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Casse-croûte n.pr. WW- "instrument" : FEW (2, 1432a), GLLF, TLF, PR[77], 1803, Boiste ; L, ø d ; "repas sommaire" : Lex.[75], 1803 [sic] ; GLLF, TLF, 1898 ; DFNC, fin 19e ; BW6, 1907 ; FEW, 1922, Lar. ; Lex.[75], cit. Duhamel ; R, PR[77], ø d.
1756 - «ACTEURS. CASSANDRE. ISABELLE. CASSECROUTE. PICOTIN. GILLES.» La confiance des cocus, in Théâtre des boulevards, I, 24 (A Mahon) - P.E.
1757 - «JEROSME. Eh bien, pere casse croute, commencez-vous a vous faire avec nous ? n'es-ce pas que j' mettons not monde sur un bon pied ?» Taconet, L'Ombre de Vadé, in Nouv. choix de pièces, ou Théâtre comique de province, 16 (Cuissart) - P.E.
1790 - «PERSONNAGES. [...] Mère BAHU, Mère CASSECROUTE, Vieilles.» Beffroy de ReignyNicodême dans la lune, 3 (Chez l'auteur) - P.E.
casse-croûte n.m. HÔTELL. "bar-restaurant" - GR[85] (au Québec), mil. 20e bar casse-croûte : TLF, cit. Roy, 1945
• casse-croûtes
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1900 - «Le légionnaire de garnison, pour un franc, peut se faire servir sur la table dix bouteilles de vin, et pour cinquante centimes dix absinthes. Ces trop nombreux 'casse-croûtes' qu'on pourrait aussi bien appeler 'casse-coeurs' ont presque toujours comme patrons d'avides Espagnols qui spéculent sans remords sur le misérable sou du légionnaire [...] Lorsqu'il l'entend gratter dans l'intérieur de sa tête [le cafard], d'une tempe à l'autre, sans bruit, l'homme de la Légion repousse son verre vide, sort en titubant du 'casse-croûtes' et va colleter un Espagnol dans la nuit. Alors, gare.» G. d'Esparbès, cité in R. de psychiatrie, sept., n° 9, 272 (1900) - M.C.
croûte n.f. GLACIOL.  NIVOL.  "de neige" - RSp., 1924, Kurz ; TLF, cit. Van der Meersch, 1936.
1776 - «Mais lui [le guide], avec des souliers, dont les semelles très-épaisses et très-dures étoient couvertes de cloux, frappoit fortement la neige avec le côté du soulier, en montant en biais. Il faisoit ainsi dans la croûte de petits enfoncements qui le soutenoient [...]» Relation de différents voy. dans les Alpes du Faucigny par MM. D. et D., (Maestricht), in R. alpine, numéro 12, déc., 345 - C.T.
croûte n.f. OENOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «[...] car cette lie [la mere] que j'ai nommée ci devant fleur ou croûte lorsqu'elle surnage (XLIX), est imprégnée, abreuvée du gas, & par son moyen, il se créera durant la fermentation insensible que subissent les vins après la turbulente, une bien plus grande quantité d'esprits ardents.» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 63 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
1801 - «C'est de cette manière, et par suite de ce mouvement intestin, que se forme, à la surface de la liqueur une croûte plus ou moins épaisse, qu'on appelle le chapeau de la vendange ChaptalTraité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin, t. 2, 73 (Chez Delalain) - M.C.
croûte (casser la -) loc. verb. non conv.  US. ALIM. - GLLF et TLF (- une -), ND4, DELF, DFNC, 1798, Acad. ; FEW (2, 1433b), 1808, D'Hautel ; L, ø d ; PR[77], 1878 ; DG (- une -), ø d ; R, cit. Romains ; Lex.[75], cit. Bernanos.
1781 - «THOMAS, s'asseyant. Allons, Vieux-canon ; v'là un tabouret qui te tends les bras, mon ami. Cassons la croûte [Guillemain]L'Enrôlement supposé, 15 (Cailleau) - P.E.
croûte de pain (s'amuser comme une - derrière une malle) loc. verb. non conv. AFFECT. - DEL, ø d ; absent TLF.
1835 - «TITI [...] je les méprise... car, dans cet état-là, vrai, je m'amuse comme une croûte de pain derrière une malle Cogniard frères et JaimeLa Tirelire, 5a (Magasin théâtral) - P.E.
croûte de pain (s'ennuyer comme une - derrière une malle) loc. verb. non conv. AFFECT. - BEI, Larch. ; TLF (s'embêter), 1907, France ; DEL, ø d.
1862 - «Ma vie est un lac sans rides... Je m'ennuie comme une croûte de pain derrière une malle...» L. Thiboust, Un Mari dans du coton, in Chefs-d'oeuvre du théâtre mod., II, 243b (M. Lévy) - P.E.
gratinée (croûte -) loc. nom. f. CUIS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. gratinée, n.f. : TLF, GR[85], 1912, Courteline ; GLLF, 20e ; soupe - : TLF, cit. Pesquidoux, 1923 ; gratiner, v.intr. : TLF, 1825, Brillat-Savarin ; DDM, 1826, Brillat-Savarin ; FEW (16, 374b), GLLF, 1845, Besch. ; v.tr. : FEW, GLLF, TLF, DHR, 1829, Boiste.
1808 - «Dans le nombre des potages que présente ce Menu, il en est un qui demande beaucoup de soin, quoiqu'il rapporte peu de gloire ; c'est la croûte gratinée ; qu'il est très-essentiel d'empêcher de brûler, tout en lui donnant cependant le point de cuisson qu'elle doit avoir pour être de bon goût.» Grimod de la ReynièreMan. des amphitryons, 125 (Métailié) - P.E.