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cendre (sur la - de mon père, qui est mort comme tu existes) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "formule de serment burlesque" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «Parole d'honneur, (prenant l'air et le ton solennels) sur la cendre de mon père, qui est mort comme tu existes... Cette formule homérique n'est plus usitée que parmi les prêtresses de Vénus-Cloacine. D'où leur est-elle venue ? je n'en sais rien. [...] Ce serment, vu la qualité des personnes qui le prodiguent, m'a toujours semblé si burlesque, que jamais il n'a été prononcé devant moi sans qu'il ne m'ait pris aussitôt une irrésistible envie de rire.» VidocqMém., 3, 187 (Tenon) - P.R.
contre la mort loc. nom. m. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1720 - «M. Chicanneau, chancelier de l'Université de Montpellier, est habillé de cette manière à Marseille pour se garantir contre la Peste, cet habit est apelé contre la mort. Il a un Masque dont les yeux sont de cristal et le nez plein de parfum.» Légende d'une gravure anonyme, B.N., exposition Saint-Simon /1976/, n° 168 - J.Hé.
corps-mort n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Le procédé d'assurage en neige profonde, appelé 'corps-mort' - en anglais 'dead-man' - sorte de plaque métallique plantée dans la neige et qui s'enfonce d'autant plus profondément que la chute est brutale, découle du même principe.» La Montagne et alpinisme, numéro 97, 2, 298 - C.T.
demi-mort n.m. SANTÉ "celui qui est presque mort" - GLLF, cit. La Fontaine ; GR[85], cit. Mauriac, 1952-57 ; absent TLF.
av. 1534 - «Elle s'est alliée avec ung monstre infaict, / De Nature ennemy, qu'on appelle la Mort, / Et, pour me nuyre, ont faict revivre ung demy mort C. ChappuysPoésies intimes, 182 (Genève, Droz, 1967) - P.E.
mort ! interj. JURON - absent TLF.
Add.DDL :
*v. 1624 - «PHILIPPES, l'Epée à la main. Ha mort ! la patience m'echape. Voilà trop de mépris.» Les Ramonneurs, 56 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
*1637 - «TAILLEBRAS. Hola !... que si l'honneur souffroit que je jurasse. (Comme on le frappe.) Ouy, ventre, teste, mort ! on me roue ; au secours !» A. MareschalLe Railleur, 175 (Patron) - P.E.
*1659 - «Tôt, tôt, sans tarder davantage, / Ou, par-dieu, je feray carnage, / Tôt, dis-je, ou ventre, mort et sang, / Je vous massacreray, tout franc.» J. LoretLa Muze hist., III, 92b (Daffis) - P.E.
Cf. morbleu, mordienne, morgué
mort ! interj. JURON - DDL 38, v. 1624, Les Ramonneurs ; absent TLF.
1579 - «PHILIPPE. Il l'a desjà avallée. LAZARE. En ma presence ! à ma barbe ! mort ! par la ...» P. de Larivey, Le Morfondu, in Ancien théâtre français, V, 344 (Jannet, 1855-57) - P.E.
mort (faire un -) loc. verb. JEUX CARTES - FEW (6/III, 134a), 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1845 - «M. d'Ajuda ... proposa d'aller faire un mort chez le duc de Grandlieu [...]» BalzacBéatrix, 2, 589 (Pléiade) - P.W.
mort (quand on est - c'est pour longtemps) loc. prov. PROVERBE  SANTÉ  TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Quand on est mort, c'est pour long-tems, comme dit le vulgaire [...]» Aux voleurs, aux voleurs, numéro 12, 3 - P.E.
mort blanche loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Qu'il tombe dans le piège et tente de lutter, l'homme sera voué à la mort blanche. Son salut lui viendra par un instinct de bête, s'il sait creuser à temps un trou pour s'y blottir.» La Montagne, numéro 337, juill.-sept., 47 - C.T.
mort blanche loc. nom. f. ÉVÉN. "métaphoriquement, l'isolement, l'hiver" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «[le ski] c'est pour ces populations de la montagne, souvent sans relations, même entre deux vallées voisines, quand, l'hiver venu, règne la mort blanche, la circulation rendue possible, la vie renouvelée par la joie du mouvement [...]» La Montagne, n° 5, mai, 280 - C.T.
mort de ma vie ! loc. interj. JURON - FEW (14, 541b), Tabarin ; L, cit. Mme de Sév. ; TLF, cit. Balzac, 1824.
v. 1624 - «CLAUDE. Il y a ceans dequoy se réjouir, et si ne m'en croyez, allons voir. M. NICOLAS. Mort de ma vie, quelle chalande ! ce babil emmanché montre que son metier est de tendre aux Dupes ; elle ne tient rien.» Les Ramonneurs, 147 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
*1701 - «LUCILE [...] laissez-moi plutôt demeurer fille toute ma vie. MARTON. Hé, mort de ma vie ! est-ce que cela se peut ?» Boindin, Les Trois Gascons, in BoindinOeuvres, I, 19 (Prault) - P.E.
mort douce loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Le Général BRUCE et M. ODELL inclinent à croire que c'est le retour qui fut fatal aux deux entreprenants et courageux alpinistes. L'un pense que ce fut une chute ou l'impossibilité de retrouver le camp 6 dans la nuit, l'arrêt fatal, le sommeil et la mort douce par le froid. L'autre pense que, sur ces dalles brisées et imbriquées dans le sens de la pente, couvertes de neige en plus, la mise à la corde était nécessaire et que, dans l'état d'épuisement où étaient nos héros, l'un ne put pas retenir l'autre.» La Montagne, numéro 178, janv., 27 - C.T.
mort hivernale loc. nom. f. ÉVÉN. "isolement, hiver" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Le ski n'est pas pour nous, montagnards, un sport de luxe, mais un moyen de nous délivrer de la mort hivernale La Montagne, n° 239, avr., 176 - C.T.
mort-né adj. ACTION "fig. : qui échoue dès le début" - GR[85], 17e ; FEW (7, 21a), GLLF, Saint-Simon ; TLF, cit. Gide, 1891.
1620 - «[...] nous n'auons peu nous exempter de quelque sousleuements sur le declin de la minorité de nostre Roy [...] nostre siecle n'est pas si farouche & desobeissant que les precedents, Dieu ayant tant fauorisé leurs Majestez, que d'auoir rendu ces mouuemens mort-nays [...].» La Pourmenade des bons hommes, in Recueil des pièces les plus curieuses qui ont esté faites pendant le règne du connestable M. de Luyne, 200 (s. l., 1628) - P.E.
mort-vivant n.m. SANTÉ "personne qui paraît morte ou semble sur le point de mourir" - TLF, cit. Daudet, 1883 (morte vivante) et 1924, Tharaud ; DHR, 1924, Tharaud ; GLLF, cit. Giono.
"/emploi fig./" 
1829 - «Désormais ces hommes-là sont jugés ; ils sont passés et moralement morts quelques tentatives qu'ils fassent pour sortir de leurs tombeaux. Les morts-vivants qui peuvent de nos jours être positivement distingués, ceux qui marchent réellement à rebours de leur époque, sont les hommes qui tiennent encore au dix-huitième siècle par la philosophie.» EcksteinLe Catholique, n° 40, avr., 55 - P.E.
nu (tout - court les rues, mort de faim n'y va pas) loc. prov. non conv. PHRASÉOL. "la misère de ceux qui meurent de faim est plus grande que celle de ceux qui sont mal vêtus" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «- Adieu mon fichu ; je l'achèterai plus tard. - Vous avez raison, ma belle : tout nu court les rues, mort de faim n'y va pas ; le ciel vous récompensera.» VidocqMém., 4, 155 (Tenon) - P.R.
pet (ne pas valoir le - d'un âne mort) loc. verb. non conv. VALEUR "ne rien valoir" - DEL, ø d ; absent TLF.
1735 - «On dit, d'une chose qu'on méprise, qu'elle ne vaut pas le pet d'un âne mort Le RouxDict. comique, 20a (Beringos) - P.E.
1756 - «FESSARIDE [...] Il me dit mille horreurs à travers la serrure. / O désespoir affreux ! fatal revers du sort ! / Je ne vaux pas, dit-il, le pet d'un âne mort [Grandval]Le Tempérament, 27 (Au Grand Caire) - P.E.
1807 - «Elle ne vaut pas le pet d'un âne mort. Se dit d'une personne [...] et d'une chose [...]» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 32 (Slatkine) - P.E.
pilote-de-la-mort n.m. AÉRON. MILIT. "kamikaze" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Singapour d'hier plantée comme les lions de Venise, avec ses cuirassés britanniques maîtres des océans d'Asie, et frappés au coeur si près d'ici, par les pilotes-de-la-mort japonais...» MalrauxLe Miroir des limbes, 349 (Pléiade, 1976) - A.Ré.
point mort loc. nom. m. MÉCAN. - FEW (6/III, 134b), 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1862 - «On est conduit à exécuter les opérations suivantes : 1) Aspiration pendant une course entière du piston ; 2) Compression pendant la course suivante ; 3) Inflammation au point mort et détente pendant la troisième course ; 4) Refoulement des gaz brûlés hors du cylindre au quatrième retour.» Beau de Rochas, cité in Richard, 25 (1892) - Fr. mod., 43, 53.
pâle comme la mort loc. adj. SANTÉ - L, 1874, Lar. et cit. Barbey d'Aurevilly ; R, Lex.[75], PR[77], DELF, TLF, ø d plus pâle que la mort : L (cit.), GLLF, av. 1747, Lesage ; DELF, Lesage ; Lex.[75], ø d
1797 - «A propos de coiffure, ah pardienne va, j'ai de beaux cheveux actuellement, si tu me voyais tu dirais bien la v'la donc c'te belle !... maigre comme une arête, pâle comme la Mort ! Ah mon bon Dieu ! ce que c'est de nous !... le beau plaisir que de vieillir [...]» S. Arnould, let. à Belanger, 14 nov., in E. et J. de GoncourtSophie Arnould, 174 (Fasquelle, Flammarion, éd. définitive, s.d.) - M.C.
1854 - «PALE, adj. [...] Etre pâle comme un mort ou comme la mort La ChâtreDict.
quasi-mort adj. SANTÉ - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1848 - «Ne suis-je pas moi-même quasi-mort ChateaubriandMém. d'Outre-tombe, I, 436 (Pléiade, 1951) - A.Ré.
rat mort (jurer comme un -) loc. verb. non conv. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1776 - «SARPEDIE ! dit-i' ; moi qu'est r'tort, / Man'sell' v'là qu' vous m' rendez tout chose, / J' vois ben qu' vous ête' un esprit fort... / Ça m' f'roit jurer comme un Rat mort [...]» [Laujon]Les A propos de la folie, 237 (s.l.) - P.E.
revivre (faire - un mort) loc. verb. non conv. PERCEP. US. ALIM. "pour une boisson alcoolisée" - L, GLLF, 1870 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1768 - «TIRE-PIED, d'un air affairé. Retirez-vous. j'ai là du sacré chien tout pur qui feroit revivre un mort La Bourbonnoise à la guinguette, 23 (Robustel) - P.E.
rire (il ferait - un âne mort) loc. phrast. plais.  AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Scrongnieugnieu d'cochon d'animal, f'rait rire un âne mort c' N. d. D. là.» G. FrisonLes Aventures du colonel Ronchonot, 687 (s.l.n.d.) - G.S.
taper à mort loc. verb. non conv.  ACT. OBJET - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1841 - «Patochon : Ah ! quand nous sommes en ligne avec le régiment, je tape à mortCarmouche et LaloueAnita, II, viii - M.P.
tête-de-mort n.m. FROMAGE - FEW (13/I, 276a), GLLF, TLF, 1872, Littré ; GR[85], ø d.
1862 - «Parmi les fromages étrangers, les plus répandus sont le hollande pâte grasse, le hollande croûte rouge ou tête-de-mort, le parmesan, le chester, remplacé souvent par un autre fromage anglais, le stilton, et le gruyère, préparé aux environs de Fribourg. [...] La croûte rouge du fromage de Hollande dit tête-de-mort est produite par le tournesol en drapeau, que l'on prépare dans un village de l'Hérault avec le croton tinctorium ou maruelle Réveil, in Barreswil et GirardDict. de chimie industrielle, II, 483 et 486 (Dezobry) - P.E.
vie (à la - à la mort) loc. phrast. AFFECT. - DELF, fin 17e (?) ; TLF, cit. Mérimée, 1845 ; R, cit. Stendhal ; FEW (14, 541a), v. 1840 ; GLLF, av. 1843, C. Delavigne ; Lex.[75], cit. Mérimée ; DG, ø d ; PR[77], cit. Loti.
1806 - «RIKIKI. [...] tenez si vous avez besoin de quelque chose, comptez sur moi, à la vie à la mort, je suis à vous.» Frédéric et RosetM. Rikiki, 24 (Maldan) - P.E.
1821 - «FIFI. [...] Et moi, parole d'honneur la plus sacrée, c'est à la vie à la mort, foi d' patissier.» Rougemont, Carmouche, FerdinandLe Fort de la Halle, 21 (Quoy) - P.E.