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goût (avoir du -) loc. verb. rég. AFFECT. "s'amuser" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «On a du goût ! soupire Marie [...]» ColetteClaudine à l'école, 141 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
1901 - «Ça serait sûrement drôle s'ils se faisaient pincer ensemble. Dieu ! que j'aurais du goût ColetteClaudine à Paris, 244 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
1902 - «[...] je m'éveillai irritée et bougonne, pestant contre la mairie et l'église [...] contre le chocolat trop chaud et Mélie en cachemire violet dès sept heures du matin ('Ah ! ma France, tu vas en avoir du goût') [...]» ColetteClaudine en ménage, 282 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
goût (d'un grand -) loc. adv. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «S'il vous arrive encore de faire les mutines, c'est que je vous ferai danser les olivetes d'un grand goût. [...] Ah ! si vous aviés eu affaire à tout autre peuple, on vous auroit foutu le bal d'un grand goût 3e let. bougrement patriotique de la mère Duchêne, 5 et 6 - P.E.
1791 - «[...] je crois que nos Savoyards ne se seroient pas contentés de les faire danser comme des marmottes : ils leur auroient foutu sur la gueule d'un grand goût Jean Bart, n° 152, 7 - P.E.
goût de feu loc. nom. m. CHIM.  DISTILL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «L'eau n'est point pure, elle est imprégnée de phlogistique, ou des débris d'une huile qui lui donnent le goût que l'on appelle goût de feu, & elle a un goût acide que lui donne l'acide & peut-être l'air qui lui est uni. [...] Les causes qui vicient les eaux-de vie ont deux sources principales : la manipulation elle-même, (quelque perfectionnée qu'elle soit) & la nature des vins & des produits qu'on a à traiter. Celles qui viennent de la manipulation, font 1°. un phlegme surabondant qui noie, pour ainsi dire, la partie inflammable dans beaucoup d'eau ; 2°. l'odeur & goût particulier que l'on appelle Le goût de feu (73). Ces deux défauts peuvent se corriger [...] [Note] (73) L'on voit bien que par le goût de feu, je n'entends pas parler du goût empireumatique qu'ont souvent les eaux-de-vie, & dont il sera parlé ci-après (XCVI.).» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 49 et 105 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
goût de pierre à fusil loc. nom. m. OENOL. - TLF, cit. France, 1895 ; GLLF, av.1924 ; GR[85], ø d.
1767 - «Il est certain que les vins qui ont un goût de terroir, peuvent le communiquer à l'eau-de-vie que l'on en extrait. Les uns ont un goût d'Iris de Florence, commes les vins rouge & blanc de Sessuel en Dauphiné ; de violette, comme ceux de Saint-Perret en Vivarais ; les autres ont un goût singulier, qu'on appelle de pierre à fusil, comme ceux de Côte-rôtie [...]» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 129, note (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
1801 - «Tel est [...] le principe du goût de terroir naturel, et qu'on désigne dans certains vins sous les noms de pierre à fusil, de goût de truffe, de violette, de framboise, etc. Les goûts sont inhérens à la nature du sol et indépendans de la volonté et du travail des hommes ; d'ailleurs ils sont plutôt remarqués comme une qualité que comme un vice dans le vin.» ChaptalTraité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin, t.1, 340 (Chez Delalain) - M.C.
j'entre-en-goût n.m. non conv. POUVOIR "celui qui veut expérimenter avant de se prononcer" 
• jentre en goust
  - absent TLF
Compl.FEW (4, 342b) (1644)
1644 - «[...] et de bran ! Parlé hau, monsieur de trique et nique, parlé ! Parlé, parlé, monsieur de Trelique-Brelique ! A ga ce monsieur faict à la haste, ce monsieu si tu l'est, ce degouté, ce jentre en goust ! Parlé, Jean de tout ce qui se mesle et rien ne vient à bout !» Nouv. compliments de la place Maubert, in VHL, IX, 235 (Jannet) - P.E.
néo-physiologie du goût loc. nom. f. CUIS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1839 - In titre : M. CousinNéo-physiologie du goût (Paris) - C.T.
pain (faire perdre le goût du -) loc. verb. non conv.  ACT. OBJET  "fig. : tuer" - FEW (4, 342a), GLLF, 1656, Oudin ; R, cit. Jouhandeau ; DELF, ø d faire passer - : FEW (7, 546a), 1640, Oudin ; L, GLLF, 1866 ; DELF, cit. Zola ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1640 - «faire perdre le Goust du pain .i. tuer. vulg.» OudinCuriositez fr., 253 (Slatkine) - P.E.
pain (faire perdre le goût du -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "fig. : tuer" - DDL 19, 1640, Oudin [repris in TLF] ; FEW (4, 342a), GLLF, GR[85], 1656, Oudin ; BEI, 17e ; L, ø d.
1633 - «THESAURUS [...] Si faut-il sçavoir le court et le long de cette affaire. Je crains qu'ils n'ayent fait perdre le goust du pain à Philippin et qu'ils ne l'ayent envoyé en paradis en poste.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 202a (Laplace, Sanchez) - P.E.
persan (goût -) loc. nom. m. CÉRAM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Nous pourrions bien critiquer, dans un intérêt de vérité historique, certaines dénominations adoptées par M. de Ségange pour ses subdivisions. La tradition italienne est parfaitement indiquée, mais le goût persan nous paraît être généralement chinois [...] Nous préférerions donc l'appellation de goût sino-français pour les choses dites franco-nivernaises et pour quelques-unes de goût persan [...]» A. Jacquemart, in Gazette des beaux-arts, t.16, 1er avr., 377 - M.C.
1965 - «[...] dès le Xvie siècle Venise, en rapports commerciaux constants avec l'orient méditerranéen, en subit l'influence qu'elle transmet à la céramique italienne : c'est sans doute par cette voie détournée que le goût persan parvient à Nevers.» G. FontaineLa Céramique fr., 37 (P.U.F.) - FRANTEXT
revenir : avoir un goût de revenez-y loc. verb. non conv. US. ALIM. - GLLF, 1893, Dict. gén. ; BEI, déb.19e ; FEW (10, 353b), TLF, DEL, GR[85], ø d.
1835 - «AUGUSTINE, qui s'est délectée à boire. Il est gentil votre vin, monsieur Théodore, il est bien doux. THEODORE. Ma foi... mon verre a filé au galop sans dire gare. (Il tend son verre.) HIPPOLYTE. Eh bien ! redoublons... AUGUSTINE, tendant le sien. Par la même occasion. HIPPOLYTE. Il paraît qu'il a un petit goût de revenez-y Rougemont et de CourvilleMon ami Polyte, 9b (Magasin théâtral) - P.E.
sino-français (goût -) loc. nom. m. CÉRAM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Nous pourrions bien critiquer, dans un intérêt de vérité historique, certaines dénominations adoptées par M. de Ségange pour ses subdivisions. La tradition italienne est parfaitement indiquée, mais le goût persan nous paraît être généralement chinois [...] Nous préférerions donc l'appellation de goût sino-français pour les choses dites franco-nivernaises et pour quelques-unes de goût persan [...]» A. Jacquemart, in Gazette des beaux-arts, t.16, 1er avr., 377 - M.C.