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crise de nerfs loc. nom. f. MÉD. - TLF, 1825, Brillat-Savarin ; GLLF, 1863, Littré [sic] ; FEW (2/ II, 1345b), 1907, Lar.
*1838 - «Qu'on juge de mon étonnement, lorsqu'à ma visite du soir je trouvai la malade assise à table [...]. Lorsque j'entrai, elle se leva, vint m'offrir une chaise, et parla très-sensément des crises de nerfs qu'elle avait éprouvées.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, IX, 530 - C.H.
guerre des nerfs loc. nom. f. HIST.  POLIT. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GLLF, DEL, 20e ; GR[85], ø d.
1940 - «En temps de paix, comme après le déclenchement des hostilités, les périodes d'action effective se composaient, en un jeu diabolique, avec les périodes de préparation industrielle et militaire. Mais la guerre des nerfs durait sans interruption. Les Français ont éprouvé eux-mêmes l'intention et l'efficacité du calme entre deux tempêtes.» La Guerre des cinq continents, 15 (Hamish Hamilton) - P.E.
nerfs (porter sur les -) loc. verb. non conv.  AFFECT. - FEW, 1835, Acad. ; PR[67], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1817 - «NERFS. Siège de toutes les passions, de tous les vices, de toutes les vertus des femmes comme il faut. Je crains cette musique ; elle me porte sur les nerfs ; la voix de cet homme m'agace les nerfs ; la présence d'Alphonse agit sur mes nerfs ; les maux de nerfs ont remplacé les vapeurs. Les médecins et les amans n'y ont rien perdu.» Jouy, L'Hermite de la Guiane, 29 janv - P.W.
nerfs en pelote (se mettre les -) loc. verb. non conv.  AFFECT. - avoir les nerfs en pelote : FEW (8, 480b), 1920, Bauche ; PR[72], TLF, ø d
1902 - «Mais ne te mets pas les nerfs en pelote.» P. Veber, Loute, I, v - E.S.
nerfs moteurs loc. nom. m. ANAT. - TLF, 1771, Trév. (même texte) ; FEW (6/III, 162a), GLLF, 1855, Nysten ; R, cit. Cl. Bernard ; L, Lex.[79], PR[82], ø d.
1771 - «MOTEUR s.m. [...] En Anatomie, on appelle moteurs, les nerfs de la troisième et de la sixième paire, qui font mouvoir les yeux.» Dict. univ. de Trévoux
*1801 - «Ce phénomène [...] porte spécialement sur les nerfs moteurs ; les nerfs sensitifs ne l'éprouvent presque jamais [...]» Bichat, Anatomie gén., t. 1, 121 (Brosson) - H.C.
*1854 - «NERF, s.m. [...] On compte quarante paires de nerfs, dix de la moelle allongée, trente de la moelle épinière. Les dix premières paires sont : les nerfs olfactifs, les nerfs optiques, les nerfs moteurs des yeux [...]» La Châtre, Dict.
paquet de nerfs loc. nom. m. non conv.  PSYCHOL. - GLLF, GR[85] (cit.), av. 1922, Proust ; DELF, Proust ; TLF, cit. L. Daudet, 1936 ; FEW (16, 613b), Lex.[79], ø d.
1910 - «Les professionnels de l'enseignement connaissent tous la difficulté de tenir une classe par un temps d'orage ou à l'approche des vacances et ils n'ignorent pas davantage que les écoliers trop nerveux, les 'paquets de nerfs', sont habituellement insupportables par leur inattention et leur indiscipline, alors que les malingres, les malades, se montrent généralement tristes et taciturnes.» G. Jeanjean, La pédagogie nouvelle, in R. de philosophie, 1, 25-26 - M.C.
sur-les-nerfs n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] ajouté à ça, le sur-les-nerfs de la conduite, le sans-pitié des automobilistes, la connerie aveugle du flic, tu te sens comme un bout de papier gras qu'on se renvoie à coups de pieds sur le trottoir [...]» V. Thérame, La Dame au bidule, 31 (Ed. des Femmes) - K.G.