Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
brosse (dire -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "refuser" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1825 - «La mère LAITUE. Badoulard, si j' fais un' scène, / J' suis fruitière,... gar' l'oignon. [...] BADOULARD. Oignon ou non, / Je demeure garçon ; / Et dis brosse / Pour la noce : / C'est clair, ainsi / N, i, ni, / C'est fini, / Cherchez un autre mari.» Désaugiers, Lafontaine, VanderburchLe Marchand de parapluies, 23 (Brunet) - P.E.
cas (c'est le - de le dire !) loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - TLF, cit. Proust, 1913 ; GLLF, cit. A. France ; R, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1790 - «Alerte, alerte ! C'est le cas de le dire, oui, foutre, alerte, alerte ! je vous le dis : voilà le tu autem. Pourquoi tardez-vous si long-tems ?» Alerte, citoyens, alerte !, numéro 1, 4 - P.E.
chat (entendre - sans dire/qu'on dise minon) loc. verb. PROVERBE "entendre à demi-mot" - FEW (6/II, 96a), 1611, Cotgr. ; BEI (j'entends bien minon sans dire chat), 1640 ; TLF, Littré.
Compl.L, Hu (même texte, ø d)
1587 - «Ce compere, qui entendoit bien chat sans dire minon : 'Mes amis, respondit il [...]» Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 217 (Jouaust) - P.E.
comme ça que (dire -) loc. verb. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1789 ; TLF, cit. Courteline, 1893.
1690 - «LE LAQUAIS. Monsieur, voila ce que Madame vous envoye. Elle dit comme ça, que vous aurez l'honneur que de la voir bien-tost.» Regnard, Arlequin homme à bonne fortune, in GherardiLe Théâtre ital., II, 365 (Braakman) - P.E.
1692 - «MEZZETIN. On dit, comme ça, qu'il doit bien-tôt chasser sur vos terres.» Regnard et Dufresny, Les Chinois, in GherardiLe Théâtre ital., IV, 180 - P.E.
1694 - «PIERROT. Ah, ah, n'est-ce que cela ? Tenez, je m'en vais vous faire entendre la chose. Monsieur le Comte dit comme ça, que les femmes ne valent rien ; les femmes de qualité, s'entend. Après, il dit comme ça que Colombine est une jolie fille.» Biancolelli, Arlequin défenseur du beau sexe, in GherardiLe Théâtre ital., V, 166 - P.E.
1749 - «[...] j' veux encore queuqu' tems faire la fille, et puis quand la fantaisie d'être femme m' prendra j' vous l' dirai ; ma maraine dit comme ça, qui gna pas d' tems plus genty pour une jeunesse que où-ce-qu'on se fait l'amour [...]» Vadé, Let. de la Grenouillère, in VadéPoésies et let. facétieuses, 123 (Quantin) - P.E.
1750 - «[...] j'arrivîmes stapendant maugré les grondemens du Ciel à un Pont ; je demandîmes ce queu c'étoit, que ça, un Moussieu qui étoit bian sçavant me répondit comme ça queu c'étoit le Pont de Savre [...]» Let. de Montmartre par M. Jeannot Georgin , 24 (A Londres) - P.E.
1767 - «Adieu, mon chou, au plaisir. On dit comme ça qu'il ne faut pas que tu signes rien en prison ; prends-y bien garde.» [J.-B. Artaud]La Petite-poste dévalisée, 18 (Delalain) - P.E.
1778 - «SIMONIN. Votre serviteur, Monsieur l'Avocat. On nous a dit comme ça que vous étiez un homme expert, & je venons, sous vot' bon plaisir, vous demander un p'tit bout d'avis, en magnière de Consultation.» [Des Buissons]Les Consultations, 21 (Cailleau) - P.E.
1781 - «LA FORET [...] Ne vous aime-t-il pas ? BLUTEAU. Oui, car il m'a dit comme ça que si je faisions un bon ménage, il en seroit fort aise.» [Carmontelle]Proverbes dramatiques, VIII, 101 (A Amsterdam) - P.E.
comme ça/cela que (dire -) loc. verb. non conv. PHRASÉOL. - TLF, cit. Courteline, 1893.
1789 - «[...] par après q' vous avez entendu Monsieux d' l' Fayette, j' savons ben qu'après l'y faut tirer l'échelle, et q' c' n'est pas à nous à venir nous mêler d' sarmonner après l'y ; qu' tout l' monde dit com' ça qu' c'est z'un homme qu'à d' l'inloquence comme un ange, et qu'i vous parle comme il agit [...]» Harangue des dames de la Halle, 2 (s.l.n.d.) - P.E.
1789 - «[...] et y nous dit com ça qu'y n' vouloit pas s'en aller [...]» Ho ! j'y voyons trop clair pour être votre dupe, Mons le Duc, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
1790 - «[...] on dit comme ça qu'il faut être de l'académie pour avoir des talents [...]» Jean Bart, n° 94, 4 - P.E.
1790 - «Y a ben des mauvaises langues, madame Saumon ! elles disont comme ça que vous vous méconnoissez du depuis que vous avez quitté le commerce, à cause du gros héritage que vous avez fait [...]» Le Goûter de la Courtille, 1 (s.l.n.d.) - P.E.
1791 - «M. St. Dominique. Oh ! la bougre de bête que vous faites M. Saint Ignace de Loyola ! qu'est-ce qu'ils sont devenus vos matous d'enfans, que vous disiez comme cela qui survivroient à tout le monde [...]» Grande conversation de M. Saint-Dominique et de M. Saint-Ignace de Loyola, in Le Véritable P. Duchesne f., 3 - P.E.
dire (c'est pour -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "sans insister" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
av. 1910 - «C'est plutôt pour dire, que je suis venu vous parler.» J. Renard, Les Cloportes, in J. RenardL'Écornifleur, 288 (UGE, 1984) - P.R.
dire (c'est pour vous -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1714 - «Sachez, Timane, continua Dina, que vous m'offensez. Je le fais exprès, repartit l'écuyer ; dame je serais bien fâché de vous faire plaisir, continuez. C'est donc pour vous dire, répliqua Dina, que vous alliez ailleurs porter votre face, que je ne la veux plus voir.» Marivaux, La Voiture embourbée, in MarivauxOeuvres de jeunesse, 348 (Gallimard) - P.E.
dire (c'est seulement pour -) loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL.  "c'est sans m'engager" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1839 - «LAURENT. C' que j' vous en dis moi, c'est seulement pour dire H. MonnierScènes populaires, III, 75 (Dumont) - P.E.
dire (ce n'est pas pour -) loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - L, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, TLF, ø d.
1791 - «La mère Duchesne (n'ayant pas d'abord reconnu la mariée.) Comment c'est toi, Manon ! Ma fois je n'te reconnoissois pas avec toutes ces belles foutaises en magnère de rubans, et c' biau bonnet qu'est à un demi pied d' ta tête, et c'te robe. Oh! c' n'est pas pour dire, te v'la pargué toute acharnée comme un ch'val de carosse.» [Buée]Grand jugement de la mère Duchesne, 4 (Crapart) - P.E.
1814 - «FLORINE. L'aimable caractère ! JOUFFLU. Oh ! c'est pas pour dire, mais c'est un vrai Blaise l'hargneux [...]» SewrinRustaut, 8 (Masson) - P.E.
1835 - «MADAME BERGERET, purifiant ses chaussures. Il y a de c'te crotte aujourd'hui dans c' Paris, que c' n'est en vérité pas pour dire H. MonnierScènes populaires, II, 167 (Dumont) - P.E.
dire (ce n'est rien de le -, il faut le voir) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour renforcer une affirmation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1784 - «[...] votre air de bonté naïve, qui vous va si bien et vous rend si jolie, que ce n'est rien de le dire, il faut le voir Restif de La BretonneLa Paysanne pervertie, 64 - FXT
dire (ce n'est rien de le -, il faut le voir) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour renforcer une affirmation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
"Par ellipse :" 
1894 - «Ah, l'Hiver ! quel grand mangeur de pauvre monde ; ce qu'il a tôt fait de déquiller les prolos, c'est rien de le dire !» Almanach du Père Peinard, 29 (Papyrus éd.) - P.R.
dire (cela va sans -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - GR[85], cit. Talleyrand ; L, GLLF, TLF, Lex.[79], DELF, ø d il va sans dire : TLF, cit. Gide, 1951 ; DELF, cit. Gide ; GLLF, cit. Duhamel
Add.DDL :
*1789 - «Or c' queuq'zun-là ça va sans dire, / C'est queuq' fort cerveau bin nourri, / Queuq' Monsieu NEC,... queuq' hom' d'esprit, / Qui s'atell' avec not' bon SIRE, / Pour sortir d' l'ornier' du malheur / Toute un' pauv' cher' Nation qui s' meurt.» R'quête en magnier' d'écrit à monseigneu le pervo des marchands, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
*1797 - «VALVILLE [...] Je viens ici vraisemblablement pour demander à souper et à coucher. Je crois que c'est faisable ça, n'est-ce pas, Monsieur le maître ? L'AUBERGISTE. Monsieur, c'est suivant ça. VALVILLE. Oh ! en payant, s'entend, ça va sans dire. L'AUBERGISTE. Eh ben, c'est encore suivant, quoique ça.» [Dorvigny]L'Auberge des étrangers, 4 (Cailleau) - P.E.
dire (cela va sans -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1789 ; GR[85], cit. Talleyrand ; L, GLLF, TLF, DEL, ø d.
1640 - OudinCuriositez françoises - R. L. rom., 53, 551.
1786 - LerouxDict. comique - R. L. rom., 53, 551.
dire (il faut bien le -) loc. phrast. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Sentiment un peu complexe, il faut bien le dire, où se mêle aussi l'espoir d'approcher ces monstres de vitesse, de voir leurs conducteurs [...]» La Vie au grand air, 15 déc., 1045b - G.S.
1911 - «[...] notre belle escadre d'auto-ballons, quelque peu éclipsés actuellement, il faut bien le dire, par les étonnantes performances accomplies par les aéroplanes militaires.» Le Plein air, 24 nov., 84c - G.S.
dire (il n'y a pas à - non) loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779 - «SIMON, lui jettant sur le corps. Tiens, attrape. JANOT, qui a tout reçu, etc. Ah ! sarpédié ! qu'est-ce que c'est que ça ?.... Vous ne pouvez pas prendre garde à ce que vous faites. On crie, garre l'eau du moins avant que de jetter.... Mais comme ça sent donc !.... Est-ce que ça serait... (Il flaire) Ah ! jarniguoi ! C'en est. Vlà ma veste toute perdu, y ny a pas à dire non ; c'en est ben !» DorvignyJanot, ou Les Battus payent l'amende, 17 (s.l.n.d.) - P.E.
1801 - «REYNETTE. Gn'y a pas à dire non ; faut q' tu m'épouses.» MartainvilleL'Intrigue de carrefour, 35 (Barba) - P.E.
dire (il n'y a pas à -) loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - L, DG, ø d ; R, PR[77], cit. A. France ; GLLF, Lex.[75], DELF, ø d ; absent TLF.
1756 - «CATHERINE. [...] gage pinte q' not Jean Claude en a itout pincé queuqs-uns d' ces Anglais, c'est q' cest un diabe ... n'y a pas à dire avec ly ... jarni million y vous a putot tiré son emporte-piéce qu'on n'a r'gardé par où ... dame sla n' pese pa un once.» Dialogue entre deux poissardes sur la prise du fort Saint Philippes, 2 (s.l.n.d.) - P.E.
1791 - «NANNETTE. [...] Près d'un Curé com' ça, dam ; c'est q' faut en rabattre, / Au moins ; gnia pas à dire ; il a d' l'esprit com' quatre.» Beffroy de ReignyLe Club des bonnes-gens, 44 (Froullé) - P.E.
1835 - «M. CARDOUIN. Je n'accuse personne, je dis seulement que cela est bien étonnant, il n'y a pas à dire je l'ai posée là ; va te promener, elle ne s'y trouve plus.» H. MonnierScènes populaires, II, 340 (Dumont) - P.E.
1856 - «PINCEAU, se levant. Et puis, madame le veut, quoi ! il n'y a pas à dire, mon bel ami.» Brisebarre et BoisselotMadame J'Ordonne et Cie, 2a (Typographie Morris) - P.E.
dire (je ne te / vous / lui (le) fais pas -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour signifier qu'une personne parle d'elle-même, sans y avoir été poussée" - L [1864], ø d ; BEI, fin 19e ; GLLF, TLF, GR[85], DEL, ø d.
1661 - «Vous le voyez, je ne lui fais pas dire : / ce n'est qu'après moi seul que son âme respire.» MolièreL'Ecole des femmes, 410 - FXT
1874 - «ERNEST [...] . - Aimez votre mari, madame, c'est le plus noble et le plus généreux des hommes ! [...] CLERCY. - Je ne lui fais pas dire Labiche, Madame est trop belle, in LabicheThéâtre, 960 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
dire (qu'est-ce à - ?) loc. phrast. PHRASÉOL. - L, cit. Dufresny [1648-1724] ; TLF, cit. Vuillemin, 1949 ; GLLF, GR[85], ø d.
1567 - «HUMEVENT. O là madame Emee, ô là ! / Et qu'est-ce à dire que cela ? / Que vous doit on icy dedans ? / Quelle affaire avez vous ceans ? / Vous taisez ? je parle à vous mesme.» BaïfLe Brave, 97 (Droz) - P.E.
dire (à qqn) v.tr.ind. non conv. US. ALIM. "plaire, faire envie" - GR[85], cit. Proust ; FEW (3, 67b), ø d ; absent TLF.
1863 - «JOSEPH, entrant avec une assiette couverte d'une serviette. - Les oeufs de Madame... ERNESTINE. - Non... emportez ça... ce matin les oeufs ne me disent rien.» Labiche, La Dame au petit chien, in LabicheThéâtre, 101 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
dire : ... ou qu'il / elle dise pourquoi loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour exprimer sa volonté de venir à bout d'une résistance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «à présent il n'y a plus d'obstacles, il faudra bien qu'elle [une clé] ouvre ou qu'elle dise pourquoi [...].» VidocqMém., 4, 259 (Tenon) - P.R.
dire : c'est ... qui le dit loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "ce n'est pas prouvé" - DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1802 - «RIBOTTE. Vous êtes riche... mais, c'est vous qui le dites. LURENCI. Je vous en donnerai des preuves, quand vous voudrez.» A. PrévostRibote, le savetier, 13 (Fages) - P.E.
dire : comme disent les bonnes gens loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1897 - «Un jour que mon pauvre ami était à sa table de travail [...], il leva les yeux et aperçut à la maison d'en face, sur le balcon, tout un lot de jeunes hommes et de jeunes femmes qui le contemplaient en riant [...]. Mon pauvre ami devint rouge, orange, jaune, vert, indigo, violet, puis rouge, orange, etc. Il passa, comme disent les bonnes gens, par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel...» A. AllaisLe Bec en l'air, 734 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
dire : dis donc loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "/pour attirer l'attention/" - TLF, cit. Malraux, 1928 ; GR[85], cit. Queneau, 1952 ; GLLF, Lex.[79], ø d.
1790 - «Dis don, Jean-Bart... - Ah, te voilà, Duchesne... eh bien, qu'est-ce que tu fouts aujourd'hui de ta sacrée carcasse ? - Ma foi, je suis éreinté comme un tonnerre de dieu, je n'en puis plus de la gueule, tant j'ai crié dans un caffé [...]» Jean Bart, n° 41, 5 - P.E.
1791 - «GASPARD [...] Est-ce que je n' avons pas nos fusils ? RUFIN. A la bonne heure. Dis-donc ça, une belle décharge, un feu de file.» Le Retour du père Gérard à sa ferme, 18 (Bureau du Patriote fr.) - P.E.
1793 - «Manon la Rousse. M'est avis qu'y faut baigner la proconsule de la Veto, c'est que vois-tu elle est dans sa canicule et elle court après les soufflets comme une chienne chaude après son caniche... Y allons donc, Mamzelle Javotte. Mamzelle Javotte. Au secours, à la garde, à l'assassin. Pierette. Cache ton cul de d'vant sacrée saloppe. Quel pucelage, dit donc, Margueritte!» Grande motion des citoyennes de divers marchés, 4 (Impr. des citoyennes du marché Saint-Jean) - P.E.
1795 - «JEAN-GILLES. Oui, c'est ben dit ; j'y suis piqué et décidé. J'y remets pus le pied... D'ailleurs, a me l'a défendu, Madame ; Est-ce qu'a ne vient pas de me renvoyer ? URSULE. Ah ! mais comme ça, dis donc ; i' me paraît que son parti est tout pris, à elle.» DorvignyJocrisse changé de condition, 32 (Cailleau) - P.E.
1799 - «Mad. ANGOT. Dis-donc, Magdeleine, écoute ici. Comme que tu trouves celui qui s'en va t'en habit d'officier militaire ? [...]» [Aude et Hapdé]Cadet Roussel misantrope et Manon repentante, 32 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
1802 - «Dis donc, mais un moment, mon homme [...]» HenrionLes Amours de la Halle, 30 (Barba) - P.E.
1803 - «dis-donc houes, magneuse d'endouilles, répondras-tu aujourd'hui ou demain ? on diroit qu'on t'a clos la parole. - Et hu donc, savoyard, tu n'as que la gueule pour toi.» La Mascarade paris., 59-60 (Marchands de nouveautés) - P.E.
1804 - «JEROME. Dis donc ; mets donc ce bagoût-là en musique, ça grossira tes cahiers de deux sols !» MartainvilleUne Demi-heure de cabaret, 16 (Barba) - P.E.
1810 - «DESCUIRS, faisant l'addition des mémoires. 24 et 6, 30, pose zéro, et retiens... GREGOIRE. Ah ça, dis donc, ne retiens rien. DESCUIRS. Total 37,600.» Merle et DésessartsM. Grégoire, 21 (Barba) - P.E.
1812 - «Tu f'ras bonne maison, dis donc, mon fiston.» Désaugiers et GentilLes Auvergnats, 31 (Poulet) - P.E.
dire : dis donc, toi/dites donc, vous loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour un reproche" - Lex.[79], GR[85], ø d ; absent TLF.
1805 - «Dis donc, toi, ne fais pas tant le malin.» [L.M. Henriquez]Le Père Lantimèche, 52 (Basset et Martin) - P.E.
dire : dis donc, toi/dites donc, vous loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour un reproche" - GR[85], ø d ; absent TLF.
Add.DDL 32 (1805, Henriquez)
*1835 - «L'AGENT DE POLICE, montrant les papiers. Voici les preuves du délit. MACAIRE, à part. Allons ! plus de doute ! je suis fait au même ; mais c'est le cas plus que jamais de laver son linge sale en famille... (Haut.) Dites donc, vous, monsieur l'agent, ces papiers ne sont pas en règle...» Saint-Amand, Antier, LemaîtreRobert Macaire, 300b (Impr. Didot) - P.E.
*1841 - «ADELE. Je sais bien, tant qu'à moi, que je n'aimais pas quand Monsieur m'envoyait chez lui ; il avait toujours quelque bêtise à vous dire. M. BELHAMY. S'il ne faisait qu'en dire, ce n'était que demi-mal. ADELE. Dites donc, vous...» H. MonnierScènes de la ville et de la campagne, II, 49 (Dumont) - P.E.
*1859 - «RISETTE, une assiette à la main. Elle le connaît !... (Haut.) Dis donc, toi E. About, Risette, in Chefs-d'oeuvre du théâtre mod., I, 328b (M. Lévy) - P.E.
*1871 - «NITOCRIS, vexée. Dites donc, vous !...» Vanloo et LeterrierNabucho, 7 (Lachaud) - P.E.
dire : dis/dites donc loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour attirer l'attention" dis donc : DDL 32, 1790, Jean Bart ; TLF, cit. Malraux, 1928 ; GR[85], cit. Queneau, 1952 ; GLLF, ø d.
1652 - «Aga, hé, t'es donc bien sçavante, / Dy donc, Madame l'impudente ? / Parle donc, hé, grande putain, / Tu dois sçavoir parler latin ? / T'es la garce des Escholiers.» Berthod, in Paris ridicule et burlesque, 195 (Garnier) - P.E.
1692 - «GAUFICHON. Bon jour, vivans, bon jour. Dites donc, quel diable de métier faites-vous là avec vos Mousquetons & vos Capotes ?» [Fatouville], La Précaution inutile, in GherardiLe Théâtre ital., I, 466 (Braakman) - P.E.
v. 1747 - «Et mais ! dites donc, l'homme, tirez vos vîtres, il fait tout plein de vent [...]» [Caylus]Hist. de Guilleaume, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
1756 - «Toupet s'échappe. JOLIBOIS, courant après lui. Dites donc, dites donc ?» VadéLes Racoleurs, 63 (Duchesne) - P.E.
1785 - «ANNETTE [...] Dis donc, le Magister qui m'en a aussi envoyé une ce matin ? BASILE. Bah ! ANNETTE. Oui ; mais il a beau faire le galant, ça ne prend pas avec moi.» GuillemainAnnette et Basile, 8 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
dire : dites toujours loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour inviter son interlocuteur à s'exprimer, malgré les réticences qu'il peut avoir" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «GLADIATOR [...] . - Mais il y a une femme qui les éclipse toutes ! EUSÈBE. - Laquelle ? GLADIATOR. - Non ! vous ne la connaissez pas... EUSÈBE.- Ça m'étonnerait bien... Dites toujours Labiche, Les Trente Millions de Gladiator, in LabicheThéâtre, 1001 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
dire : je (me) disais aussi... loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "lorsqu'une affaire paraît étrange [surtout dans un dialogue]" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1863 - «DEFONTENAGE. - Deux oreillers ? (Timidement.) Est-ce que vous comptez coucher ici ? ROQUEFAVOUR. - Oh ! non ! DEFONTENAGE. Je disais aussi...» Labiche, La Dame au petit chien, in LabicheThéâtre, 111 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
dire : je dis loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "marque l'insistance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «Madame Saumon. [...] Quoique ça, je dis, les oppositions de ces mauvais anges, leux criailleries, leux si, leux mais, aboutissont à faire perdre du tems à l'assemblée [...]» Le Goûter de la Courtille, 5 (s.l.n.d.) - P.E.
1794 - «[...] nous ferons route ensemble, si çà vous est égal ; autrement, je dis, pas de gêne, mais il me semble que quand on est deux on s'ennuie moins [...]» L.M. HenriquezLes Aventures de Jérôme Lecocq, 28 (Impr. Célère) - P.E.
1802 - «Mlle ROGUIGNARD. [...] c'est la même chose. GUIGNOLET, se levant. Ah ! je dis, madame, la même chose !... Je crayons ben que y a queuque différence [...]» DorvignyNitouche et Guignolet, 12 (Barba) - P.E.
1803 - «HYPOLITE. Je vole à sa défense. JEROME. Ah ! j' dis, n' prenez c'te peine-là, au train dont vont les chevaux, elle est déjà ben loin.» H. ChaussierLa Vielleuse du boulevard, 45 (Cavanagh) - P.E.
1809 - «DUSEIGLE. Ah ! n' m'en parle pas. D'puis la mort d' not' pauv' tant', not' femme a pris la tienne en grippe ; mais j' dis, là, d'une force... TOURTENVILLE. Oh ! j' pouvons t' rend la monnoie d' ta pièce quand tu viendra cheux nous.» FrancisLe Gâteau des rois, 3 (Cavanagh) - P.E.
dire : je ne dis pas non loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, GLLF, 1868 ; Lex.[79], DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1791 - «M. Recto. Tout cela est fort bon ; mais les honnêtes gens trouvent aussi que vous jurez un peu trop. La mère Duchesne. Çà par exemple, je n' dis pas non [...]» [Buée]Grande colère de la mère Duchesne, 5 (s.l.) - P.E.
1796 - «BERTRAND. Résignation, résignation ! je sommes encore vardelet, et je l' prouvarons. GERVAIS. Je n' dis pas non, voisin. Mais encore un coup, faut que j' l'i parle à c't-enfant.» Pigault-LebrunLes Sabotiers, 17 (Huet) - P.E.
1798 - «DUVAL. Alors, m'acceptez-vous pour gendre ? DUPONT. Un moment ; je ne dis pas non : mais comme vous êtes le premier qui se présente, je veux pouvoir faire la comparaison.» Léger, Chazet, BuhanIl faut un état, 16 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
1811 - «JEANNETTE. J'en ai ben sujet d' pleurer. FRANCOIS. Je n' dis pas non ; mais r'gardez-moi, j'ai autant d' chagrin qu' vous... Est-ce que j' pleure ?» MartainvilleTaconnet, 3 (Barba) - P.E.
1821 - «MADAME FRAICHE-MAREE. Vous avez pourtant une femme aimable. LESEC. Je ne dis pas non. MADAME FRAICHE-MAREE. Pas trop mal conservée pour la saison. LESEC. C'est encore vrai !» Francis et DartoisLa Marchande de goujons, 11 (Delaunay) - P.E.
dire : je ne dis pas non loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1791 ; L, GLLF, 1868 ; TLF, cit. Pesquidoux, 1932 ; DEL, GR[85], ø d.
• je ne dis/dirais pas
  - DEL, ø d ; absent TLF.
1537 - «Pensez vous quil faict beau veoir vng tas de gros veaulx perdre tout le temps de leur vie a chercher de petites pierres comme les enfans ? Encores si cela venoit a quelque proffit, ie ne diroys pas : mais ilz ne font rien de tout ce qu'ilz cuydent, quilz resuent & promettent.» B. Des PériersLe Cymbalum mundi, 24 (Lemerre) - P.E.
1672 - «NICODEME. C'est queuque stratageme, / Car il n'étoit pas fou quand j'avons déjeuné : / Lui-même dans ces Champs il m'a là-bas mené, / Depuis je ne dis pas ; mais j'allons voir. Parrette ? Frappant à la porte Hauteroche, Le Deuil, in HauterocheLes Oeuvres de théâtre, I, 480 (Compagnie des libraires) - P.E.
1831 - «LEFEVRE, prenant un balai et le levant sur elle. Arrière, épouse criminelle ! Mme LEFEVRE, indignée. Ah ! c'en est trop ; tu oses lever la main sur moi ! LEFEVRE. La main, jamais !... le balai, je ne dis pas Cogniard frèresLes Deux divorces, 10b (Magasin théâtral) - P.E.
dire : je ne dis pas non loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1791 ; L, GLLF, 1868 ; TLF, cit. Pesquidoux, 1932 ; DEL, GR[85], ø d.
• je ne dis pas que non
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1654 - «LE CAPITAN. Lors qu'on est appellé, l'on a le choix des armes. / C'est à moy d'y penser. LISANDRE. Ie ne dis pas que non. / Choisis donc d'vn ganif iusques à vn canon.» F. TristanLe Parasite, 67 (Droz, STFM) - P.E.
1692 - «COLOMBINE. Les filles de ce pays-cy ne se prennent pourtant pas avec des Poulets d'Inde. Quelquefois avec une fricassée de Poulets donnée à propos, je ne dis pas que non Regnard et Dufresny, Les Chinois, in GherardiLe Théâtre ital., IV, 181 (Braakman) - P.E.
dire : je ne te/vous dis que ça loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - TLF, cit. Labiche, 1876 ; DELF, cit. Vallès ; L, ø d ; GR[85], cit. Proust ; GLLF, Lex.[79], ø d.
1791 - «LE PERE DUCHENE. [...] madame Duchêne, je suis amoureux, je ne vous dis que ça, et c'est vous qui l'avez voulu.» Les Actes des apôtres, n° 254, 5 - P.E.
1803 - «JOCRISSE. [...] je suis intrépide comme un loup-garou pour la guerre ; va, mon ami Picard, tu peux te vanter que tu en réchappe-là d'une belle ! je ne te dis que ça... mais n'y reviens pas.» DorvignyJocrisse jaloux, 28 (Barba) - P.E.
1803 - «NOIROT. [...] Je veux à mon retour avoir avec vous eune conversation... sur un sujet... qui n' vous deplaira pas. (Lui tendant la main.) J'aime les gens d'esprit, moi, je n' vous dis qu' ça J.-A. JacquelinLa Mort de Néron, 9 (Hugelet) - P.E.
1805 - «NIAISOT [...] Vous connaissez mon respect pour vous, ma tendresse pour elle... Je ne vous dis que ça Barré, Radet, DesfontainesLes Ecriteaux, 8 (Collin) - P.E.
1814 - «ANDRE. Encore deux ou trois tableaux comme celui-là, et vous serez joliment à votre aise : je ne vous dis qu' ça Moreau et LafortelleMonsieur Crouton, 26 (Barba) - P.E.
1865 - «CAROLINE. Et, en attendant, je m'en vais m'enquérir de la malheureuse que vous voulez épouser !... Je ne vous dis que ça ; avant peu elle aura de mes nouvelles !... (Elle s'enfuit).» H. de KockGuide de l'amoureux à Paris, 260 (Faure) - P.E.
dire : je ne vous dis pas non loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1806 - «St.-REMI. Je suis un honnête homme. SURENE. Je ne vous dis pas non, / Mais il me faut ma somme.» Désaugiers, Tournay, DuvalM. Vautour, 16 (Masson) - P.E.
dire : je te/vous dis et te/vous douze loc. phrast. non conv. , plais. RELAT. "je te/vous certifie" - L, cit. Mol. ; BEI, mil.17e ; absent TLF.
1606 - «[...] neantmoins Maistre Guillaume (en te donnant le bon soir, car c'est trop causé) ie te dis & te douze, & te promets [...]» La Victoire du soldat fr., 31 (s.l.) - P.E.
dire : tu l'as/vous l'avez dit loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour approuver son interlocuteur" - GLLF, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1792 - «Le Pere LA JOIE [...] Si chacun d' vous nous échappe, / C'est que vous crevez d' chagrin / De ne plus mordre à la grappe / Dans la vigne du voisin. GUILLAUME. Tu l'as dit Les Soirées du père La Joie, n° 7, 55 - P.E.
1796 - «ANTOINE KERLEBON [...] On n'était pas fort pressé de me voir ici, n'est-il pas vrai ? HENRI. Vous l'avez dit. ANTOINE KERLEBON. Je reconnais, à votre réponse, la vivacité d'une petite tête bretonne.» A. DuvalLes Héritiers, 356a (Impr. Didot) - P.E.
1798 - «CLOUTIER, entrant. Eh ! bien ? qu'est-ce qui gna donc encore ici ? du grabuge ? La mère ROUSSEL. Vous l'avez dit : ça ne s'arrange pas trop bien pour Cadet.» AudeCadet Roussel barbier à la fontaine des Innocens, 20 (Barba) - P.E.
1801 - «Je perds tout. Mme ANGOT. Tu l'as dit [...]» Périn et PillonTous les niais de Paris, 42-43 (Hugelet) - P.E.
dire : vous l'avez dit/tu l'as dit loc. phrast. PHRASÉOL. "pour approuver son interlocuteur" - DDL 32, 1792 (tu l'as dit) et 1796 (vous l'avez dit) ; GLLF, DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
1662 - «LE COMEDIEN. Ouy, vous le treuverez à vostre gout, je croy ; / Mais je dois en parler modestement. LE MARQUIS. C'est toy ? LE COMEDIEN. Vous l'avez dit, Monsieur. Vous me verrez paroistre, / Et je vous plairay fort.» R. PoissonLe Baron de la Crasse et L'Après-soupé des auberges, 83 (Nizet, STFM) - P.E.
1671 - «CRISPIN. Oui, vous lui dites, mais vous ferez le contraire. FLAVIO. Tu l'as dit ; je veux voir ce qu'on voit rarement, / Des femmes en débauche [...]» R. PoissonLes Oeuvres, II, 101 (Compagnie des libraires) - P.E.
1693 - «MEZZETIN. Qui t'oblige donc a te vouloir cacher ? Aurois-tu trouvé quelqu'un dont tu ne voudrois pas estre reconnu ? ARLEQUIN. Tu l'as dit L.C.D.V., Les Avantures des Champs Elisées, in GherardiLe Théâtre ital., IV, 395 (Braakman) - P.E.
v. 1714 - «Je gage qu'à présent que vous êtes revenu de vos folies, vous avez les Jambes & la Tête meilleure. Tu l'as dit, nôtre Oncle, repliqua Omenée, pourvû que je sois assis à table.» MarivauxLe Télémaque travesti, 198 (Droz) - P.E.
1724 - «ARLEQUIN. Qu'entens-je ! c'est Monsieur Brisefer, je gage. SILVIA. Vous l'avés dit : cest lui qui va m'offrir des soupirs superflus. ARLEQUIN. Ah ! j'enrage.» Les Noces d'Arlequin et de Silvia, in Les Parodies du nouveau théâtre italien, II, 11 (Briasson) - P.E.
v. 1734 - «LEANDRE. Fort bien. Je vous entens. De ses feux possédée... ORGOLIOUS. Tu l'as dit. Hier au soir avec quelques amis, / Gentils-hommes s'entend, & tous de mon Pays, / Nous avons d'un souper régalé cette Belle.» J.B. Rousseau, L'Hypocondre, in J.B. RousseauPortefeuille, I, 259 (Rey) - P.E.
1779 - «LE MAITRE. - Je fus une fois en ma vie plus malheureux que toi. JAQUES. - Vous payâtes après avoir couché ? LE MAITRE. Tu l'as dit DiderotJaques le fataliste, 42 (Droz) - P.E.
dire : vous m'en direz tant loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - DG, ø d ; R, cit. Fournier ; TLF, cit. Reybaud, 1842 ; DELF, cit. Proust ; GLLF, 1964, Rob. ; PR[77], ø d.
1780 - «La Mère JEROME. Dame ! vous m'en direz tant. Mais, qu'est-ce que ça va faire en ménage, ça.» GuillemainLe Café des Halles, 44 (Cailleau) - P.E.
1827 - «PICPUS. [...] Ma fille est à moi. MOUSSANT. Vous m'en direz tant, oui, que je dirai non ! mais ça fait rien à la chose [...]» Francis et DartoisLes Trois faubourgs, 43 (Barba) - P.E.
1861 - «Mme SOMBRET. - Ca va faire un mariage. Mme LEBIDOIS. - Pas possible, vu qu'alle est mariée. Mme SOMBRET. - Vousm'en direz tant. Et son mari ? Mme LEBIDOIS. - Retourné chez ses parents.» H. MonnierLa Religion des imbéciles, 10 (L'Arche) - P.E.
dire : à qui le dis-tu/dites-vous ? loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1797 ; L, ø d ; TLF, cit. Colette, 1913 ; GLLF, DEL, GR[85], ø d.
1725 - «MARIAMNE [...] Depuis ce temps, hélas ! que de cruels ennuis ! / Que de malheureux jours ! ARLEQUIN. Et de mauvaises nuits ! A qui le dites-vous [Dominique et Legrand], Le Mauvais ménage, in Les Parodies du nouveau théâtre italien, II, 212 (Briasson) - P.E.
dire : à qui le dites-vous/dis-tu ? loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, DG, ø d ; TLF, cit. Colette, 1913 ; GLLF, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d.
1797 - «Le rempl. [...] Je suis tout nud. Je ne puis pas avoir devant moi seulement 40 à 50 sols pour m'acheter une mauvaise chemise. Le fact. A qui le dis-tu ?...» La Petite poste de Paris, n° 175, 5 messidor an 5, 1799 - P.E.
1814 - «Mad. DORVILLE. J'en conviens ; ça fait plaisir. Les soupers, les fêtes, les bals, tout cela est charmant. Mais cela dérange la fortune, cela altère la santé. BOISFLOTTE. Ah ! madame, à qui le dites-vous Francis et CharlesL'Homme entre deux âges, 13-14 (Masson) - P.E.
dire que ... loc. conj. non conv. PHRASÉOL. - GR[85], cit. Daudet, 1873 ; TLF, cit. Zola, 1887 ; GLLF, cit. Aragon.
1842 - «Ah ! mes enfants, ce que c'est de nous pourtant ; et dire qu'après ça il faut mourir un jour !» P. de Kock, in La Grande ville, I, 263 (Bureau central des publ. nouv.) - P.E.
entre-dire n.m. didact.  EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Sade appelle donc régime révolutionnaire le temps pur où l'histoire suspendue fait époque, ce temps de l'entre-temps où entre les anciennes lois et les nouvelles règne le silence de l'absence des lois, cet intervalle qui correspond précisément à l'entre-dire où tout cesse et tout s'arrête, y compris l'éternelle pulsion parlante, parce qu'il n'est plus alors d'interdit.» M. Blanchot, L'Inconvenance majeure, in SadeFrançais, encore un effort, 39 (Pauvert) - J.S.
envoyer (ne pas l'- dire) loc. verb. non conv. EXPRESS. - BEI, fin 19e ; DDL 5, 1904 ; GLLF, cit. Cocteau ; FEW (4, 797a), TLF, DEL, GR[85], ø d.
1866 - «MADAME DUCHE. Une grande sèche, pas facile à manier, mais franche comme l'osier : quand les gens ne lui plaisaient point, elle ne le leur envoyait pas dire ; j'adore ces caractères-là, et vous ?» H. MonnierParis et la province, 222 (Garnier) - P.E.
envoyer dire (ne pas l'-) loc. verb. non conv.  EXPRESS. - FEW (4, 797a), PR[72], TLF, ø d.
1904 - «Elle ne me l'envoie pas dire [...]» P. Berton et C. SimonZaza, III, iv - E.S.
faire (bien - et laisser dire) loc. verb. PROVERBE - L, BEI, 19e ; GLLF, TLF, DEL, GR[85], ø d.
Formule d'approche :
1620 - «Il faut laisser dire le monde et bien faire, ma très chère fille ; cela s'évanouira ; vous n'êtes pas meilleure pour le bien que ces bonnes gens dient de vous, notre soeur N. n'est pas plus mauvaise pour le mal qu'ils en dient aussi.» J.-F. Frémyot de ChantalCorresp., I, 525 (Cerf) - P.E.
façon de penser (dire sa -) loc. verb. non conv. RELAT. - L, ø d ; TLF, cit. Proust, 1913 ; GLLF, GR[85], ø d.
1807 - «ARLEQUIN. Je le sais, et je viens de lui dire ma façon de penser. Mlle CASSANDRE. Vous vous serez mal mis dans ses papiers. ARLEQUIN. Qu'importe, si je suis bien dans les vôtres !» Désaugiers et ServièresArlequin double, 24 (Barba) - P.E.
lanlaires (dire des - de) loc. verb. non conv. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• dire des lanlères de
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1652 - «Auez vous quelqu'autre motif, / Pourquoy vous laissiez vos confrères, / Qui pourtant disent des lanlères / Et de vous et de vos Arrests [...]» Satyre du parlement de Pontoise, in C. MoreauChoix de mazarinades, II, 442 (Johnson) - P.E.
nom (dire son - à [un aliment, une boisson]) loc. verb. non conv. PHRASÉOL.  US. ALIM. "pour signifier qu'on boit ou qu'on mange qqch. avec plaisir" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Maintenant, nous allons dire notre nom à cette bouteille de vin [...].» J.-A. PérayLe Chapelier pirate, 165 (Seghers) - P.R.
nom (dire à qqn plus haut que son -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - TLF, GR[85], cit. Balzac, 1839.
1791 - «Ça dit, je prends ma canne à torticoli de tous les jours, dont je me sers pour faire politesse à ceux qui me disent plus haut que mon nom [...]» Il ne badine pas, foutre, le père Duchesne, in Le Véritable P. Duchesne f., 3 - P.E.
nègre (dire comme au -) loc. verb. EXPRESS.  "continuer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Il faut dire à M. Brunetière comme au nègre : Continuez !» R. de Souza, in Mercure de France, numéro 80, août, 369 - P.E.
or (dire d'-) loc. verb. non conv. EXPRESS. - TLF, 1583-84, Brantôme ; BEI (il dit d'or, s'il n'a le bec jaune), 1690, Fur. ; Gc, GLLF, DEL, Brantôme ; L, cit. Hauteroche ; GR[85], ø d.
1565 - «[...] vraiment c'est dommage que l'on ne vous a preparé une chaire, vous prescheriez bien, vous auriez tantost le bec jaune : vous dictes d'or : je croi que vous ne dictes pas à bon escient : à sote demande il ne faut point de responce [...]» J. TahureauLes Dialogues, 42 (Droz) - P.E.
ouf (dire -) loc. verb. non conv. ACTION "réagir" - sans dire ouf "sans réagir" : TLF, cit. Hugo, 1862 ; DELF, GR[85], ø d ; "sans répliquer, sans dire un mot" TLF, cit. Balzac, 1830 ; GLLF, av. 1850, Balzac ; Lex.[79], ø d.
• dire houf
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] lorsqu'on vous tondoit, si vous eussiez dit seulement houf [...] on vous aurait foutu le pied sur le ventre et voilà comme !!!» [Lemaire]13e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 4 - P.E.
parler (ce que - veut dire) loc. phrast. PHRASÉOL. "la valeur exacte de ce qui est dit" - DEL, cit. Stendhal, 1838 ; GLLF, DHR, 1868, Littré ; TLF, cit. Moselly, 1907.
1828 - «Tu entends ce que parler veut dire. - Du poussier [de l'argent], et pas tant de façon.» VidocqMém., 2, 227 (Tenon) - P.R.
1830 - «Pour qui me prend-on, se dit-il, croit-on que je ne comprends pas ce que parler veut dire StendhalLe Rouge et le Noir, 175 - FXT
pendre (dire pis que -) loc. verb. non conv. RELAT. - FEW (8, 173b), GLLF, DEL, TLF, BEI, 1611, Cotgr. ; L, 1680, Mme de Sév. ; GR[85], cit. Zola, 1877.
1596 - «Mais couppons court : quand ilz diroyent pis que pendre, quand ilz inuenteroient des Iesuistes un million-de-fois dauantage de malheur, et les choses plus exorbitantes de ce monde, je ne m'en estonnerois-ja d'un seul festu [...]» R. MortierLe "Hochepot ou Salmigondi des folz", 111 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
tout-outre (dire -) loc. verb. EXPRESS.  "dire "foutre"" - FEW (14, 12a), 1640, Oudin ; absent TLF.
v. 1610 - «VIRET. Par la vertu, j'ai quasi dit tout outre ; encore je m'en repens, pource que ces méchans penseront que j'aie envie de devenir huguenot : ceux qui parloient ainsi étoient hérétiques.» Béroalde de Verville, Chartre, in Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, III, 14 (Delarue) - P.E.
vouloir dire loc. nom. m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «Le terme vulgaire 'ce que le mot veut dire' est le seul vrai [...] Ecrire 'le vouloir dire d'un mot' ne me déplairait pas. - On pourrait aussi ressusciter signifiance, mais sématisme a cet avantage que son vouloir-dire renvoie l'attention vers une science de même nomenclature.» G. EsnaultL'Imagination populaire. Métaphores occidentales, 7 (P.U.F.) - J.S.
vouloir-dire n.m. PSYCHOL.  LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Qu'est-ce que le 'vouloir-dire', quels sont ses rapports historiques avec ce qu'on croit identifier sous le nom de 'voix' et comme valeur de la présence, présence de l'objet, présence du sens à la conscience, présence à soi dans la parole dite vive et dans la conscience de soi ? » J. Derrida, in Les Let. fr., 6 déc., 12 - AFC
1970 - «La réitération du signifiant procède ainsi du jeu qui fait du texte le producteur de sa propre réflexion, l'hésitation de sa propre lettre, rendant en tout cas impossible l'installation d'un sujet et de son vouloir-dire, tant est inextricable le langage de ce que langage se dit à travers la parole du sujet.» H. Cixous, in Poétique, n° 4, 429 - AFC
1978 - «Cette quotidienneté nous fait rarement parler scientifiquement et nos phrases, isolées de l'implicite qu'elles présupposent, présentent une plurivocité qui permet à l'individu d'exprimer son vouloir-dire personnel au travers des règles conventionnelles de la syntaxe et de la sémantique de la langue de son groupe.» M. Meyer, in Le Monde, 14 juin, 2 - AFC
1983 - «la rature, usuellement bannie de la copie propre remise au maître. Point critique entre le vouloir-dire et le savoir-écrire [...]» C. Fabre, in J'cause français, non ?, 65 (A.P.R.E.F., La Découverte) - K.G.
vrai (dire le -) loc. verb. RELAT. - GLLF, DHR, 1660, Corn. ; TLF, cit. Milosz, 1910.
1534 - «Et pour dire le vray, j'en fuz à ung doy pres [...]» C. ChappuysPoésies intimes, 139 (Droz) - P.E.
1545 - «Regnaut respondit : A vous dire le vray, ie suis homme assez grossier en ces choses là [...]» A. Le Maçon, trad. : BoccaceLe Décaméron, I, 150 (Lemerre) - P.E.
1561 - «MARION [...] Or' elle m'envoye prier / Ses compagnes, pour avecque elles / Deviser de quelques nouvelles, / Et banqueter toutes ensemble. / Pour dire le vray, il me semble / Qu'il vault beaucoup mieux les laisser / A leur privé, ores danser / Sur les chansons, ore à loisir / Mille et mille propos choisir [...]» J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 128 (Garnier) - P.E.
1582 - «Car pour vous dire le vray, je recognois que celluy qui est l'autheur ne doibt jamais estre correcteur de ses livres [...]» E. PasquierLet. familières, 108 (Droz) - P.E.
zut (dire - à qqch.) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "refuser qqch., renoncer à qqch." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1860 - «Car enfin, Rosalba a une vocation, c'est le cancan ; elle avait voulu la contrarier et il avait bien fallu qu'elle lui cédât de nouveau. Et elle redit zut ! au sentiment [...]» [A. Vermorel]Ces dames, 103 (Chez tous les libraires) - P.E.