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maron, marron n.m. ÉDIT. "ouvrage clandestin" - DDL 26, 1788, Mirabeau ; L, GLLF, 1868 ; TLF, 1901, Bruant.
1775 - «La nuit du dimanche au lundi 20 Novembre, on a arrêté le Colporteur Bourgeois, fort renommé pour son intelligence à faire passer ce qu'on appelle en termes de l'argot de ces gens-là des Marons, & pour les débiter. C'est le même déjà inquiété au sujet de la Lettre sur M. de Vaines, il avoit été obligé de se tenir caché pour quelque tems.» Mém. secrets, VIII, 311 (Adamson) - P.E.
*1807 - «MARRON. Au propre, espèce de grosse châtaigne ; au figuré, terme d'imprimerie, libelle, ouvrage fait clandestinement, sans permission.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 118 (Slatkine) - P.E.
marron adj. DR.  "pour un courtier" - TLF, cit. Musset, 1831 ; BW6, ND4, PR[77], 1832 ; Lex.[75], cit. Balzac ; GLLF, av. 1865, Proudhon ; L, DG, R, ø d.
1819 - «Je suis marron, c'est-à-dire, agent de commerce non-patenté, espèce de courtier métis, de sauvageon de l'arbre du commerce. [...] courtiers marrons [...]» E. GosseProverbes dramatiques , I, 203-4 et 221-2 et 223 (Ladvocat) - P.E.
1830 - «[...] l'habit frais du dandy, l'elbeuf du rentier, la redingote courte du courtier marron, le frac à boutons d'or sablé du Lyonnais arriéré, ou le spencer crasseux d'un avare.» BalzacTraité de la vie élégante, par. 40, 105 (Bossard) - P.E.
marron n.m. ÉDIT.  "livre imprimé clandestinement" - L, GLLF, 1868 ; DG, ø d ; TLF, cit. Bruant, 1901.
1788 - «On sait que ce mot marron est le terme d'argot en librairie, pour exprimer un livre défendu ou publié en contravention aux réglemens, tant il est d'instinct universel chez nous, que les livres et leurs auteurs sont les nègres des censeurs.» Comte de MirabeauSur la liberté de la presse, 32 (Londres) - J.S.
marron adj.invar. COULEUR "d'un brun-rouge analogue à celui du fruit du marronnier" - FEW (6/I, 371b), GLLF, GR[85], 1765, Encycl. (s.v.) ; L, cit. Buffon ; TLF, cit. Colette, 1922.
• maron
 - TLF (adj. ou n. ?), 1750, J. Hellot ; FEW ø d couleur de maron : TLF, 1706, De Brueys
1736 - «D[oi]t md Joseph Lamarre pere a elle livrée 1/2 au[ne] taffetas maron [...].» Montréal, Archives nationales du Québec, A. Lemoine dit Monière, Journal n° 3, 734, ms - TLFQ
marron chêne loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] le caroubier (rouge foncé), le pourpre, le rouge tournoi (vieux rouge), le rouge sorbier, le rouge Marchand (brique), le ponceau, la belle teinte fuschia (rouge violet) ; le rouge géranium et le rouge framboisé [...] les beaux marrons chêne, grillon, hanneton, monastère (le plus sombre de tous) ; beaucoup de beige : éponge, faucon ; des gris variés : gris éléphant, pierre ponce ; et, dans les teintes claires [...] les nuances champagne, biscuit, banane, citron.» La Mode illustrée, 85 - A.Ré.
marron d'Inde loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «[...] citons le gris argent, les nuances 'seigle de Touraine', moutarde [...] le 'gris rat', le vert pin, les roses bruyère et praline ; les teintes opale, orchidée, pruneau, poivre, puce, marron d'Inde, carmélite [...] mandarine, rouge, saumon, cuir [...]» La Mode illustrée, 185-6 - A.Ré.
marron-moka adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Sous le gaz verdâtre, ma rue, à cette heure, est un gâchis crémeux, praliné, marron-moka et jaune caramel [...]» ColetteLa Vagabonde, 11 (A. Michel) - A.Ré.