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airs (avoir l'air d'avoir deux -) loc. verb. non conv.  CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.avoir un air de deux airs : GLLF, cit. Escholier ; avoir deux airs : FEW (24, 224b ; rég.), ø d ; un air à deux airs : FEW (rég.), ø d ; air sur deux airs : TLF, cit. Pagnol, 1931
1901 - « - Pas de papiers ? Contravention ! - Papiers en règle ? Contravention ! - Vous avez l'air d'avoir deux airs : Outrage à un représentant de l'autorité dans l'exercice de ses fonctions !» R. mensuelle Touring-Club de France, août, 338a - G.S.
averti (un homme - en vaut deux) loc. prov. INTELL.  PROVERBE  RELAT. - FEW (24, 199b), 1866, Lar. ; TLF, cit. J. Verne, 1879 ; DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d un adverty en vaut deux : Ls, 1694, Acad.
1643 - «[...] ordinairement celuy qui menace n'a pas envie de frapper ; car il sçait bien qu'un homme adverti en vaut deux [...] je suis obligé de vous advertir du mauvais bruit qui court de vous, car on dit qu'on connoist l'amy au besoin, et un homme adverty en vaut deux A. GantezL'Entretien des musiciens , 49 et 102 (Claudin) - P.E.
averti (un homme - en vaut deux) loc. prov. INTELL.  PROVERBE  RELAT. - DDL 19, 1643 [repris in DEL, GR] ; BEI, 1842, Quitard ; FEW (24, 199b), 1866, Lar. ; TLF, cit. Verne, 1879 ; GLLF, ø d.
• un adverti en vaut deux
  - FEW, 1603 ; BEI, Fur. ; Ls, 1694 ; absent TLF.
*1606 - «Cependant de peur d'inconuenient, ie m'en vais en aduertir ces Messieurs qu'ils y prennent garde. Vn aduerti en vaut deux [C. de Plaix]Le Passe-par-tout des pères jésuites, 86 (2e éd., s.l.) - P.E.
averti (un homme - en vaut deux) loc. prov. INTELL.  PROVERBE  RELAT. - DDL 19, 1643 [repris in DEL, GR] ; BEI, 1842, Quitard ; FEW (24, 199b), 1866, Lar. ; TLF, cit. Verne, 1879 ; GLLF, ø d.
• une personne avertie en vaut deux
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1624 - «MARTIN [...] Prenez donc la clef, sans la voir en façon quelconque jusques à demain matin. CLAUDE. Une personne avertie en vaut deux, je la conserveray plus cherement que la prunelle de mon oeil, et la traitteray selon son humeur.» Les Ramonneurs, 121 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
avoir (y en - ...) : quand il y en a pour deux/trois..., il y en a pour trois/quatre... loc. phrast. non conv. PROVERBE - DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1789 - «RICCO [...] On m'attend pour dîner, et cette affaire mérite la préférence sur toutes les autres, et sur-tout lorsque l'on est à jeun... (à Frontin) Viens... suis-moi... quand il y a pour trois, il y en a bien pour quatre... (Il sort.)» [Dumaniant]Ricco, 54 (Cailleau) - P.E.
bouts (joindre les deux -) loc. verb. non conv.  ARGENT  "fig." - FEW (5, 68a), GLLF, 1762, Acad. ; R, cit. Sainte-Beuve, 1839 ; L, ø d ; DELF, cit. Zola ; TLF, cit. Cacérès, 1964 ; Lex.[75], cit. Beckett ; PR[77], ø d.
• rejoindre les deux bouts
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1789 - «[...] le pain est cher, au lieu d'un coup d'aleine, il en faut donner quatre pour rejoindre les deux bouts, et encore, encore.» Nouv. constitution et nouv. réglement de messires Ribotte et Giblou son compère, savetiers, 8 (s.l.) - P.E.
ciel (mettre à deux doigts du -) loc. verb. AFFECT.  "fig. : ravir" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «L'invitation de l'évêque l'avait flattée, mais elle ignorait si j'avais accepté pour elle comme pour moi ; je la mis à deux doigts du ciel quand je lui annonçai que nous irions dîner ensemble.» Mém. de Jacques Casanova de Seingalt, t. 8, ch. 10, 490 (1826-38) - R.R.
deux n.m. JEUX CARTES  "carte à jouer" - Lex.[79], 1570 (?) ; L, GLLF, 1864 ; DG, TLF, GR[85], ø d.
1571 - «LVP. Voilà deux paires de chartes entieres, l'vne est d'Espaigne, et l'autre de France. VAL. Ceste d'Espagne ne semble pas bonne. LV. Pourquoy ? VA. Parce que les dix y desfaillent. [...] En vne chacunne famille, il y a le Roy, la Royne, le Cheualier, l'as, le deux, le trois, le quatre, le cinq, le six, le sept, le huit, et le neuf. Les Françoises ont aussi les dix [...]» [B. Jamin], trad. : J.L. VivesLes Dialogues, Pv verso - Pvi recto (Cuzman) - P.E.
deux n.m. CHRONOL. "dans une date" - GLLF, TLF, av.1699, Racine ; DHR, ø d.
1665 - «[...] veu la requeste sommaire desdicts supplians du deux janvier dernier [...]» Arrêt du Parlement, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 407 (Impr. nat.) - P.E.
1672 - «[...] il auroit fait reponce par acte separé du deux mars 1672 [...]» Arrêt du Conseil privé, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 513 - P.E.
deux (nous - qqn) loc. adv. non conv. - TLF, cit. Michelet, 1822 ; GLLF, DELF, ø d.
1749 - «Jarny ! que j'étois aise d'être content en mangeant ste salade aveuc vous, Maneselle, de chicorée sauvage, il me semblit que je grugeois du sellery tant vos yeux me donniont des échauffaisons ; j'ai dansé nous deux vote mère ; mais alle n' danse pas si ben qu' vous.» Vadé, Let. de la Grenouillère, in VadéPoésies et let. facétieuses, 107 (Quantin) - P.E.
1792 - «COLIN. [...] j'allons revenir ensemble nous deux lui DorvignyLe Désespoir de Jocrisse, 14 (Cailleau) - P.E.
deux (à - de jeu) loc. adv. RELAT. "fig. : à égalité" - FEW (5, 44a), DEL, BEI, 1690, Fur. ; L, ø d ; GR[85], cit. Verne, 1876 ; absent TLF.
1624 - «Que l'on en die ce que l'on voudra, ce ne sont qu'actions semblables ; ils sont à deux de jeu, et sont quasi tousjours cartes esgalles.» Le Pont-breton des procureurs, in VHL, 271 (Jannet) - P.E.
v. 1624 - «MARTIN. Qui m'appelle ? PHILIPPES. Ton maistre, Estourdy. MARTIN. L'Equivoque me plaist de maistre Estourdy, par conséquent à deux de jeu [...]» Les Ramonneurs, 12 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
deux (ça fait -) loc. phrast. non conv.  ÊTRE - L, ø d ; TLF, cit. Prévert, 1946 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
• c'est deux
 - TLF, cit. Hugo, 1862 ; L, ø d.
1785 - «LE MAGISTER. Oh ! ben ce Jardinier-là, et moi, c'est deux GuillemainAnnette et Basile, 20 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
deux (ça fait -) loc. phrast. non conv.  ÊTRE - L, ø d ; TLF, cit. Prévert, 1946 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1792 - «[...] vous qui avez de l'esprit (car sacredieu, une bête et puis vous, ça fait deux) [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée]Le Père Duchêne à la toilette de madame Veto, 5 - P.E.
1798 - «CADET. [...] Ma femme et le Poitou, ça fait deux AudeL'Ecole tragique, 36 (Barba) - P.E.
1807 - «RAMPONNEAU. Tout doux, M. la Tulipe. LA TULIPE. Laissez donc, la Tulipe et la douceur, ça fait deux Francis, Désaugiers, MoreauTaconnet chez Ramponneau, 15 (Barba) - P.E.
1856 - «JANVIER. Oh ! la colère et moi ... ça fait deusse Brisebarre et BoisselotMadame J'Ordonne et Cie, 2a (Typographie Morris) - P.E.
Deux Mags (les -) loc. nom. m. abrév.  de [Café des] Deux Magots, à Parisnon conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Les Deux-Mags, 13h30 [...] Mon cher amour [...]» A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 7 déc., 157 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
1966 - «Bon, je vais me préparer, j'ai rancart aux 2 Mags avec Odile [...]» A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 12 mars, 221 - K.G.
Deux Mags (les -) loc. nom. m. abrév.  de [Café des] Deux Magots, à Parisnon conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• Mags (les -)
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «[...] vais saluer Odile aux Mags A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 222 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
deux sous (de -) loc. adj. péjor.  VALEUR - R, TLF, ø d.
1900 - «Eh bien, feu de deux sous, prendras-tu ? Voilà un quart d'heure que je m'époumonne. Ah ! que Monsieur Rabastens doit flamber plus facilement !» WillyClaudine à l'école, 40 (Ollendorff) - M.C.E.
deux-annistes adj. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1918 - «Le premier [Poincaré], qui fut populaire au jour de son élection et qui a cessé de l'être, lui l'élu des modérés, pour avoir appelé au pouvoir, au moment où il savait la guerre probable, des radicaux deux-annistes, le premier, dis-je, est jaloux de la popularité du second [Briand].» L. MarcellinPolitique et politiciens pendant la guerre, 371 (La Renaissance du livre) - G.S.
deux-pièces n.m. VÊT.  "vêt. fém." - PR[77], 1949 ; Lex.[75], v. 1950 ; TLF, cit. Le Figaro, 1952 ; GLLF, mil. 20e ; R, ø d.
1925 - «Le tailleur trois pièces semble abandonné pour le deux pièces qui comporte une association de la robe et de la redingote, car la jaquette, plutôt longue que trois-quarts, devient un véritable vêtement, souvent doublé d'un foulard avec une robe en 'pareil'.» Psyché, mars, 25 (Bruxelles) - M.C.E.
1926 - «[...] un deux-pièces en alpaga écossais blanc, rouge et noir [...] DES 'DEUX-PIECES' P0UR T0UTES LES HEURES.» Femina , avr., 15 et avr., 33 (titre) - M.C.E.
deux-pièces adj. VÊT.  "vêt. fém." - TLF, cit. Queneau, 1959 ; R, ø d.
1926 - «La robe 'deux-pièces' est la grande favorite du moment. [...] Les deux grandes nouveautés dans le jumper consistent d'abord à le faire blouser légèrement, suivant la nouvelle ligne à la mode, puis à composer le costume 'deux-pièces' en un tissu qui ne semble absolument pas désigné pour cet usage. Nous aurons évidemment, pour le sport, des jumpers en fin jersey ou en dentelle de laine, et je les trouve charmants lorsqu'ils sont bordés d'une bande de kasha piqué, qui les maintient bien en place, ou d'une bande de jersey plus foncé ... [...] Mme Clymans porte au Golf Club un jumper de laine à petits damiers qui a beaucoup d'élégance. Il est resserré au poignet sur le gant [...]» Femina , mars, 1 et avr., 4 - M.C.E.
deux-pièces n.m. VÊT.  "ensemble de plage" - ø t. lex. réf. ; absent TLF"ensemble composé d'une veste et d'une jupe" : DDL 16, 1925 ; PR[77], 1949 ; Lex.[75], v. 1950 ; TLF, cit. Le Figaro, 1952 ; GLLF, mil. 20e ; R, ø d
1928 - «Les Costumes de Bain [...] La grande innovation consiste dans l'adoption désormais courante du deux pièces remplaçant le maillot. La formule du deux pièces, qui nous vient d'Amérique, concerna d'abord les costumes masculins et, transposée dans le domaine féminin, il lui reste une allure gentiment garçonnière. Ce genre de modèle est moins indiscret que le maillot : il se compose d'un jumper ou tunique et d'une petite culotte, courte et droite, que la partie supérieure dissimule complètement ou presque. [...] Aussi bien en fati-on [lire : fait-on] quantité de deux-pièces en employant un Tulla de fantaisie pour le jumper.» L'Echo de Paris , 10 juill., 4c et 17 juill., 4c - M.H.
deux-pièces n.m. NATATION  VÊT.  "maillot de bain" - R, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1947 - «Le 'deux pièces', cache-sexe et cache-seins, est réduit avec une folle ingéniosité à sa plus stricte dimension.» L'Aurore, 21 août, 2c-d - M.H.
deux-pièces n.m. HABITAT  "appartement" - PR[77], v. 1950 ; Rs, Lex.[75], 1959 ; R, ø d ; TLF, cit. Ajar, 1979.
1952 - «L'entrée du studio ou du 'deux-pièces' est ingrate à meubler et à décorer, car elle est généralement sombre et sans attrait.» L'Aurore-France libre, 15 janv., 6g - M.H.
deux-temps n.m. MÉCAN. - PR[77], Rs, 1959 ; GLLF, mil. 20e ; TLF, cit. P. Rousseau, 1967.
1908 - «Le Deux-Temps : - Le prochain Salon contiendrait dix fois plus de moteurs à deux temps (qu'en) 1907.» La Vie automobile, 65 - Fr. mod., 42, 253.
dîner : s'il est riche, qu'il dîne deux fois loc. phrast. non conv. PROVERBE - L, ø d ; absent TLF.
1800 - «MERELUCHE, riant. Laissez-donc grimper c'te soupe au lait !... Mais j' dis... à tout âge on fait des sottises... et dieu me le pardonne, t'en as fait plus d'une dans ta vie... T'es riche, et ben, si t'en as plus queu nous, tu n'as qu'à dîner deux fois... Ce n'est pas l'embarras, on peut bien dire qu' t'es la première d' la halle ; car t'as une maison hors des murailles.» MaillotLe Repentir de madame Angot, 39 (Marchand) - P.E.
1807 - «S'il est riche qu'il dîne deux fois. Dicton des gens pauvres à l'égard des riches.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 304 (Slatkine) - P.E.
dîner deux fois loc. verb. non conv. "fig." - DDL 32, 1800, Maillot ; L, ø d ; absent TLF.
1690 - FuretièreDict. - R. L. rom., 53, 551.
entre nous deux loc. adv. non conv.  RELAT. - L, cit. Mme de Sév. ; absent TLF.
1633 - «[...] il a bien eu des affaires sur les bras, et il avoit mené d'icy des gens dont il ne fut pas marry de se descharger, si je ne me trompe, ce que je dis à vous confidament, et vous prie que ce ne soit qu'entre nous deux pour vous monstrer seulement la franchise de mon naturel.» PeirescLet., IV, 89 (Impr. nat.) - P.E.
entre-deux adj. INTELL.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «[...] cependant, sur le terrain religieux et pratique, il [Pascal] abomine la position entre-deux Ch. Du BosJourn. 1921-1923, juin, vol. 1, 299 (Corrêa, 1946) - J.S.
entre-deux-guerres n.m. invar. TEMPS - TLF, 1915, L. Daudet ; PR[72], Rs, GLLF, v. 1945.
1915 - L. DaudetL'Entre-deux-guerres (Nouv. libr.) - CRTLF
*1924 - «Tous ces corps, en effet, ne l'oublions pas, sont de l'entre-deux-guerres Montherlant, Les Olympiques, in MontherlantRomans et oeuvres de fiction non théâtrales, 253 (Gallimard) - CRTLF
*1940-44 - «[...] les plus grands succès de librairie de l'entre-deux-guerres [...]» Mauriac, Journ. du temps de l'occupation, in MauriacOeuvres complètes, 316 (Fayard) - CRTLF
*1946 - «[...] aux jours paisibles de l'entre-deux-guerres AmbrièreLes Grandes vacances (1939-1945), 156 (Ed. de la Nouv. France) - CRTLF
entre-deux-guerres n.m. invar. TEMPS - DDL 5, TLF, Lex.[75], PR[77], 1945, L. Daudet ; Rs, GLLF, v. 1945.
1915 - In titre : L'Entre deux-guerres. Souvenirs des milieux littéraires [...] de 1880 à 1905. 3e série (Nouv. libr. nat.) - F.N.
entre-deux-livres n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Circonscrire le territoire qu'il faudra lentement découvrir lorsqu'on aura commencé d'écrire [...] c'est à cela qu'est voué le temps de l'entre-deux-livres où s'élabore un sujet. De ce territoire, tout juste sait-on alors ce qu'il ne doit pas être. Et parce qu'on ignore presque tout et des voies qui permettent de l'atteindre et des paysages qu'on y découvrira, l'entre-deux-livres est un temps d'extrême disponibilité et d'extrême attention à tous les signaux propres à vous orienter.» La Quinzaine littéraire, n° 459, 16 mars, 26 - K.G.
fers (entre deux -) loc. adv. non conv.  ÉVÉN.  "fig." - L, Hu, cit. De Bèze ; absent TLF.
*1633 - «Les Crabbates se voyants entre deux fers prennent l'espouuante, et peu apres la fuite, et se sauvent du mieux qu'ils peurent.» Le Soldat suédois, 81 (Albert) - P.E.
*1640 - «entre deux Fers .i. entre deux dangers OudinCuriositez fr., 218 (Slatkine) - P.E.
feu (faire - des deux pieds de devant) loc. verb. non conv.  ACTION  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Ah bah ! vous pouvez des fois rencontrer des petites actrices gentilles, des jeunes lapins ferrés sur la chose du mélodrame, qui feront feu des deux pieds de devant et qui mèneront la voiture au pas de course... hop !» Rochefort et Carmouche, La Mère Saint-Martin, ii, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
fois (plutôt deux - qu'une) loc. phrast. non conv. TEMPS "très souvent" - DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1789 - «Il s'est emporté comme un Furieux, et m'a dit, que nous étions tous... Voilà quelles sont les scènes que j'ai, plutôt deux-fois qu'une, chaque jour.» Restif de La BretonneIngénue Saxancour, 342 (10-18) - P.E.
fois (plutôt deux - qu'une) loc. phrast. non conv. TEMPS - TLF, cit. Dupanloup, 1851 ; GR[85], DEL, ø d.
Add.DDL 32 (1789, Restif de La Bretonne)
*1812 - «LABRANCHE, froidement. Monsieur voudra bien observer que ses créanciers y viennent, par jour, plutôt deux fois qu'une Merle et BrazierLe Ci-devant jeune homme, 5 (Masson) - P.E.
gauches (avoir deux mains -) loc. verb. non conv. CARACT. "être maladroit" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. avoir deux bras gauches : GLLF, cit. Rivarol
1829 - «Avant de modifier les instrumens, examinons donc les mains de l'opérateur, et si, au lieu d'être ambidextre, il a deux mains gauches, laissons les instrumens tels qu'ils sont, et gardons-nous de faire tomber nos reproches sur l'invention.» La Lancette fr., n° 5, 2 juill., 18b - P.E.
gouttes d'eau (se ressembler comme deux -) loc. verb. ÊTRE - GR[85], 1664 ; FEW (11, 625a), BEI, 1690, Fur. ; DEL, 17e ; TLF, 1798, Acad. ; L, GLLF, ø d.
1619 - «Quand le vieillard estoit seul elle luy disoit que i'estois luy tout craché, & que nous nous ressemblions comme deux gouttes d'eau [Chapelain], trad. : [Aleman]Le Gueux, 36 (De la Mare) - P.E.
gouttes d'eau (se ressembler comme deux -) loc. verb. ÊTRE - GR[85], 1664 ; FEW (11, 625a), BEI, 1690, Fur. ; DEL, 17e ; TLF, 1798, Acad. ; L, GLLF, ø d.
• ressembler comme deux gouttes d'eau à qqn
  - GR[85], 1671, Mme de Sév. ; L (cit.), FEW (4, 344b), 1715, Mme de Maintenon ; TLF, cit. Balzac, 1835 ; DEL, cit. Balzac, 1837.
v. 1624 - «Pardonnez moy, Monsieur, je vous prenois pour le plus beau Gentilhomme de la terre, à qui vous ressemblez comme deux gouttes d'eau [...]» Les Ramonneurs, 41 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
grand deux loc. nom. m. INDUSTR. ALIM.  "pain de sucre" - absent TLF.
Add.DDL
*1873 - «Grand [...] deux m. ; vierpfündiger Zuckerhut ; Loaf of sugar of four pounds.» TolhausenDict. technologique fr.-all.-angl., 455 (Tauchnitz) - P.E.
grand deux loc. nom. m. INDUSTR. ALIM.  "pain de sucre" - DDL 12, 1873, Tolhausen ; absent TLF.
1834 - «GRAND-DEUX s.m. Nom qu'on donne, dans les raffineries, à Un pain de sucre du poids de deux kilogrammes.» RaymondSuppl. au dict. de l'Acad. - P.E.
guichets (épouser entre les deux -) loc. verb. FAMILLE  "par contrainte" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Ni la protection du magistrat, ni toutes les démarches du commissaire ne purent empêcher cette affaire de suivre le cours de la justice ; mais comme la fille et ses parens étaient mal famés, je n' épousai pas entre les deux guichets. On me condamna à une amende considérable, aux frais de gésine, et à pourvoir à la subsistance et à l'éducation d'un enfant provenu des faits et gestes de mon ami le chevalier de Saint-Ouen, dont il était le portrait en miniature.» DiderotJacques le fataliste, t. 2, 293-4 (1796) - R.R.
Henri Deux loc. adj.  Anthroponymesur Henri IIHIST. MOEURS  MODE  "pour une personne" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «M. Grévy aîné est parti pour Chenonceaux [...] il se dit à part soi [...] Suis-je assez galbeux, suis-je assez pschutt comme disent maintenant les petits journaux : Suis-je assez Henri Deux Le Triboulet, 1er avr., 4a - TGLF
jeu (à deux de -) loc. adv. TENNIS - GLLF, ø d ; absent TLF.
1936 - «Si les deux adversaires ont gagné chacun cinq jeux, on appelle 'à deux de jeux'.»Règlement de la Fédération fr. de lawn-tennis - IGLF
liards (à/de deux -) loc. adj. non conv. VALEUR "fig." - L (de deux -), cit. Volt., 1739 ; absent TLF.
v. 1714 - «Ce mot fâcha Oménée ; il lui donna de son poing fermé, un petit coup dans l'Estomac, & lui dit : hola hé ! petit homme à deux liards, que dis-tu là ?» MarivauxLe Télémaque travesti, 230 (Droz) - P.E.
main (être comme les deux doigts de la -) loc. verb. RELAT. - L, DDL 13, 1680, Mme de Sév. ; FEW (6/I, 287a), 1690, Fur. ; DG, R, GLLF, PR[77], ø d.unis ainsi que - : TLF, cit. Barante, 1821-24.
1640 - «estre comme les deux Doigts de la main .i. grands amis OudinCuriositez fr., 167 (Slatkine) - P.E.
main (être comme les deux doigts de la -), main (être les deux doigts de la -) loc. verb. RELAT.  "s'entendre parfaitement" - FEW (6/I, 287a), 1690, Fur. ; DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Compl.L (Mme de Sév.)
*1680 - «Vous êtes présentement les deux doigts de la main ; s'il abusoit de cette réconciliation, je vous conseillerois de vous rebrouiller [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 6 août, II, 809 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
mains (prendre son/sa ... à deux -) loc. verb. non conv. CARACT. "fig." - prendre son courage à deux mains : FEW (2, 1175b), DELF, 1835, Acad. ; TLF, cit. Hugo, 1859 ; DG, ø d ; Lex.[79], cit. Triolet ; GLLF, GR[85], ø d.
1792 - «La mère Duchesne. Faut en vérité prendre sa patience à deux mains, pour entendre des jeanfoutreries pareilles !» Etrennes de la mère Duchesne, 36 (Crapart) - P.E.
mains (à deux - trois coeurs) loc. adv. non conv. ACTION "avec zèle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Ce pauvre bougre de Villequier étoit là, foutu dans un fauteuil, où y vous dormoit à deux mains trois coeurs. [...] on vous leur foutroit du nerf de boeuf à deux mains trois coeurs [...]» Le Père Duchesne fout une perruque à sa bougre de famille, in Le Véritable P. Duchesne f., 4 et 7 - P.E.
1807 - «Faire quelque chose à deux mains trois coeurs. Pour dire, avec zèle et empressement ; de tout coeur.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 95 (Slatkine) - P.E.
marche à deux temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. SchneiderLes Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue à deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
nouer les deux bouts loc. verb. non conv.  ARGENT  "fig." - TLF, 1840, Proudhon ; FEW, 1850, Balzac.
*1846 - «[...] je donne à ma fille une vingtaine de mille francs pour qu'elle puisse nouer les deux bouts BalzacLa Cousine Bette, XII, 34 (SEB) - J.H.-P.W.
*1846 - «/Bette / : Au moins je tâche de nouer là les deux bouts, et d'empêcher que mon cousin ne mange trop d'argent [...]» BalzacLa Cousine Bette, 192 - IGLF
oreilles (dormir sur ses deux -) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig." - BEI, déb.19e ; DEL, cit. Céline ; GR[85], cit. Sartre ; GLLF, ø d - sur les - : TLF, 1835, Acad. ; L, ø d
1829 - «M. Bégin pense qu'un chirurgien dormira mieux sur ses deux oreilles, quand, après une opération, il aura fait la ligature, que lorsqu'il aura fait la torsion [...]» La Lancette fr., n° 15, 25 juill., 59a - P.E.
parler deux mots loc. verb. RELAT. "s'entretenir brièvement" - GR[85], cit. Corn. [1636] [en phrase nominale] ; absent TLF.
v. 1529 - «Sire chevalier, or allons encommancer nostre combat. - Et Tristan dit : S'il me plaist, mays avant vould[rois] je parler deux mots a la belle pucelle.» P. SalaTristan, 149 (Droz-Minard, 1958) - P.E.
pendre : ça lui pend au nez comme un sifflet de deux ronds / sous loc. phrast. non conv. PHRASÉOL.  TEMPS "[de qqch. de fâcheux] être imminent" - BEI, déb. 20e ; DArg., cit. Lefèvre, 1955 ; DFNC, 20e ; DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
1919 - «[...] oui, mon vieux, elle t'épousera ! Cela te pend au nez comme un sifflet de deux sous ClaudelL'Ours et la Lune, 614 - FXT
pendre : ça lui pend au nez comme un sifflet de deux ronds / sous loc. phrast. non conv. PHRASÉOL.  TEMPS "[de qqch. de fâcheux] être imminent" - BEI, déb. 20e ; DArg., cit. Lefèvre, 1955 ; DFNC, 20e ; DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
• ... de quatre sous
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1899 - «DÉSIRÉE. Surtout qu'il ne dit pas comment les choses se sont passées. Car il le savait très bien, que ça lui pendait au nez comme un sifflet de quatre sous. Raconte donc un peu à monsieur comment les choses se sont passées ; non, mais raconte-le donc pour voir.» Courteline, L'Affaire Champignon, in CourtelineThéâtre..., 885-6 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
pot à deux anses (faire le -) loc. verb. non conv. CARACT. "prendre une attitude de défi, de colère" - FEW (24, 633b), 1552, Est. ; L, ø d ; GR[85], cit. Zola ; TLF, 19e faire le panier - : BEI, déb.17e
Compl.DEL (même texte, ø d)
*1623 - «Là dessus il luy deduisit les fraudes et les usures du defunct Sire, ce qui la mit en colere davantage. Comment, vilain, dit elle en faisant le pot à deux anses, tu es donc si audacieux que de medire [...]» SorelHist. comique de Francion, 98 (Garnier-Flammarion) - P.E.
quarante-deux (être sur son -) loc. verb. non conv. TOILETTE "être bien habillé" - BEI, 1867, Delv. ; absent TLF.
1846 - «FANFINETTE. Attendez ! v'là le plus drôle ! je me requinque dar, dar... et je descends sur mon quarante-deux !... je trouve en bas... un équipage flambant... deux chevaux... un peu chouettes !... et qui, dedans ? M. chose, M. Bonhomme, votre oncle, qui me fait signe de monter.» Mélesville et CarmoucheLe Bonhomme Richard, 47 (M. Lévy) - P.E.
queue (avoir deux trous sous la -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
• avoir deux pertuis sous la queue
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1584 - «LOYS. Si est-ce que les dames ont beaucoup de finesse, et n'y a au monde malice par dessus celle de la femme. Il se faut garder du devant d'un toreau, du derrière d'une mulle et de tous costez d'une femme. Puis fiez-vous à qui a deux pertuis sous la queuë F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 283 (Jannet) - P.E.
regarder (y - à deux fois) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "se montrer circonspect" - GLLF, av.1778, Rousseau ; DEL, Rousseau ; FEW (17, 510b), 1835, Acad. ; L, TLF, GR[85], ø d.
1531 - «Etiam atque etiam [...] Prenés y bien garde, regardés y a deux fois R. EstienneDictionarium, 260 verso - P.E.
1584 - «BASILE [...] Je m'en vay voir si je pourray parler à elle, vienne qui plante. FRANCOISE. Regardez-y bien à deux fois, et que pour un mal vous ne luy en donniez deux.» O. de TurnèbeLes Contens, 122 (Didier, STFM) - P.E.
ressembler comme deux gouttes d'eau à loc. verb. ÊTRE - L, FEW (4, 344b), 1715 ; TLF, cit. Balzac, 1835. se - : FEW (11, 625a), 1690, Fur. ; TLF, cit. Acad. 1798-1932 ; DG, PR[67], ø d.
1664 - «[...] des créatures qui seront sorties de moi, de petites figurines qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau MolièreLe Mariage forcé, i - F.N.
1676 - «Je ressemble comme deux gouttes d'eau à votre bellissime Mme de SévignéLet., let. à Mme de Grignan, 5 août, II, 164 (Gallimard) - F.N.
1677 - «[...] il ressembloit comme deux gouttes d'eau à un petit homme qui se portoit parfaitement bien [...]» Mme de SévignéLet., 25 août, II, 337 ; cf. 816, 886 et III, 790 (Gallimard) - F.N.
av. 1693 - «Je ressemble comme deux gouttes d'eau à une femme ensorcellée.» Mme de La Fayette, in Lar. GDU, (s.v. ressembler) (1875)
rester comme deux rouleaux de chatterton (en -) loc. verb. plais.  AFFECT.  "en rester stupéfait" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Un peu de gaz, s.v.p., mademoiselle, faut tomber sur le poil de la seconde Vallée, qui va en rester comme deux rouleaux de chatterton [...]» R. Dieudonné, Isabelle au volant, in Le Miroir des sports, 17 mars, 165a - G.S.
sous (de deux -) loc. adj. péjor. VALEUR "de peu de valeur" - DDL 16, 1900, Willy ; GLLF, GR[85], TLF, ø d.
1791 - «Sans inviolabilité, vous n'avez pas un Roi, vous avez un chénapant à qui le premier cuistre pourra chercher une foutu quérelle d'Allemand, de qui le premier scélérat ambitieux voudra manger la soupe royale, un pauvre sire de deux sous, à qui il fera mille tours, et tendra cent pièges pour le foutre à bas.» [Lemaire]116e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 6 - P.E.
stemm des deux skis loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «[...] puis on aborde l'étude du 'stem des deux skis' - nouvelle appellation du chasse neige.» La R. du ski, n° 1, janv., 11 - C.T.
technique deux pointes loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats'.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
temps (en deux -) loc. adv. non conv.  TEMPS - TLF, cit. Courteline [1888] ; DELF, ø d en deux temps trois mouvements : TLF, cit. Courteline, 1890 ; R, GLLF, 1959 ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d
1789 - «JAVOTTE. [...] chante-nous ç'a et j' paierons l' rogome une goute que j' pomperons en deux tems La Gazette des Halles, II, 8-9 (Impr. Nyon) - P.E.
1790 - « si ce sacré peigne-cul de façon de prince venoit ici, il foutroit encore en deux temps tout Paris en compote".[...] aussitôt levées nous voilà parties en deux temps [...]» Journ. des Halles, numéro 1, 4 et 6 - P.E.
1801 - «FAGOTIN. La cause de l'accident arrivé à votre bête, not' bourgeois, je vais vous le conter en deux tems : j'étais si confusionné de me voir dépassé par ces criquets de tout à l'heure, que je l'ai battue, j' dis battue...» DuvalFagotin, 10-11 (Véniard) - P.E.
1804 - «Détale donc zen deux tems, au galop, / Si t'as queuq' pitié pour ta hure.» DuvalLanguille de Melun, 23 (Cavanagh) - P.E.
1824 - «GEORGES. [...] Tu me refuseras pas un demi-septier. LEONARD. En deux temps, sur le comptoir. GEORGES. Foi d'homme ! sans plus. LEONARD. Marche, ça va.» Ferdinand et SimonninLe Porteur d'eau, 6 (Bézou) - P.E.
1835 - «C'est décidé, reprit François ; requinquez-vous en deux temps, et après, en route !» E. GuérinUne Fille du peuple et une demoiselle du monde, I, 121-2 (Lachapelle) - P.E.
une (de deux choses l'-, ou ..., ou ...) loc. ORGANISATION/RELATION - BEI, déb.17e ; DEL, cit. Sorel ; TLF, cit. Dumas, 1846 ; L, FEW (14, 55a), GLLF, 1872 ; GR[85], ø d.
1537 - «Et (veu les faultes infinies / Dont leurs Epistres sont fournies,) / Il convient de deux choses l'une ; / Ou qu'ilz sont troublez de La lune, / Ou qu'ilz cuydent qu'en jugement / Le monde (comme eulx) est Jument.» C. MarotL'Enfer, les coq-à-l'âne, les élégies, 164 (Champion) - P.E.
1565 - «[...] il s'ensuivra de ces deus choses l'une, ou que l'art de soi est inutile, ou bien que les plus grands bourreaus et ceus qui en ont le plus fait mourir sont des plus habilles du metier.» J. TahureauLes Dialogues, 116 (Droz) - P.E.
1606 - «Et de deux choses l'vne, Ou nous les mettrons (dit-il) tous en mesme teng [sic : reng], Et monachos vno nos ordine habebimus omnes : ou auant tout oeuure, il faut opiner là dessus [...] il faudra de deux choses l'vne : ou qu'on fasse venir de la Flesche des Iesuites pour seruir à nostre Dame de Paris : ou que nostre Dame de Paris s'en aille à la Flesche.» [C. de Plaix]Le Passe-par-tout des pères jésuites , 33 et 95 (2e éd., s.l.) - P.E.
une (en bailler d'-, en avoir/savoir de deux) loc. verb. non conv. RELAT. "jouer un tour"  - absent TLF.
1565 - «[...] je croy que vous venez d'Angers, vous en avez bien veu ceus qui en venoient : vous en sçaviez de deux, vous nous en avez baillé d'une : je croi que vous estes fils de boucher, vous tatez bien la chair [...]» J. TahureauLes Dialogues, 39 (Droz) - P.E.
Compl.Hu (même texte, ø d)
1584 - «BETA. De belles ! On vous en a bien baillé d'une ! C'estoit quelqu'un qui en avoit de deux. Ce ne sont que toutes bayes ; c'est seulement l'air du païs qui fait cela.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 263 (Jannet) - P.E.
une (en bailler d'-, en avoir/savoir de deux) loc. verb. non conv. RELAT. "jouer un tour" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• en bailler d'une
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1624 - «La mort à ces messieurs en a bien baillé d'une ; / Elle fait les grands coups au jeu de la Fortune [...]» J. DulorensPremières satires, 95 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
1633 - «PHILIPPIN. Hé bien ! ma fille, nous leur en avons bien baillé d'une Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 202b (Laplace, Sanchez) - P.E.
une (ne faire ni - ni deux) loc. verb. non conv.  ACTION - FEW (14, 54b), 1864 ; DELF, mil. 19e ; L, DG, R, GLLF, TLF, Lex.[75], ø d.
• n'en faire ni une ni deux
 - TLF, cit. Balzac, 1837 ; PR[77], cit. Balzac.
1786 - «[...] le voilà, qui n'en fait ni une, ni deux, et qui m'applique un coup de canne sur l'épaule gauche [...]» Beffroy de ReignyLes Lunes du Cousin Jacques, numéro 8, janv., 12 - P.E.
1792 - «A ces mots je n'en fis ni une ni deux : tandis qu'on le poussait par les pieds, je le tirai par la tête, et quand je l'eus campé sur ses ergots, je lui donnai du pied au cul.» [F. Nogaret]Strangulo et Coroebus, 9 (Impr. Cosson) - P.E.
1807 - «Quand la Toralva sut qu'il était déniché, elle n'en fit ni une ni deux, elle se mit à ses trousses [...]» H. Bouchon Dubournial, trad. : CervantèsOeuvres choisies, Don Quichotte, II, 148 (Impr. des Sciences et des arts) - P.E.
vingt-deux n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1627 - «Vous aurez sceu la mort de Boutteville qui eust la teste trenchée le vingt-deux du passé, avec La Chapelle [...]» PeirescLet. à divers, 55 (Ed. du CNRS) - P.E.
1649 - «Lundi vingt-deux, l'on nous mande [...]» Saint-JulienLes Courriers de la Fronde, II, 152 (Jannet) - P.E.
1660 - «Le vingt-deux May, précizément.» J. LoretLa Muze hist., III, 207 (Daffis) - P.E.
vingt-deux n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vingt-et-deux
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «L'arrêt porte, du vendredi / Le vingt-et-deux de cette année [...] Le mercredi, sur l'ordonnance / Du vingt et deux, portant défense [...]» Saint-JulienLes Courriers de la Fronde , I, 356 et II, 5 (Jannet) - P.E.