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gratte n.f. arg. ARG. DOMESTIQUES "petit bénéfice" - BEI (chez les couturières), 1858 ; TLF, 1861, Goncourt ; FEW (16, 376b), GLLF, DFNC, DArg., 1866 1838, in GR[85], n'a pas pu être vérifié
*1860 - «PAMPHILE [...] J'en ai assez des maisons honnêtes !... C'est vrai ça... j'ai toujours servi chez les petites dames. Je les aime, moi, ces femmes-là... Je les estime pas, mais je les aime bien... Au moins c'est gai chez elles... On rigole, quoi !... Et puis, il y a de la gratte pour les domestiques.» Grangé et ThiboustLes Mémoires de Mimi-Bamboche, 4a (C. Lévy) - P.E.
gratte n.f. TECHNOL. AGRIC. "sorte de sarcloir" - TLF (cit.), GLLF, GR[85], 1803, Boiste ; FEW (16, 375b), 1832, Raymond MAR. "grattoir" : GR[85], 1733 ; TLF, 1773, Bourdé de Villehuet ; GLLF, Encycl.
1649 - «On faict assavoir à toutes personnes habitans ce pays ou autres que les laimes d'espés, allaisnes, cousteaux, jambettes, fils de flèches, baguettes, rassades, canons, miroirs, grattes, tranches, rapes, chaudières de douzann, galette ou biscuit, sont déclarés marchandises de contrebande [...].» Ordonnance de d'Ailleboust, in P.-G. Roy (éd.)Ordonnances, commissions, etc., etc., des gouverneurs et intendants de la Nouvelle-France, vol. 1, 10 (Beauceville, L'Éclaireur Limitée, 1924) - TLFQ
1774 - «[...] une gratte à jardin [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Miray, 13 mai, [5], [Ste-Marie de Beauce] - TLFQ
gratte-cul (il n'est point de (si belle) rose qui ne devienne -) loc. prov. PROVERBE - FEW (16, 372b), GLLF, 1835, Acad. ; L, ø d ; TLF, cit. France, 1895 ; DEL, ø d ; absent TLF. 1690, Fur., in GLLF, correspond à la forme ci-dessous
• il n'y a (point de) si belle rose qui ne devienne gratte-cul
  - BEI, 1640, Oudin ; FEW, 1690, Fur.
1627 - «[...] il faut que toute chose prenne fin, il n'y a si beau jour ni si grand qui ne vienne à son vespre, ni si belle rose, qui ne devienne grate-cul, ni si beau soulier, qui ne devienne savate, ni si bon cheval, qui ne devienne rosse.» D. MartinLes Colloques fr. et all., 106 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
gratte-fond, gratte-fonds n.m. CONSTR.  TECHNOL. "grattoir à dents de fer utilisé pour le ravalement des façades" - FEW (16, 375a), GLLF, GR[85], 1907, Lar. ; absent TLF.
1895 - «GRATTE-FONDS. s.m. Outil de fer employé pour le ravalement des façades en pierres de taille.» P. GuérinDictionnaire des Dictionnaires, Suppl. - P.E.
gratte-gosier n.m. arg.  ARG. CAFÉS  BOISSON  "boisson forte" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Mlle Bontemps, apporte du gratte-gosier pour rafraîchir ces marmots de la gloire.» Dautrevaux et PierronCyprien le vendu, sc. ii - P.W.
gratte-gratte n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «'T'as pas une bière de reste ? Je crève de soif. Ce que je donnerais pour une bière !'... c'est le va et vient, le cache-cache, le gratte-gratte [...]» V. ThérameHosto-blues, 96 (Ed. des Femmes) - K.G.
gratte-langue n.m. HYG. CORPS - absent TLF.
Corr. et compl.FEW (16, 375a) (de 1768 à 1769 in Havard)
1750 - «Cure-oreille et cure-dents, gratte-langue, pince, le tout en or, 158 liv. 8 sols.» Acquisition faite par M. Duflot, le 18 juin, in L. Duvaux, Livre journ., ap. HavardDict. - M.C.E.
1758 - «[un coffret de toilette avec] pot à pâte et pot à mettre des éponges, les gratte-langues en écaille et éponges pour les dents.» Livré le 7 avril, in HavardDict. - M.C.E.
*1822 - «Il faut ensuite se frotter la langue avec une serviette rude, ou la gratter avec un gratte-langue, et la bien essuyer après.» L'Art de plaire et de fixer ou Conseils aux femmes, 30 (Bruxelles, Lacrosse) - M.C.E.
*1827 - «Je donne encore la préférence à l'éponge sur les gratte-langue, petit instrument allongé et plat, dont on se sert pour enlever le limon qui s'attache principalement au milieu de la langue. Cet instrument est en baleine, en os, en écaille, même en argent ou en or. Le gratte-langue convient mieux lorsque la langue est constamment chargée, mais alors ce n'est pas seulement à lui qu'il faut avoir recours.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 29-30 (Roret) - M.C.E.
gratte-pieds n.m. ÉCON. DOM. - FEW (16, 375a), GLLF, Lex.[79], 1930, Lar. ; GR[85], 20e ; absent TLF.
1755 - «Ratissoire, c'est une bande de fer plat recourbé par les deux bouts, qu'on scelle dans le mur à côté des portes des jardins, pour détacher des souliers le sable, la boue ou la terre qui reste sous la ratissoire, et qu'on n'emporte pas dans les appartements. On appelle cet instrument gratte-+F pié ou décrotoir.» Encycl., t.13, 828b - M.B.
1895 - «GRATTE-PIEDS. s.m. Décrottoir.» GuérinDict. des Dict., Suppl - TGLF
1926 - «C'est une simple lame de fer horizontale, fixée au mur extérieur par un ou deux scellements (gratte-pieds) ...» Lar. ménager, Dict. illustré de la vie domestique, 479a - M.B.
gratte-ruisseau n.m. non conv.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788 - «Le cendrier, le marchand de bouteilles cassées, le gratte-ruisseau [...] ont leurs gîtes et payent capitation.» MercierTableau de Paris, X, 202 - F.R.-R.S.