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chemise-culotte n.f. LINGERIE - R, ø d ; absent TLF.
1924 - «Et puis ces minces sous-vêtements étant encore trop encombrants au gré des clientes, elles s'appliquèrent à faire de deux un seul : chemise-culotte, combinaison-pantalon, etc.» Eve, 14 sept., 4b - M.C.E.
1925 - «Combinaison chemise-culotte en crêpe de Chine ou linon ornée de jours tirés.» Eve, 14 juin, 5 - M.C.E.
1926 - «CHEMISE-CULOTTE en madapolam, froncée sur les hanches.» Le Petit écho de la mode, 17 janv., 16 - M.C.E.
chie-en-culotte n.m. non conv. INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
• chiant-culotte
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «Oui, foutre, Polichinel qui bat sa femme est moins comique que ces chiants-culottes qui seroient mieux encore sur les genoux de leurs nourrices [...]» [Lemaire]L'Ami des soldats, 7 (Impr. de Chalon) - P.E.
1792 - «La mère Duchesne. Quoi qu'i m' ferions ? Pargué, allez, quoique j' soyons femme, si j' voulions m'y mettre, y en a pus d' quatre là-dedans que j' seriont en état d' vous les tricotter sans aiguille, et d' la belle magnière. Le Suisse. Moi bien croire ça ; ces gens-là n'être bonnes qu'à se battre à coups de traversins. La mère Duchesne. Parle donc, et tous ces vieux chians-culottes avec leux piques, et leux serviettes toujours pendues au derrière.» Le Drapeau rouge de la mère Duchesne, 19 (Crapart) - P.E.
combinaison-culotte n.f. VÊT. "pour homme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «[...] le joli genre de mon costard... ça le faisait un peu sourire... et ma combinaison-culotte... et les ficelles pour le fond...» CélineMort à crédit, 685 (Denoël et Steele) - TGLF
couche-culotte n.f. HYG. CORPS  VÊT. - FEW (2, 909b), TLF, DHR, 1929, Lar. ; GLLF, 20e.
1925 - «Les Couches les plus douces. Les Piquettes "Tetra" centre en velours Les Couches-culottes les plus pratiques et les Peignoirs d'enfants.» Le Jardin des modes, 15 janv., n° 66, 36, Publ - M.C.
culotte n.f. LINGERIE - Lex.[75], v. 1900 (?) ; TLF, cit. Aymé, 1933 ; GLLF, 20e ; R, PR[77], ø d.
1903 - «[...] je récupérai mes valises [ emportées par le train vers une autre destination ], à l'heure même où Claudine, émue de mon dénûment, m'envoyait une de ses chemises de linon, [...] et une petite culotte de soie japonaise semée de lunes jaunes [...]» WillyClaudine s'en va, 174 (Ollendorff) - M.C.E.
1909 - «[...] aux petites culottes de fine batiste, qui n'étaient pas sans élégance, mais qui, sans ampleur aucune, s'arrêtaient au-dessus du genou, où les maintenait une cocarde de rubans, voici que se substitue le vrai pantalon, à jambes larges et courtes en fine batiste.» Femina, 1er sept., 439 - M.C.E.
1924 - «Parlons d'abord de la chemise de jour et de la petite culotte : toutes deux se portent extrêmement courtes, de manière à tenir le moins de place possible sous les robes souvent collantes.» Eve, 20 janv., 8a - M.C.E.
culotte (faire dans sa -) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig. : avoir très peur" - DArg., cit. Destanque, 1980 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• faire caca dans sa culotte
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1745 - «Les Etats tristes & confus, / Etoient lors diablement camus. / Au seul nom du Roi, les Pagnotes / Faisoient caca dans leurs culotes [Fougeret de Monbron]La Henriade travestie, 107 (A Berlin) - P.E.
culotte (faire dans sa -) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig. : avoir très peur" - DArg., cit. Destanque, 1980 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• foirer dans ses culottes
  - L (- dans sa culotte), ø d ; absent TLF.
1791 - «[...] il y en a déjà trop à l'assemblée qui foirent dans leurs culottes, quand on leur dit que les pandours arrivent, et les bougres de mâchoires ne feroient, foutre, pas un pas, tant ils ont peur.» [Lemaire]131e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
culotte (faire dans sa -) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig. : avoir très peur" - DArg., cit. Destanque, 1980 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• faire dans ses culottes
  - TLF, ø d.
1900 - «ROUSSEL. - Et ce petit musard de Vigneron ? GUINCETRE. - Ah ! lui ne crâne pas, depuis que Saulnier l'a pris avec sa femme ; il rase les murs ; il fait dans ses culottes L. BesnardLes Chiens du maître, 7 (Ollendorff) - P.E.
culotte (s'en foutre comme de sa première -) loc. verb. non conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF comme de sa première culotte : DELF, cit. Revel ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1790 - «[...] et les grands abboyeurs se foutaient autant de l'être suprême, que je me fouts de ma première culotte. » Jean Bart , n° 89, 4 - P.E.
culotte (s'en foutre comme de sa première -) loc. verb. non conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF comme de sa première culotte : DELF, cit. Revel ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• s'en foutre comme de sa vieille culotte
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - « et tant d'autres bougres qui se foutent autant du péril, que je me fouts de ma vieille culotte Jean Bart , n° 90, 6 - P.E.
culotte (s'en foutre comme de sa première -) loc. verb. non conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF comme de sa première culotte : DELF, cit. Revel ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• s'en foutre comme de ses premières culottes
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «[...] tant pis pour lui, je m'en fous comme de mes premières culotes [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée]Billet doux du père Duchesne, 2 - P.E.
culotte (user ses fonds de -) loc. verb. non conv. ENSEIGN. "fig." - GR[85], cit. Péguy ; TLF, cit. Cendrars, 1948 ; GLLF, DEL, ø d.
1861 - «Depuis 1817, époque qui me vit à l'âge de cinq ans commencer ma huitième sous M. Scribe (pas l'auteur dramatique) au Collège Louis le Grand, jusqu'en 1830, j'ai usé bien des fonds de culotte sur les bancs dudit collége.» A. Gandon, let., in La Petite revue, V, 132 - P.E.
culotte d'après-ski loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Tunmer pense beaucoup, cette année, à la culotte d'après-ski puisqu'elle devient indispensable après une journée de travail d'où l'on rentre mouillé et fatigué. Ce pantalon dont la forme est celle d'un pantalon ordinaire, se fait en fine gabardine ou en veltrame - velours de coton - petites côtes. Il se porte avec un veston d'intérieur de forme très masculine, en tweed par exemple.» La R. du ski, n° 9, nov., [203] - C.T.
culotte d'escalade loc. nom. f. ALP.  VÊT. SPORT - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Culotte d'escalade en drap de Bonneval.» La Montagne, numéro 279, mai, IIIc, Publ - C.T.
culotte de cheval loc. nom. f. ANAT. - TLF, cit. Marie-Claire, 1977.
1964 - «La chirurgie esthétique, qui peut tout modifier : buste, ventre, bras, cuisses, et même 'culotte de cheval', ce dépôt qui envahit la région des hanches [...]» Marie-Claire, août, 68 - P.W.
culotte de gendarme loc. nom. f. ALP.  MÉTÉOROL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1941 - «Les nuages se sont élevés à 3.000 et laissent même voir une pâle 'culotte de gendarme', sur laquelle nous misons nos espoirs.» La Montagne, janv.-mars, numéro 316, 2 - C.T.
culotte Saumur loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Va pour le costume trotteur, ainsi nommé par antiphrase, pour ce que sa jupe bride la jambe, rapproche les genoux, use les bas et entrave la marche. Ecourté, il donne à la femme immobile un joli petit air alerte, qu'elle perd si elle se met en marche, - mais quel besoin de se mettre en marche ? Le 'costume-trotteur' élégant ne trotte pas. Si nous voulons trotter, à pied, à cheval, ou gravir la montagne, ou passer à gué le marais, ce n'est pas à vous, Couturier, que nous avons affaire, mais à des spécialistes que vous dédaignez, des techniciens de la gabardine imperméable, de la bande molletière, de la bottine à ski, de la culotte Saumur. Votre costume-trotteur, à vous, fait quatre cents mètres entre midi et une heure, et c'est bien assez pour le délicat chevreau ajouré que votre complice, le chausseur, nomme soulier du matin. [...] Quelle femme oserait la fouler [la neige] sans avoir revêtu culotte Saumur, bas doubles et triples, bottes à clous, sweaters, manteau de peau et de poil, écharpes, gants-édredon ?» ColetteLe Voy. égoïste, 124-5 et 198-9 (Ferenczi) - A.Ré.
jupe-culotte n.f. CYCL.  VÊT. - TLF, 1896, L'Echo de Paris ; ND3, déb. 20e ; FEW (19, 58a), GLLF, 1911 ; PR[73], v. 1935.
1896 - «Des jupes-culottes demi-divisées pour bicyclettes de dames, impossibles à distinguer d'une jupe de ville [...]» L'Echo de Paris, 4 juill., 3f - M.H.
*1899 - «La culotte est admise, ou plutôt elle est tolérée mais, c'est à la jupe où [sic] à la jupe-culotte, costume lourd et peu propice aux grandes pédalées, que vont les faveurs de la masse.» Le Sport universel illustré, 26 août, 544b - M.H.
jupe-culotte n.f. VÊT. - TLF, 1896, Echo de Paris ; FEW (19, 58a), GLLF, Lex.[75], 1911 ; PR[77], v. 1935 ; R, ND4, déb. 20e.
*1911 - «[...] elle [la mode] a été chercher son inspiration plus loin, - en Orient, d'où, après une visite aux harems, elle a rapporté la jupe-culotte. Le vilain mot, direz-vous, désagréable et malsonnant ! Passe encore s'il correspondait à la chose ; mais le pis est qu'il suggère des idées masculines [...] Nous sommes bien loin, on le voit, de la jupe-culotte que portaient, il y a quelque dix ans, les ferventes de la bicyclette [...] MM. Béchoff-David [...] semblent plutôt s'attacher à appliquer le principe de la jupe-culotte au trotteur, à la toilette de promenade.» L'Illustration , 18 févr., numéro 3547, 103 et 104 - C.T.
sans-culotte adj. HIST. RÉVOL. - TLF, 1790, Jean Bart [d'apr. DDL 21] ; GLLF, 1876, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
*1801 - «SANS-CULOTTE, adj. m. and f. (Le parti sans-culotte - The sans-culotte party.)» W. DupréLexicographia-neologica gallica - R.R.
*1842 - «SANS-CULOTTE [...] Il s'employait aussi adjectivement.» Complément Acad.
sans-culotte adj. HIST. RÉVOL. - BW6 (ø indic. gramm.), 1791 ; ND4 (ø indic. gramm.), 1792 ; DDL 18, 1801 ; GLLF, 1876, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - «ça me refout, moi, de voir ces sacrés bougres d'officiers suivre en cabriolet un régiment de soldats sans culottes Jean Bart, numéro 67, 5 - P.E.
sans-culotte n.m. HIST. RÉVOL.  "/nom donné aux révolutionnaires les plus engagés/" - BW6 (ø indic. gramm.), 1791 ; TLF, 1791, Desmoulins ; R, 1791 ou 1792 ; FEW (2, 1514b), GLLF, Lex.[75], ND4 (ø indic. gramm.), PR[77], 1792 ; L, an II ; DG, 1798, Acad.
1791 - «Les sans culottes en ont de meilleures que ceux qui font la gentillesse de les appeler ainsi ; ce sont les sociétés fraternelles.» [Lemaire]92e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 8 - P.E.
sans-culotte n.m. HIST. RÉVOL. "/nom donné aux révolutionnaires les plus engagés/" - DHR (ø indic. gramm.), 1790 ; DDL 21, 1791, Lemaire [repris in TLF] ; FEW (2, 1514b), GLLF, 1792.
Au fém. 
1794 - «LE CI-DEVANT, QUI EPOUSE UNE SANS-CULOTE Restif de La BretonneLes Nuits de Paris, t. 8, 1re nuit surnuméraire, 499 (Paris) - R.R.
tailleur-culotte n.m. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - Elle, 5 nov., 102 - M.Sc.