e trim., 193 - P.E.
service de nuit loc. nom. m. ORGAN. "activité exercée la nuit" - GLLF, 20esecteur médical et paramédical : DDL 21 et GR[85] (pour une pharmacie), 1907
ENSEIGN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «L'externement des répétiteurs de lycée. - La loi de finances de 1898 qui a inscrit au chapitre du budget la première annuité d'un crédit destiné à accorder l'indemnité de nourriture et de logement à tous les répétiteurs qui comptent quatre années de services effectifs [...] En exécution de cette loi, les sommes votées pour l'exercice 1898 ont été intégralement réparties et des dispositions ont été prises en vue d'établir une organisation nouvelle des services de nuit permettant aux répétiteurs qui venaient d'être admis à bénéficier de l'indemnité d'externement de n'être plus astreints d'une manière permanente à la surveillance d'un dortoir.» R. universitaire, I, 413 - P.E.