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cul (lever le -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "partir" - FEW (2, 1508b), DEL, 1611, Cotgr. ; absent TLF.
1594 - «Et de faict je leur fey bravement lever le cul à Dreux, et s'en fussent fuis s'ils m'eussent voulu croire.» Satyre Ménippée, 47 (Charpentier) - P.E.
cul (se lever le - le premier) loc. verb. non conv. AFFECT. "être de mauvaise humeur" - FEW (5, 275b), 1656, Oudin ; absent TLF.
1631 - «Je ne sçais ce qu'il avoit en teste, je croy qu'il s'estoit levé le cul le premier ; il sembloit qu'il me deust tout jetter à la teste [...]» Le Bourgeois poli, in VHL, IX, 192 (Jannet) - P.E.
1640 - «[...] il s'est leué le Cul le premier, ou bien, il a veû son cul en se leuant, cela se dit, lors qu'on void vne personne en mauuaise humeur.» Oudin, Curiositez fr., 143 (Slatkine) - P.E.
lever v.tr. BOURSE "de titres, etc., payer et prendre livraison de" - DG, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1826 - «Quand le jour d'effectuer un Marché est arrivé, l'acheteur doit lever l'Effet et le vendeur le livrer [...]» J. Bresson, De la Liquidation des marchés à terme à la bourse de Paris, IIIe part., 100 (Bachelier) - M.C.E.
*1891 - «Puis, si la baisse venait, ce serait son tour à payer des différences ; et lui, ne pouvant lever les titres, seraient bien forcé de se faire reporter.» Zola, L'Argent, ch. X, in Gil Blas, 8 févr., 2, col. 5 - M.C.E.
lever v.tr. non conv. PROSTIT. "pour une femme, racoler" - FEW (5, 279b), 1867, Delv. ; GR[85], cit. France, 1899 ; GLLF, 20e.
Compl.TLF (même texte, cité in Larchey, 1861)
1859 - «LA DAME AUX ANGLAISES. - Il fait bien chaud dans ce petit salon... LE JOUEUR, offrant son bras. - Voulez-vous que nous nous promenions ? (En sortant, ils rencontrent un monsieur en gilet de velours, qui se met à rire.) LE MONSIEUR EN GILET DE VELOURS. - Tiens ! Xavier qui vient d'être levé par Henriette !» Monselet, Le Musée secret de Paris, 13 (M. Lévy) - P.E.
lever de rideau loc. nom. m. THÉÂTRE - FEW, 1867 ; L, DG, PR[67], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1826 - «Aujourdhui on appelle un lever de rideau la petite pièce qui se joue au lever de la toile, pour donner au public le temps d'arriver au commencement de la grande pièce.» Man. des coulisses, in Fournel, Curiosités théâtrales, 336 (1859) - P.W.
*1841 - «La petite pièce, celle qu'on nomme vulgairement lever de rideau, celle qui fait vivre les vaudevillistes intimes et fricoteurs.» Phys. du théâtre, in Larchey, Dict. (1881)
*1847 - «Les pièces en un acte servent, en général, de lever de rideau, c'est-à-dire, en argot de théâtre, donnent le temps d'arriver pour la grande pièce.» Th. Gautier, Hist. art dram., V, 93 - P.W.
*1854 - La Châtre, Dict. , (s.v. rideau.)
lever sous paquet loc. verb. arg. ARG. PRISONS RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - Ansiaume, Arg. du bagne de Brest - Fr. mod., 12, 59.
pied (lever le -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "partir" - FEW (5, 268b), GLLF, 1835, Acad. ; DELF, cit. Balzac, 1838 ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1864 ; L, Lex.[79], GR[85], ø d.
1799 - «Déjà Schérer est parti, Merlin a fait escarpin, Lareveillère a joué des jambes, et Rewbell vous a jeté au nez son discours justificatif, pour que vous vous amusiez à le disséquer ; pendant ce tems là, serviteur, mon jean-foutre a levé le pied.» Arrêtez-les !... arrêtez-les !... La générale battue par le père Duchêne, in [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 8], 6 - P.E.
étendard (lever l'- de) loc. verb. CARACT. "fig." - FEW (17, 220a), 1690, Fur. ; L, cit. Massillon ; DG, cit. Bossuet ; GLLF, PR[77], ø d.
1676 - «Bien des gens croient qu'elle est trop bien conseillée pour lever l'étendard d' une telle perfidie [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 30 sept., II, 214 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies
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