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bonnet de coton loc. adj. CARACT.  "fig. : homme d'un esprit étroit" - FEW (24, 42b), 1867, Lar. ; absent TLF.
1844 - «O mon cher père, cette opinion [à propos de l'art] est bien capitaine au long cours, épicier, bonnet de coton !...» Balzac, Modeste Mignon, 3e part., in Journ. des débats, 7 juill., [2e page], col. 1 - M.C.E.
coton (filer un mauvais -) loc. verb. non conv. SANTÉ "fig. : être malade, dans une situation critique" - FEW (19, 101a), 1863 ; GLLF, cit. Daudet ; DEL, DFNC, BEI, 19e ; L, ø d.
Corr.TLF, GR (1846, même texte)
1841 - «JOLIVET [...] Voilà six mois que ma femme file ce que nous appelons un mauvais coton H. MonnierScènes de la ville et de la campagne, II, 91 (Dumont) - P.E.
coton (mettre dans du -) loc. verb. RELAT.  "dorloter" - FEW (19, 101a), Mme de Sév. élever dans du coton : GLLF, PR[77], ø d
Compl.L (même texte, ø d) et TLF (mêmes réf., ø texte)
1695 - «Gouvernez-la bien, divertissez-la, amusez-la, enfin mettez-la dans du coton, et nous conservez cette chère et précieuse personne.» Mme de SévignéLet., à Ch. de Sévigné et au Président , 20 sept., III, 892 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
coton longue soie loc. nom. m. TEXT. - OFPED 3 (coton à -), 1861 ; FEW (11, 49b), 1871, Littré ; absent TLF.
1863 - «Les spécimens des meilleures variétés exposées par notre département de l'Algérie se rapprochent beaucoup des cotons longue soie les plus estimés des colonies anglaises, Queen's-Land et la Jamaïque.» Payen, in R. des deux mondes, t.43, 1er janv., 124 - M.C.
1869 - «Le coton longue soie, le plus estimé du commerce, paraît être produit par une des variétés du gossypium arboreum, principalement cultivé dans les terrains bas de cette portion de la côte des Etats-Unis qui s'étend de Savannah (Géorgie) à Charlestown (Caroline du Sud) [...]» Lar. GDU , (s.v. coton) - TGLPF
coton upland loc. nom. m. TEXT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «Ce qu'ils ont fait pour l'horlogerie, dont la Suisse et la France inondaient naguère leurs marchés, les Etats-Unis le feront avec le temps pour tous les articles manufacturés qui ne sont pas soumis aux capricieuses exigences de la mode parisienne, et déjà l'on a vu pendant la guerre ce phénomène incroyable de l'importation de Londres à New-York de coton upland américain à l'état brut.» J. Ninet, in R. des deux mondes, t.64, 15 juill., 376 - M.C.
coton-poudre n.m. PYROTECHN. - FEW (19, 102a), GLLF, 1846 ; PR[73], 1854 ; TLF, 1857, Chesn. ; L, ND3, 1869 ; DG, ø d.
*1847 - In titre : A.E.G.L., Du Coton-poudre ou fulmicoton (Paris, Garnier frères). In Nouv. man. de bibliographie, 433 (Roret) - P.E.
*1850 - «La chimie a su transformer le coton, cette substance d'une inoffensivité proverbiale, en un produit explosif des plus terribles ; nous voulons parler de la poudre-coton, variété de xyloïdine nommée aussi Coton fulminant, Fulmi-coton, Coton-poudre, Pyroxyline (Gun-cotton, ANG.), et dont la découverte, faite en 1846 par le professeur Schoenbein de Bâle, fit tant de bruit.» DorvaultL'Officine, 221 (Labé) - P.E.
jonc à coton loc. nom. m. BOT. - FEW (5, 65b ; rég. Norm.), ø d ; absent TLF.
1817 - «Jonc-à-coton [...]» Nouv. dict. d'hist. nat., XVI, 557 (Deterville) - R. L. rom., 44, 235.
1822 - Dict. des sciences nat., XXIV, 237 - R. L. rom., 44, 235.
1873 - «JONC s.m. [...] Jonc à coton ou jonc de soie, Nom vulgaire des ériophores ou linaigrettes.» Lar. GDU
lit de coton loc. nom. m. ÉCON. DOM. "hamac" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
av. 1627 - «[...] ils [des Caraïbes] nous préparaient quantité de tabac, de lits de coton, de perroquets, d'arcs et de flèches et mille autres choses [...].» Un Flibustier, 123 (Seghers) - P.R.
1755 - «Tel est encore aujourd'hui le degré de prévoyance du Caraybe : il vend le matin son lit de coton, et vient pleurer le soir pour le racheter, faute d'avoir prevû qu'il en aurait besoin pour la nuit prochaine.» RousseauDiscours sur l'origine..., 144 - FXT
poudre-coton n.f. PYROTECHN. - TLF, 1846, Piobert et Morin ; FEW (9, 565b), 1869 ; L, ø d.
1846 - «Grâce à la poudre coton, il est arrivé cette semaine un déplorable accident.» Causeries du Tintamarre, 15 nov., in BaudelaireOeuvres en collaboration, 150 (Mercure de France) - P.E.
1846 - In titre : Dumanoir et ClairvilleLa Poudre-coton, revue de 1846 (Wicks 12472) - P.W.
1850 - «La chimie a su transformer le coton [...] en un produit explosif des plus terribles ; nous voulons parler de la poudre-coton [...]» DorvaultL'Officine, 221 (Labé) - P.E.
1853 - «[...] il se borna à signaler les effets balistiques de cette matière inflammable, à laquelle il donna le nom de poudre-coton J. Pelouze et E. FremyNotions gén. de chimie, 360 (Paris) - P.Z.
1866 - «COTON-POUDRE. Voy. Poudre-coton BoisteDict. - TGLF
âme de coton loc. nom. f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1825 - «Voici un charmant mot que je trouvai dans une de ces lettres : Bonaparte reprochoit à Joséphine la foiblesse et la frivolité de son caractère, et il ajoutoit : 'La nature t'a fait une âme de dentelle, elle m'en a donné une d'acier.' La phrase vulgaire est âme de coton Mme de GenlisMém., t. 5, 242 (Londres, Colburn) - R.R.