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eaux n.f. pl. MÉD.  "liquide amniotique" - TLF, cit. Baudeloque, 1812 ; L, GLLF, 1864.
*1833 - «Les femmes disent parfois que les eaux sont écoulées depuis long-temps lorsqu'on sent la poche formée par les membranes se distendre et faire saillie dans le vagin. [...] Cet écoulement prématuré des eaux n'a pas seulement pour effet de rendre le travail plus long et les manoeuvres plus difficiles ; il paraît que dans certains cas il a déterminé l'adhésion de certaines parties du foetus entre elles ou la difformité de celles qui se trouvent directement comprimées.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, IV, 211-2 - C.H.
eaux (prendre les -) loc. verb. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Dans le nouveau régime, des démagogues effrénés ont donné à l'expression une acception maligne : aller prendre les eaux, ont-ils dit, c'est déloger pour éviter la lanterne ; or, se retirer vers ses commettants aurait donc la même acception. Cette interprétation est insignifiante, d'autant plus que ce sont des gens du premier mérite et du plus haut rang, qui ont été prendre les eaux l'été dernier, lorsqu'on a fait ce mauvais calembour.» Mr de L'EpithèteDict. national et anecdotique (Paris) - LTP
eaux juvéniles loc. nom. f. pl. GÉOPHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Selon Suess et une ancienne théorie, les eaux thermo-minérales se partagent en deux classes : les eaux circulatoires et les eaux juvéniles ou fossiles.» E.-A. MartelL'Evolution souterraine, 49 (Flammarion) - C.T.
poche des eaux loc. nom. f. MÉD. - FEW (16, 640a), 1868 ; L, ø d ; TLF, cit., 1980.
1833 - «[...] une sage-femme fut appelée ; elle reconnut au toucher que la parturition était proche. Les douleurs se multipliant en vain, la poche des eaux s'étant rompue, la malade était dans des angoisses et anxiétés cruelles.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, IV, 248 - C.H.
1836 - «A la suite de ces efforts, la vulve donne souvent issue à une assez grande quantité de liquides ; lorsque les lèvres de cette ouverture s'écartent, on aperçoit fréquemment une espèce de vessie que l'on désigne sous le nom de poche des eaux : c'est une portion de la masse formée par le placenta et les membranes foetales, contenant du liquide amniotique.»J. BeugnotDict. usuel de chir. et de méd. vétér., II, 429a (s.v. parturition) - C.H.