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merle n.m. péjor. SEXE ET ÂGE "par ext. : individu" - TLF, cit. Maupassant, 1881 joli merle : DDL 32, 1791, Lemaire ; TLF, cit. Zola, 1887 ; vilain merle : DHR, déb. 18e ; fin merle "homme rusé et habile" : FEW (6/II, 36b), GLLF, 1688, Miège ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; GR[85], Acad.
1681 - «J'ai reçu hier seulement mes provisions de gouverneur d'Exiles avec deux mille livres d'appointements, l'on m'y conserve ma compagnie franche, et deux de mes lieutenants, et j'aurai en garde deux merles que j'ai ici, lesquels n'ont point d'autre nom que Messieurs de la tour d'en bas.» B. d'Auvergne de Saint-Mars, let. du 25 juin, in M. Pagnol, Le Secret du Masque de fer, ch. 16, 202-3 (Presses Pocket, 1977) - R.R.
merle (joli -) loc. nom. m. non conv. VALEUR "personne peu recommandable" - TLF, cit. Zola, 1887 ; GLLF, ø d beau merle : FEW (6/II, 36b), 1903, Lar. ; TLF, cit. Aymé, 1926 ; GR[85], ø d
1791 - «Nous serions de jolis merles si nos affaires n'étoient confiées qu'à des tristes têtes à perruque dans le moment actuel !» [Lemaire], 243e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
1798 - «La mère RODOLPHE. Tiens, Cadet, le commis de la marée, ton rival. CADET. Ça fait un joli merle.» Aude, Cadet Roussel barbier à la fontaine des Innocens, 28 (Barba) - P.E.
queue-de-merle adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Si Madame le désire, je vais lui passer sa robe de taffetas queue-de-merle ou fleur-de-prune, ce sera l'affaire d'un instant [...]» Th. Gautier, Le Capitaine Fracasse, 106 (Garnier, 1961) - A.Ré.
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