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chevalier de Jésus loc. nom. m. HIST. RÉVOL.  "contre-terroriste" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «Les furoristes enragent...... c'est ainsi qu'on appelle aujourd'hui les chevaliers de Jésus et du Soleil.» Journ. du bon homme Richard, numéro 28, 25 thermidor an 3, 218 - P.E.
grippe-jésus n.m. arg. ARG.  MÉTIER  POLICE "gendarme" - E (rég. Nord), 1812 ; FEW (16, 74a), 1837 ; absent TLF.
1800 - «Mais qu'arrive-t-il ? trois nouveaux grippe-jésus (pour tenir le langage du métier) sortent impétueusement d'un bois taillis [...]» J.S. QuesnéLes Folies d'un conscrit, I, 110 (Tiger) - P.E.
Jésus ! interj. non conv.  EXCLAM. - L, GLLF, Lex.[75], 1677, Mme de Sév. ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1496 - «MUNYER. Ho ! Jhesu ! / Que gaignez-vous à me ferir ?» A. de la Vigne, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, II, 153 (CDU-SEDES) - P.E.
*déb. 16e - «LE SOT. Jesus, que diable esse cecy ?» Farce du pauvre Jouhan, in E. DrozLe Recueil Trepperel, Les Sotties , 140 (Slatkine) - P.E.
*déb. 16e - «HAULTE FOLLIE. C'est le jeu du content. LE TIERS. Au content ? Jhesus ! LE PREMIER. Au content.» Sottie des sots ecclésiastiques, in E. DrozLe Recueil Trepperel, Les Sotties , 140 et 352 (Slatkine) - P.E.
*v. 1545 - «JENIN. [...] Jesus, que mon pissat est chault ! / Le dyable y soit ! levez plus haut : / El m'a faict pisser en mes chaulses.» Jenin fils de rien, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, I, 276 (CDU-SEDES) - P.E.
*1596 - «Ie vous tiens pour vn si honneste homme que ne voudriez faire vne telle faulte de déclarer vn homme d'honneur : Iesus, dict-il, Madame, i'aimerais mieux mourir.» La Vie généreuse des mercelots, 45 (Stendhal) - P.E.
*v. 1618 - «[...] elle prit le manteau, et se meit a faire mille signes de Croix, et à dire, Iesus, mon Dieu que ie suis sotte!» F. de Rosset, trad. : Loubayssin de la MarqueHist. mémorable des tromperies de nostre temps, 18 verso-19 recto - P.E.
*1619 - «[...] la concierge feignant de croire que ce fust son Maistre, accourut soudain disant, IESVS mon Dieu, Monsieur, pardonnez moy, i' estois empeschée, et ie n'ay sceu plustost.» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman]Le Gueux, I, 27 (De la Mare) - P.E.
*1623 - «Jesus, Monsieur, luy a respondu Heleine, vous estes trop genereux [...]» SorelHist. comique de Francion, 331 (Garnier-Flammarion) - P.E.
*1634 - «Larisse. Iesus M. de Lespine, cét homme là est fou, et des plus incurables !» Trad. : [A.J. de Salas Barbadillo]Le Matois mary, 19 (Billaine) - P.E.
Jésus ((mon) doux - !) loc. interj. EXCLAM. - L, ø d ; TLF, cit. Verlaine, 1893 ; GR[85], ø d.
1790 - «Une d'entr'elle s'écria : ah mon doux Jésus... Le Vicaire entre, et reconnaît le Curé.» Jean Bart, n° 81, 8 - P.E.
1808 - «Ah ! doux Jésus, s'écria la tante qui ne faisait que de l'appercevoir !» Vilers-VermontWilvoll de Sottenbourg, I, 105 (Fréchet) - P.E.
1840 - «MADELEINE. A-t-on jamais vu un pareil garnement ! Dans quel temps vivons-nous, mon doux Jésus ! la jeunesse mâle ne respectera bientôt plus rien.» Arago et MartinL'Eclat de rire, 2b (Magasin théâtral) - P.E.
Jésus Maria ! interj. non conv. JURON - L, GR[85], cit. Retz [av.1679] ; absent TLF.
1573 - «NOURRICE [...] Et bien, c'est un enfant que vous aurez, Dieu mercy, le monde aumoins sera certain de ne faillir point de vostre costé. Hé Jesus Maria, nous avons esté (ce me semble) jeunes, & amoureuses nostre part comme les autres [...]» J. de La TailleLes Corrivaux, 62 (Didier, STFM) - P.E.
1626 - «Ce fut à cette heure que ce pauvre marquis s'écria : Jésus Maria ! Sérenne, aidez-moi ! On sort en diligence, on court où il était, et on le trouve à demi-mort renversé par terre.» F. GarasseMém., 52 (Amyot) - P.E.
1634 - «Sur un chemin des environs de Beuvry, le 8 novembre 1634, un sergent ivre interpelle un promeneur : 'A la mort, camarade ! Il fault que tu quicte ton harquebuse !' Blessé par l'arme qui part lorsqu'il frappe dessus, il crie : 'Jésus Maria ! Je suis un homme mort ! Rompteau, prie Dieu pour moy. Je te pardonne ma mort'.» R. MuchembledLa Violence au village, 134 (Brepols) - P.E.