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cipal n.m. abrév. de [garde] municipalnon conv. POLICE - E, GLLF, TLF, GR[92], av. 1848 ; Lex.[75], 1848 ; DFNC, mil. 19e ; FEW (6/III, 221a), 1861, Larchey.
Au 20e : 1921 - «Sous les coups de crosse des cipaux, les vitres du bar volèrent en éclats.» Galtier-Boissière, La Fleur au fusil, 40 (Nouv. éd., Mercure de France, 1980) - K.G.
1955 - «[...] un cipal est (ou plutôt était, car le terme est à peu près mort) un garde municipal.» Galliot, Essai sur la langue de la réclame contemp., 317 - K.G.
1963 - «Une équipe d'auxiliaires a beau venir tous les matins de la Santé pour désinfecter les chiottes au crésyl, c'est vraiment intenable, surtout l'été. Inutile de gémir, de se plaindre, les cipaux qui nous surveillent, eux, supportent bien l'odeur quotidiennement.» Boudard, La Cerise, 172 (Plon) - K.G.
cipal n.m. abrév. de [garde] municipalnon conv. POLICE - GLLF, TLF, DArg., av.1848, d'ap. Esnault ; GR[85], 1848 ; FEW (6/III, 221a), 1861, Larchey ; DFNC, mil.19e ; DDL 23, 1921, Galtier-Boissière.
1842 - «Arrivé à l'âge de dix ans, le Gamin devient l'ennemi acharné de tout habit bleu, chapeau à corne ou culotte de peau. Si le municipal, qu'il nomme Cipal, est son cauchemar ; Si le mouchard est sa bête noire ; Le sergent de ville est plus particulièrement le point de mire de toutes ses colères.» E. Bourget, Physiologie du gamin de Paris, 28 (Laisné) - P.E.
1843 - «UN MUNICIPAL, à Loriquet. - Hé ! cocher... prenez la file, on ne va pas sur la chaussée... BIBLOT, prenant fait et cause pour le cocher. - Oh ! mon cipal ! laissez-le passer... je l'connais... c'est un ami... LE MUNICIPAL. - Allons, tais-toi, polisson...» E. Bourget, in Paris chantant, 66a (Lavigne) - P.E.
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