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lanterne n.f. ARCHIT. - FEW (5, 166b), 1649, Retz ; Hu, Pasquier ; L, DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1546 - «Dauantage regardant a costé, ie vey vne Tribune ou lanterne quasi entiere en la voulte de laquelle estoit demeuree vne belle peincture de Musaique : [...] c'estoit vne grande fosse tenebreuse, ou plustost vn abysme espouetable, situé entre deux roches [...]»J. Martin, trad. : [F. Colonna]Songe de Poliphile, 88 r° (Kerver) - J.S.
lanterne n.f. HIST. RÉVOL.  "potence" à la lanterne : TLF (être -), cit. Sénac, 1797 ; GLLF, 1832 ; DG, L, PR[73], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1789 - «[...] plusieurs lettres m'avaient annoncé la fatale lanterne [...]» Mounier, Exposé, 26 oct., in Arch. parlementaires, IX, 568, in HLF, IX, 2, 882 - LTP
*1790 - «Depuis la Révolution, et le jour même qu'elle s'opéra, ce mot reçut une acception dont nos ancêtres ne l'auroient jamais cru susceptible ; nous la connoissons tous trop bien pour la commenter. Je remarquerai seulement qu'on ne l'emploie que dans ces façons de parler : mettre à la lanterne, digne de la lanterne, fuir la lanterne [...] Dans le nouveau régime, des démagogues effrénés ont donné à l'expression une acception maligne : aller prendre les eaux, ont-ils dit, c'est déloger pour éviter la lanterne ; or, se retirer vers ses commettants aurait donc la même acception. Cette interprétation est insignifiante, d'autant plus que ce sont des gens du premier mérite et du plus haut rang, qui ont été prendre les eaux l'été dernier, lorsqu'on a fait ce mauvais calembour.» Mr de L'EpithèteDict. national et anecdotique (Paris) - LTP
lanterne n.f. AUTOM. - GLLF, 20e ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1895 - La Locomotion automobile, 174 - Fr. mod., 42, 356.
lanterne (mettre à la -) loc. verb. HIST. RÉVOL. - DDL 11, 1790, Mr de l'Epithète ; TLF (être -); cit. Sénac, 1797 ; GLLF, 1832 ; L, R, Lex.[75], ø d.
1789 - «[...] comm' j' les accommoderions ! je n' savons pas mettr' à la lantern' nous, mais j' savons ben donner l' tour.... comm' i faut.» Lettr' véritab' d'un garde française au Roi, 2 (s.l.n.d.) - P.E.
lanterne (radouber la -) loc. verb. non conv. EXPRESS. "fig. : bavarder" - absent TLF
Compl.Hu, FEW (15/II, 78a) (Cholières)
1587 - «[...] je ne veux pas dire qu'elle ne soit femme de bien, mais, quand elle se met à radouber la lanterne (c'est un epithete enigmatique du babil), elle feroit perdre parole à cinquante hommes.» Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 215 (Jouaust) - P.E.
lanterne (à la - !) loc. interj. HIST. RÉVOL. - L, ø d ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1870 ; DG, R, PR[82], ø d mettre - : DDL 20, 1789 ; GLLF, 1832; L, R, Lex.[79], TLF, ø d
1790 - «[...] quelles considérations à garder envers ces gredins-là. A la lanterne foutre ! A la lanterne ! On y a mis des gens qui étoient moins coupables.» Je m'en fouts, numéro 2, 5 - P.E.
lanterne rouge loc. nom. f. CYCL. - TLF, 1924 (sens gén.), Montherlant ; E, GLLF, 1926 ; PR[73], ø d.
1924 - «Le petit col des Ares a permis seulement à nos as d'éliminer les 'lanternes rouges' [...]» L'Auto, 5 juill. - Lapaille, 8.
lanterne-phare n.f. AUTOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1914 - «[...] c'étaient les lanternes-phares d'une auto [...]» GideJourn. 1889-1939, 410 (Pléiade, 1948) - A.Ré.