Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
fendre (se -) v.pron. non conv.  CARACT.  "être prodigue" - PR[67], 1847 ; L, ø d ; absent TLF.
Compl.FEW (Balzac) :
1846 - «[...] je vous paye un exemplaire de ce groupe mille écus. Oh ! oui. sapristi ! mille écus, je me fends BalzacLa Cousine Bette, VI, 337 (Dijon, Pléiade, 1950)
1858 - «[...] faire un effort de générosité [...]» PeschierSuppl. au dict. de Mozin
fendre (se -) v.pron. SKI - TLF, cit., 1953.
1910 - «Dans tout ce mouvement, il est important de se fendre largement pour le freinage en chasse-neige.» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski, 61 (2e éd., Berger-Levrault) - C.T.
1917 - «Le débutant, qui n'ose pas 'se fendre' suffisamment devant l'obstacle, a toutes les chances de buter sur celui-ci, à son grand dam [...] Aux changements de pente le skieur assure son équilibre en 'se fendant' un peu davantage.» H. Faes et P.-L. MercantonLe Man. du skieur, 39 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
1928 - «Certains sauteurs très adroits se tirent aussi d'affaire en se fendant à fond au moment de l'atterrissage et en conservant cette position pendant quelque temps [...]» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 314 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
fendre l'arche loc. verb. non conv.  AFFECT.  "ennuyer" - absent TLF.
Add.DDL
*1881 - «Ennuyer.» LarcheyDict.
*1883 - DelvauDict. de la langue verte - E.S.
*1902 - «Ça me fend l'arche de te plaquer ainsi pour deux longs mois.» P. VeberLoute, I, xiii - E.S.
fendre l'arche loc. verb. non conv.  AFFECT.  "ennuyer" - FEW (25/II, 92b), 1867, Delv. ; DDL 5, 1881, Larch. ; absent TLF.
1859 - «ERNEST. - Je te le secoue, il tombe sous la table en disant : 'J'veux un fiacre. Moi, ça commençait à me fendre l'arche*. Je lui dis : 'Pas de bêtises, mon vieux ! ça ne serait pas à faire ; blague dans le coin, t'es malade, mais paye ta moitié.' /Note/ *Cela m'ennuyait.» MonseletLe Musée secret de Paris, 80 (M. Lévy) - P.E.
fendre l'ergot loc. verb. non conv.  DÉPLAC.  "partir" - FEW (22/II, 12a), 1611, Cotgr. ; absent TLF.
1576 - «Philippon. [...] i'iray soudainement querir mon maistre : m'asseurant tant de sa colere, que si tu ne fens l'ergot bien vistement, demain tu seras guari de tous tes maux.» [L. Le Jars]Lucelle, 51 (R. du Petit Val) - P.E.
geler à pierre fendre loc. verb. MÉTÉOROL. - FEW (4, 86a), GLLF, DEL, TLF, DHR, DLMF 1, 1690, Fur. - à pierre fendant(e) : Gc, Martial d'Auv. [1460-66] ; Hu, M. de Navarre [1546-49]
1584 - «LOUYSE. - Jamais je ne vy faire un temps si morfondant, si ce n'a esté possible l'année du grand hyver. S'il geloit à pierre fendre je n'aurois si froid de la moytié.» O. de TurnèbeLes Contens, 81 (Didier, STFM) - P.E.
1585 - «[...] lequel [...] raconta qu'au Caresme prenant passé qu'il avoit gelé à pierre fendre, son valet lui portoit un bon et gras chapon [...]» N. Du FailOeuvres facétieuses, II, 146-7 (Daffis) - P.E.
gueule (se fendre la -) loc. verb. non conv.  AFFECT. - TLF, cit. Céline, 1936 ; DFNC, cit. Céline ; GLLF, 20e ; Lex.[75], ø d.
1606 - «Et puis ie te permets bien encore ceci, c'est de te resiouyr tellement et par si grand abondance, qu'à force de rire comme les poules de Lombardie iusques au trou du cul, que tu t ' acheue de fendre la gueule iusques aux oreilles, aussi bien ne s'en faut-il plus gueres qu'elle n'i touche [...]» La Victoire du soldat fr., 28-29 (s.l.) - P.E.
oignon (fendre l'-) loc. verb. non conv.  AFFECT.  "fig. : pleurer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «L'heure est venue. On se quitte, / Il n'est si bon compagnon / Qui vaut qu'on fende l'oignon. / Au plaisir, et quitte à quitte.»E. BergeratLes Soirées de Calibangrève, 32 (Flammarion, s.d.) - J.S.
oreilles (fendre les - en quatre à qqn) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1795 - «Grognon. Passe donc ton chemin, gueule d'enfer, tu me fends les oreilles en quatre, avec tes poumons de cheval. C'est pas le Pérou que ton Bon Homme Richard !» Journ. du bon homme Richard, n° 3, messidor an 3, 17 - P.E.