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aussitôt dit aussitôt fait loc. phrast. non conv.  ACTION  PHRASÉOL. - TLF, 1656, Scarron ; FEW (13/II, 120a), 1669, Widerhold ; L, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
• sitôt dit, sitôt fait
 - GLLF, 1907, Lar. ; TLF, cit. Mounier, 1946 ; R, PR[77], ø d.
1792 - «[...] formons un club ; tout juste, j' t'nons la liavre par le queue. Sitôt dit, sitôt fait. Il va trouver ses camarades [...]» Le Club des Halles, du règne de la loi, prospectus, 1 (s.l.) - P.E.
1802 - «Sitôt dit, sitôt fait, toutes les nones défilent par rang de taille [...]» Les Aventures de Jésus Cadet, 11 (Lemarchand) - P.E.
aussitôt dit, aussitôt fait loc. phrast. non conv.  ACTION  PHRASÉOL. - TLF, 1656, Scarron ; FEW (13/II, 120a), 1669, Widerhold ; L, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1594 - «[...] vous veistes en quelle diligence je vous vins trouver en ceste ville, et avec quelle dexterité mon cousin le connestable d'Aumale cy present, fit prealablement descendre le Saint Esprit en poste sur une partie de messieurs de Sorbonne. Car aussi tost dit, aussi tost faict : et de là sont procedez tous nos beaux exploitcs [sic] de guerre [...]» Satyre Menippée, 41 (Charpentier) - P.E.
1619 - «Il respond, Voulez-vous la ceruelle fritte au beurre et aux oeufs ? Ouy dismes-nous ; et aussi-tost ditaussi-tost fait, le voila la main à la paste.» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman]Le Gueux, I, 73 (De la Mare) - P.E.
1650 - «Aussi tost dit, aussi tost fait ; / Elle s'enuole comme vn trait [...]» H. de PicouL'Odyssée d'Homère, 9 (Quinet) - P.E.
aussitôt dit, aussitôt fait loc. phrast. non conv. ACTION  PHRASÉOL. - DDL 19, 1594 [repris in DEL, GR] ; TLF, 1656, Scarron ; FEW (13/II, 120a), 1669, Widerhold ; L, GLLF, ø d.
• aussi tost faict que dict
  - FEW, 1666-78, La Fontaine ; L, GR[85], La Fontaine ; absent TLF.
1531 - «Dictum ac factum : prouerbium celeritatis, Id est, cito, inquit Donatus : Dict & faict, aussi tost faict que dict, tout aussi tost, soudainement. [...] Aussi tost faict que dict : ou, incontinent.» R. EstienneDictionarium , 211 v° et 299 r° - P.E.
bien (si ça ne fait pas de -, ça ne fait pas / ne peut pas faire de mal) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL.  VALEUR "pour indiquer qu'un traitement n'offre pas de risque et que ses résultats, au pire, ne peuvent qu'être nuls" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1837 - «... ou du moins, si ça ne fait pas de bien... ça ne peut...» E. ScribeLa Camaraderie, 271 - FXT
1867 - «Si ça ne fait pas de bien, ça ne peut pas faire de mal Meilhac-HalévyLa Vie parisienne, 77 - FXT
1877 - «TROISIÈME BONNE FEMME [...] : La calomnie, c'est pas mauvais, n'est-ce pas ? contre l'hypocrisie. LE POTARD : Si ça ne fait pas de bien ça ne fait pas de mal. La calomnie employée comme remède de l'hypocrisie ! O moralistes ! Traduction pour le vulgaire profane : camomille et hydropisie.» A. AllaisOeuvres posthumes, 2 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
casser (j'aurais mieux fait de me - une jambe / patte...) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DEL, ø d ; absent TLF.
1900 - «Ça te ferait plaisir, d'aller à Bougival ? Beaucoup... Rappelle-toi... c'est là que nous nous sommes connus. - Oui... J'aurais mieux fait de me casser une patte, ce jour-là.» A. AllaisNe nous frappons pas, 1007 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
cire (fait comme de -) loc. adj. non conv. TOILETTE "très bien fait" - L, Hu, DDL 9, 1558, Des Périers [repris in DEL] ; FEW (2, 595b), 16e ; BEI (cet habit vous est -), Oudin ; GLLF, cit. Perrault ; absent TLF.
Compl.Gc (même texte, ø d)
1531 - «Factus ad vnguem : Il est faict comme de cire, Il est fort bien faict.» R. EstienneDictionarium, 291 v° - P.E.
connaître qqn comme si on l'avait fait loc. verb. non conv.  INTELL.  RELAT. - R, PR[77], TLF, ø d.
1756 - «ISABELLE très vivement. Pardi c'est bien raisonné, je connois mon Pere comme si je l'avois fait ; je vous dit qu'il ne s'attendrira pas [...]» Léandre grosse, in Théâtre des boulevards, III, 182 (A Mahon) - P.E.
crotté (il fait -) loc. phrast. non conv.  NATURE - FEW (16, 408b), 1694, Acad. ; L, ø d ; TLF, cit. Verlaine, 1865 ; DG, ø d.
1613 - «Turq. Il fait crotté et fangeux par les ruës.» S. BernardTableau des actions du jeune gentilhomme, 16 (Ledertz) - P.E.
1613 - «à mon aduis vous ne feriez pas mal de botter vos grosses bottes, pource qu' il fera encore tout fangeux et crotté par les chemins.» A. de La FayeInstitutiones linguae gallicae, Miroir des actions vertueuses d'un jeune prince, 52 (Rauchmaul) - P.E.
1640 - «il fait Crotté .i. il y a de la bouë ou fange par les ruës. vulg.» OudinCuriositez fr., 139 (Slatkine) - P.E.
deux (ça fait -) loc. phrast. non conv.  ÊTRE - L, ø d ; TLF, cit. Prévert, 1946 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
• c'est deux
 - TLF, cit. Hugo, 1862 ; L, ø d.
1785 - «LE MAGISTER. Oh ! ben ce Jardinier-là, et moi, c'est deux GuillemainAnnette et Basile, 20 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
deux (ça fait -) loc. phrast. non conv.  ÊTRE - L, ø d ; TLF, cit. Prévert, 1946 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1792 - «[...] vous qui avez de l'esprit (car sacredieu, une bête et puis vous, ça fait deux) [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée]Le Père Duchêne à la toilette de madame Veto, 5 - P.E.
1798 - «CADET. [...] Ma femme et le Poitou, ça fait deux AudeL'Ecole tragique, 36 (Barba) - P.E.
1807 - «RAMPONNEAU. Tout doux, M. la Tulipe. LA TULIPE. Laissez donc, la Tulipe et la douceur, ça fait deux Francis, Désaugiers, MoreauTaconnet chez Ramponneau, 15 (Barba) - P.E.
1856 - «JANVIER. Oh ! la colère et moi ... ça fait deusse Brisebarre et BoisselotMadame J'Ordonne et Cie, 2a (Typographie Morris) - P.E.
faire : c'est fait de qqn loc. phrast. ÉVÉN. - L, cit. Fénelon ; Gc, DG, Lex.[75], ø d ; absent TLF.c'en est fait de qqn : GLLF, cit. Chateaub. ; R, PR[77], TLF, ø d
1609 - «Un grand nombre de rodomons, / Desireux d'esbranler les mons / Pour une beauté si divine, / Tesmoignent soudain à leur mine / Que ce sera tost faict de moy, / Quand ils la voyent en esmoy, / Dont Dieu me gard', et saincte Luce !» Berthelot, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIIe siècle, I, 16 (Garnier) - P.E.
1640 - «c'est Fait de luy .i. il est mort, ou expedié OudinCuriositez fr., 212 (Slatkine) - P.E.
faire : que ça me fait-il ? loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1793 - «FIRMIN. Eh bien ! une bouteille de cidre. Que ça me fait-il ? Et je la paye.» Aude et TissotCadet Roussell', 8 (Clément) - P.E.
fait (ce qui est - est fait) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, ø d ; TLF, cit. Martin du Gard, 1913 ; GR[85], ø d.
1531 - «Quid vis fieri ? factum est, illud fieri infectum non potest. Ce qui est faict, est faict R. EstienneDictionarium, 409 v° - P.E.
1624 - «Ce qui est fait est fait : or la dexterité / Gist à faire vertu de la necessité.» J. DulorensPremières satires, 39 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
1633 - «Comme dit l'autre, ce qui est fait est fait Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 200a (Laplace, Sanchez) - P.E.
fait (le - est que ...) loc. phrast. PHRASÉOL. - GLLF, cit. Stendhal ; TLF, cit. Hugo, 1862 ; L, DG, R, PR[77], ø d.
• le fait est
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1962 - «Guillaume : - 'Vous devez vous croire dans une maison de fous.' Saint-Omer : 'Le fait est !'» J. MeyerMicmac, 3, v - E.F.
fait actuel loc. nom. m. JOURN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1877 - «[...] mais je crois que vous pouvez nous faire d'excellentes chroniques sur des sujets de fantaisie, qui paraîtraient une fois par semaine, par exemple ; autant que possible, le lundi, à la suite de l'article d'Arnould. Ce jour-là, il est rare qu'il y ait un fait actuel important, et la place serait facilement disponible pour vous.»S. Lacroix, let. à Vallès, 18 janv., 105-6 (Delfau) - J.Q.
fait au tour loc. adj. CARACT.  "de bonne composition" - FEW (13/II, 82b), 1680, Rich. ; DG, ø d ; absent TLF.
Compl.L (Mme de Sév.)
1672 - «[...] sa lèvre se rabaisse tous les jours : du reste elle est faite au tour ; elle ne crie jamais [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 17 févr., I, 480 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
fait comme de cire loc. adj. non conv.  TOILETTE  "d'un vêtement" - FEW (2/I, 595b), 16e ; Gc, Tournebu ; absent TLF.comme de cire : L, La Fontaine ; GLLF, Perrault ; DG, ø d.
Compl.Hu (B. des Périers)
1558 - «(une botte) qui lui estoit faicte comme un gant ou comme de cire [...]» B. des PériersOeuvres françoises, Nouv. récréations, 106 (Jannet, 1856) - F.N.
fait divers loc. nom. m. JOURN. - TLF, cit. Zola, 1867 ; GLLF, cit. Daudet ; DG, ø d ; Lex.[75], cit. Martin du Gard ; R, PR[77], ø d.
1838 - «Un journal annonce la perte du brick l'Espérance [...] ! Après la lecture d'un fait divers aussi désastreux [...]» Th. GautierHist. de l'art dramatique en France, 1, 121 - P.W.
fait et cause (prendre -) loc. verb. POUVOIR - FEW (2, 542b), 1690, Fur. ; DEL, BEI, fin 17e ; GLLF, cit. Tharaud ; L, TLF, GR[85], ø d.
• prendre le fait et cause
  - FEW (9, 341b), 1690, Fur. ; absent TLF.
1604 - «Ce que voyant Moyse y accourut, prenant le faict & cause des Bergeres en main en haranguant ces impudens en ceste façon.» L. QuattrehommeDiscours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 197 (Gesselin) - P.E.
fait exprès (c'est un -) loc. nom. m. non conv. PHRASÉOL. - TLF, cit. Vuillemin, 1949 ; GLLF, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d.
1809 - «DUSEIGLE. Palsambleu, v'là un soupir d'une longueur... Est-ce que par hasard... LOUISON. Oh ! non, mon père, gnia pas d' hasard là dedans, c'est ben un fait exprès. J' vas tout vous dire.» FrancisLe Gâteau des rois, 7 (Cavanagh) - P.E.
fait exprès (comme un -) loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - GLLF, Lex.[75], cit. Courteline ; L, DG, ø d ; R, cit. Bosco ; TLF, PR[77], DELF, ø d.
Add.DDL :
*1814 - «NIGAUDIN. [...] V'là qui va bien, et c'est comme un fait exprès que tout not' monde nous soit tombé sous la main en un crin d'oeil....» Désaugiers et BrazierLe Boulevard Saint-Martin, 33 (Barba) - P.E.
*1816 - «Et v'là l'ami Giroux tout près, / Qui s' trouv' là comme un fait exprès Le Chansonnier de la mère Radis, 103 (Locard et Davi) - P.E.
fait exprès (comme un -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 19, 1814 [repris in GR] ; GLLF, Lex.[79], cit. Courteline ; L, DG, TLF, DELF (comme par un -), ø d.
1812 - «PAIN-SEC. Diable ! la tirlire des pourboires va pourtant mieux que le comptoir de la recette. C'est comme un fait exprès ! pour une fois qu'on a du monde...» Martainville et DumersanJean de Passy, 4 (Barba) - P.E.
fait-diversiste n.m. JOURN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1916 - «Journaliste chargé des 'faits divers'.» Lar. mensuel, nov. - Dubois (b), 46.
faitdiversier, fait-diversier n.m. JOURN. - absent TLF.adj. : DDL 17, 1892, Journ. amusant
Add.DDL
*1920 - «A la façon du fait-diversier du XXe siècle, il réussit à faire voisiner et à fondre ensemble le quotidien de l'existence et l'unique de l'aventure.» B. Crémieux, in NRF, numéro 87, déc., 956 - P.E.
faitdiversier, fait-diversier n.m. JOURN. - DDL 25 (fait-diversier), 1920, B. Crémieux ; GR[85], mil. 20e ; absent TLF.
1907 - «Je ne suis pas, moi, un rédacteur de chiens écrasés, déclara le jeune Boitabille dont la lèvre inférieure exprimait alors un mépris infini pour la littérature des 'faits diversiers' ; je suis courriériste des théâtres...» G. LerouxLe Mystère de la chambre jaune, 13 (L'Illustration) - TGLF
four (il fait noir comme dans un -) loc. verb. PERCEP. - GLLF, GR[85], mil.15e, Les Quinze joies du mariage ; DEL, 18e ; GR[85], cit. Hugo [1862] ; TLF, cit. Cocteau, 1938.
Au 17e - L (cit.), GLLF, 1667, Mol. ; BEI, 1690.
1633 - «ALAIGRE. Il eust mieux valu venir entre chien et loup ; il fait noir comme dans un four ; à peine puis-je mettre un pied devant l'autre.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 197b (Laplace, Sanchez) - P.E.
glissant (il fait -) loc. phrast. NATURE - Gc, 1572, Du Bellay.
Au 19e - TLF, cit. Verlaine, 1889.
1830 - «[...] surtout ne marche pas trop vite, entends-tu, car le pavé est mauvais... il fait glissant en diable...» A. GrégoireLe Bal champêtre au cinquième étage, 10 (Banès) - P.E.
hirondelle (une - ne fait pas le printemps) loc. prov. INTELL.  MESURE  PROVERBE - GLLF, 1690, Fur. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; R, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1605 - «Ie dis pour responce, qu' vne Irondelle ne faict pas le Printemps, vn seruiteur n'establit pas vne famille, vn moine seul, ne dresse pas vn Couuent [...]» L'Anti-Thersite, 54 (s.l.) - P.E.
1643 - « On en voit bien pourtant qu'ils reüssissent sans cet advantage, toutesfois c'est par hazard, comme Anne de Montmorency qui se rendit le plus grand de son temps sans sçavoir ny A. ny B. Mais comme une Yrondelle ne fait pas le Printemps, aussi cela n'arrive pas souvent. [...] Mais parce qu' une Yrondelle ne fait pas le Printemps, je considérai depuis que pour un mauvais ne falloit pas que les bons souffrissent.» A. GantezL'Entretien des musiciens, 165 et190-1 (Claudin) - P.E.
jambe (ça me/te ... fait une belle -) loc. phrast. non conv. AFFECT. - TLF, 1842, E. Sue ; BEI, E. Sue ; DDL 22, av.1857 [repris in GR] ; DEL, ø d 1867, Littré, in GLLF, est erroné
• ça me fait bien la jambe
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «POULOTTE, avec âme. Mais vois !... pour consoler les vertus de mon sexe... / Ce soir tu dois mourir, je sais que ça te vexe... / Qui de nous deux tient mieux le serment qu'il jura ? / Pour t'aider à finir, moi j'accours... et voilà... POLTRONESCHI. Ça me fait bien la jambe ! ô douleur ! infortune !» Carmouche, de Courcy, DupeutyTristine, 25 (Riga) - P.E.
jours (tous les - que le (bon) Dieu fait) loc. phrast. PHRASÉOL.  TEMPS - DEL, cit. Proust ; GLLF, TLF, ø d.
• chaque jour que Dieu fait
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1891 - «La conversation était tombée, comme il arrive à toutes les tables d'hôtel de Nice, chaque jour que Dieu fait, sur le fameux tremblement de terre de 1886.» A. AllaisÀ se tordre, 92 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
nez (le plus beau de son - en est fait) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Dis donc, Sylvie, mais je ne vois pas pourquoi Mme Tiphaine renie le commerce de la rue Saint-Denis : le plus beau de son nez en est fait BalzacPierrette, III, 689 (Pléiade) - P.W.
1857 - «Vous faites la petite bouche avec la police ; mais, comme disent les gens du peuple, le plus beau de votre nez en est fait BalzacLes Petits bourgeois, II, 341 (A. Michel)roman complété par Rabou après la mort de Balzac - P.W.
plaisir (fait à -) loc. adj. AFFECT.  INTELL. "de pure invention" - TLF, av. 1615, Pasquier ; FEW (9, 2a), GLLF, DHR, 1636, Monet.
1565 - «[...] je croi que cette definition est plustost faite à plaisir que selon la vérité [...].» J. TahureauLes Dialogues, 101 (Droz) - P.E.
prendre le fait et cause loc. verb. ACTION  RELAT. "prendre parti pour, défendre, soutenir" - TLF, DHR, av. 1615, Pasquier ; FEW (9, 341b), 1690, Fur. ; GLLF, ø d.
1604 - «Ce que voyant Moyse y accourut, prenant le faict et cause des Bergeres en main en haranguant ces impudens en ceste façon.» [L. Quattrehomme]Discours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 197 (Gesselin) - P.E.
quitte (ça fait -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "rien à faire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1799 - «[...] je sais obeir, mais pour commander ça fait quitte [...]» Ah !... ah !... le voilà le voilà... le grand tintamare du père Duchêne, in [R.F. Lebois]Le Père Duchêne, [numéro 4], 5 - P.E.
rasoir (ça fait -) loc. phrast. non conv.  AFFECT.  VALEUR  "ennuyeux" - FEW (10, 93b), 1790 ; absent TLF.
1789 - «CRIN-CRIN. Chanson sur la Bastille. MARGOTON. La Bastille, ça fait rasoir. On sçait tout ça à présent.» La Gazette des Halles, I, 9 (Impr. Nyon) - P.E.
1790 - «[...] je savons bien qu'il y a de fieres mâchoires et des couyons qu'il y a ben placés, pour ceux-la, ça faira rasoir à la premiere nomination, mais aussi je saurons conserver ceux qui se sont ben conduits à notre égard [...]» Journ. des Halles, numéro 3, 7 - P.E.
rat (fait comme un -) loc. adj. non conv. ÉVÉN. - TLF, 1918, Dauzat ; GLLF, DELF, GR[85], 1932, Céline ; Lex.[79], cit. Aragon.
• cuit comme un rat
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «NICOLAS fut pris et cuit comme un rat à l'attrape, car il ne s'y entendait pas [...]» Jean Bart, n° 48, 4 - P.E.
rien de fait (y a -) loc. phrast. non conv. RELAT. "pour marquer qu'on ne souhaite pas s'engager ou qu'on n'a pas encore décidé de s'engager dans une affaire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1888 - «- Des fiflots ? Y a rien d'fait ! j'travaille pas dans c'te partie-là !» Courteline, Le Train de 8 h 47, in CourtelineThéâtre..., 636 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
sec (il fait -) loc. phrast. non conv. MÉTÉOROL. - GLLF, fin 17e, Mme de Sév. ; FEW (11, 585a), Mme de Sév. ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1584 - «GIRARD. - Je ne sçay quel temps il fait maintenant. Pour un mois de janvier il fait merveilleusement vilain, au lieu qu'il devroit faire sec et geler à bon escient.» O. de TurnèbeLes Contens, 101 (Didier, STFM) - P.E.
soif (il fait -) loc. phrast. non conv. US. ALIM. - TLF, 1870, Poulot ; FEW (11, 662b), 1888, Villatte ; TLF, cit. Cendrars, 1948 ; DEL, cit. Borniche [1975] ; GR[85], ø d.
1865 - «Quand le bourgeois dort, / Il fait soif encor, / Passons la nuit à boire !» F. DesnoyersChansons paris., 43 (Pick de l'Isère) - P.E.
temps (avoir fait son -) loc. verb. SEXE ET ÂGE "pour une personne" - FEW (13/I, 188a-b), GLLF, DEL, GR[85], BEI, 1549, Est. ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1864.
1531 - «Mon aage est acheuee, Iay faict mon temps, Ie suis desormais vieille, Cest a toy a faire. [...] Il estoit ia fort vieux, fort aagé, Il auoit faict son temps R. EstienneDictionarium , 2 r° et 278 r° - P.E.
tout fait loc. nom. m. VÊT.  "prêt-à-porter" - GR[85], ø d loc. adj. : L, ø d ; GLLF, 1872, Lar. ; TLF, cit. Zola, 1887 ; DG, Lex.[79], GR[85], ø d
1823 - «MOLLETON. [...] (aidant à passer la redingotte). Ca va toujours à peu près... parce que le tout fait se compte sur trois tailles.» Ymbert et VarnerLe Faubourien, 11 (Huet) - P.E.
valoir : cela vaut fait loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - Hu, D'Aub. ; FEW (14, 131a), 1611, Cotgr. ; L, Corn. ; absent TLF.
• voilà qui vaut fait
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1637 - «FLEURIE. Vous avez bien raison : car, pour mes trois fillettes, / Je les habilleray comme des bavolettes, / Tandis que le tailleur nous fera des habits. M. KAROLU. Voilà donc qui vaut fait : priez tous vos amis, / Mettez bon ordre à tout.» L.C. Discret, Alizon, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 410b (Laplace, Sanchez) - P.E.
vilain (il fait -) loc. verb. non conv. MÉTÉOROL. "à propos du temps" - FEW (14, 453b), GLLF, DHR, 1680, Rich. ; TLF, cit. Goncourt, 1858.
1584 - «GIRARD. - Je ne sçay quel temps il fait maintenant. Pour un mois de janvier il fait merveilleusement vilain, au lieu qu'il devroit faire sec et geler à bon escient.» O. de TurnèbeLes Contens, 101 (Didier, STFM) - P.E.