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champagne-coco n.m. BOISSON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «Supposer que la perspective [...] de boire un verre de champagne-coco peut contribuer à l'amélioration du travail dans les collèges, c'est se faire et donner une médiocre opinion de notre espèce.» Le Journ. amusant, 6 févr., 2a - G.S.
coco adj. non conv.  HIST. MOEURS  "suranné" - TLF, 1879, Flaubert ; GLLF, fin 19e ; Rs, 1938.
*1900 - «Sa dernière chronique était-elle assez coco ?»P. Bourget, Drames de famille, 134 (Paris) - R.A.
coco n.m. MÉTROL.  Asie du Sud-Est"récipient fait avec la coquille d'une noix de coco" - L, ø d ; absent TLF.
1752 - «cocos, s.m. Mesure. Le fruit du cocos séché, & vuidé de sa moëlle, sert à Siam de mesure pour les liquides & pour les grains.» Dict. univ. de Trévoux
1841 - «Et après avoir côtoyé les bains de la Raillière, du Pré, du Bois et la grotte infecte du Mauhourat, dont j'ai refusé de boire l'eau, quoiqu'on m'eût dit que Nemours en avait vuidé un coco entier, je suis passé à la belle cascade du Cerisey [...]» Fragment du journal inédit d'un voyage du duc de Montpensier dans les Pyrénées, in R. rétrospective, 20, 44 (1894) - J.Hé.
coco n.m. arg.  ARG. MILIT.  HIST. COLON. - E, 1906 ; absent TLF.
1900 - «[le] corps des disciplinaires des Colonies, - en argot militaire, les Cocos [...]» G. Dubois-Desaulle, Le Bagne militaire d'Oléron, in R. blanche, numéro 188, 1er avr. 1901, 482 - P.E.
coco n.m. abrév.  de commandantarg.  ARG. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1918 - «[...] le raccourcissement de la finale peut se renforcer par un redoublement de l'initiale : [...] coco commandant, titi tirailleur [...]» Dauzat, L'Arg. de la guerre, 186 - K.G.
coco n. abrév.  de communistenon conv.  POLIT. - TLF, 1941, GR[92], L'Oeuvre ; Lex.[75], ø d.
*1948 - «Ce serait une erreur de la part du rédacteur de l'Aurore d'en tirer argument contre les communistes ! Ces dames lisent Force Ouvrière et se réunissent pour 'barrer la route aux cocos'.» Paraz, Le Gala des vaches, 45 (Ed. de l'Elan) - K.G.
coco adj. abrév.  de communistenon conv.  POLIT. - Rs, TLF, cit. S. de Beauvoir, 1954 ; GR[92], ø d ; Lex.[75], ø d.
• coc
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1948 - «Le Bulgare commence à m'intéresser [...] Il est juif et communiste [...] Ce Bulgare, yid et coc, est tout de même le plus intelligent de tous les malades que j'ai vus se succéder depuis des mois au Petit Saint-Charles.» Paraz, Le Gala des vaches, 31-32 (Ed. de l'Elan) - K.G.
coco adj. abrév.  de communistenon conv.  POLIT. - Rs, TLF, cit. S. de Beauvoir, 1954 ; GR[92], Lex.[75], ø d.
*1963 - «Avec Gregor Russe blanc réac, je me demande comment ça va tourner. Cézig du Gaz s'il est coco et pas pour rire !» Boudard, La Cerise, 435 (Plon) - K.G.
coco n.m. non conv. SEXE ET ÂGE "enfant" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «J'avois tapé joliment mon jabeau un certain soir, je reviens rond comme une boule à la boutique, je fous un coup de pied à mon chien, une giffe à ma ménagère, une morniffe à mon coco, personne ne bouge, on dit papa en tient un peu, faisons la paix, il se couchera.» [Lemaire], 305e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 1 - P.E.
coco n.m. arg. ARG. COCHERS "cheval" - L, ø d ; absent TLF.
N.pr. 
1835 - «Me v'là, je suis en tête, / Un individu / Mont', je frappe ma bête ; / En avant Coco, / A la course, un galop ; / A l'heure, un petit trot [...] Cocher ! que m' dit une petite voix douce... Au concert des Champs-Elysées ; mon mari m'attend, fouettez fort... Bien, ma petite dame... J' pousse Coco... nous arrivons...» Cogniard frères et Jaime, La Tirelire, 4-5 (Magasin théâtral) - P.E.
1855 - «LE COCHER [...] j'ai donné le dîner à Coco, et je viens chercher le mien à mon tour.» Cogniard frères et Bourdois, Le Monde-camelotte, 3b (Magasin théâtral) - P.E.
*1866 - Vie paris., in Larchey, Dict. hist. d'arg. (Godefroy) - P.E.
*1881 - «Coco est pris dans le sens de cheval.» Rigaud, Dict. d'arg. mod., 81a (Ollendorff) - P.E.
*1896 - «Cheval = [...] Grès. Coco. Bucéphale.» Delesalle, Dict. arg.-fr., 334 (Ollendorff) - P.E.
Coco n.pr. APPELL. "nom de perroquet" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1896 - «Ce dernier, se trouvant au Havre avec une jeune femme de ses amies, acheta pour faire plaisir à sa compagne, un magnifique perroquet [...] que la dame baptisa, sans tarder, Coco.» A. Allais, Oeuvres posthumes, 313 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
coco (mon -) loc. nom. m. non conv. T. AFFECTION - TLF (pour un enfant), 1808, D'Hautel ; L, GLLF, 1863 ; Lex.[79], v.1863 ; DG, GR[85], ø d.
1790 - «Allons voyons mon petit Coco hazarde, vas prendre le Duc d'Orléans pour la fête du 14 Juillet, comme tu nous en as menacés [...]» Journ. des Halles, n° 2, 2 - P.E.
1791 - «La Mariée [à son mari]. Mais c'est vrai, mon coco, c'est pour toi, comme pour moi ; vraiment, s'il y a queuqu' chose qui manque dans not' mariage... dame...» [Buée], Grand jugement de la mère Duchesne, 8 (Crapart) - P.E.
1792 - «Mon cher Coco, lui dit [à Bailly] la ci-devant mairesse, qu'est devenu notre bel hôtel, notre belle voiture, et nos grands laquais mon cher Coco ?» Hébert, Le Père Duchesne, n° 193, 3 (EDHIS) - P.E.
Corr.TLF (1808, D'Hautel)
1807 - «COCO. Nom d'amitié que l'on donne aux petits garçons. C'est aussi un terme mignard et cajoleur dont les femmes gratifient leurs maris [...]» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 216 (Slatkine) - P.E.
coco bel oeil loc. nom. m. non conv.  APPELL.  "surnom" 
Add.DDL :
Corr.TLF (1929, Mauriac)
*1928 - «Non que Lange fût méchant ; mais il avait cet âge où l'on appelle 'pue du bec' le camarade qui a l'haleine forte, 'coco bel oeil' le borgne, 'torte-gueule' celui dont la bouche est de travers.» Mauriac, in NRF, numéro 178, juill., 22 - P.E.
coco bel oeil loc. nom. m. non conv. APPELL. "surnom" - DDL 20, 1928, Mauriac 1929, Mauriac, in TLF, est erroné, cf. DDL
1805 - «JEANNETON. Dis donc, coco bel-oeil, n'as-tu pas besoin d'un curdent ?» Servière et Duval, Jeanneton colère, 15 (Masson) - P.E.