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approchant (quelque chose d'-) loc. PHRASÉOL. - L, cit. Courier ; GR[85], cit. Courteline ; GLLF, cit. Duhamel ; TLF, cit. Bernanos rien d'- : DDL 19, 1627, Peiresc ; GR[85], cit. Volt. ; TLF, cit. Martin du Gard, 1940 ; GLLF, ø d
• quelque chose approchante de
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1558 - «[...] encores qu'elle me semblast trop foible pour garder son nom [...] si prometoit elle pour l'avenir quelque chose aprochante de cela.» E. JodelleOeuvres complètes, II, 239 (Gallimard) - P.E.
Chose n.pr. non conv. APPELL. "pour un nom de personne dont on ne se souvient pas" 
1547 - «Voire mais (contestait Tredouille, qui estoit aussi mauuais, que vn Oyson) si les estrilles & conclusions : Bo bo, vertu ma vie (feit Philippot) par la dague sainct chose, se il fault que Martin baston trotte ? & quest cecy à dire, ie ne seray donc le maistre à ma maison, Alison ?» N. Du FailLes Propos rustiques, 88 (Lemerre) - P.E.
Compl.L (même texte, ø d)
1608 - «Il faut rire de tout ; aussi bien ne peut-on / Changer Chose en Virgile ou bien l'autre en Platon.» RégnierOeuvres complètes, 24 (Didier, STFM) - P.E.
*v. 1610 - «Nous soupions, et ayant fait beaucoup de jolis contes pour rire, le dessert fut de ce mal fait sans peché. Et Chose va dire (je croy que ce fut moy) : 'Voylà ; nous avons fait bonne chere avec du plaisir sans mal aucun ; et que le mal que nous avons pensé nous puisse advenir. - Quoy ! dit le sage Akakias de chier en vos chausses ?'» Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, 199 (CMMC) - P.E.
Corr. et compl.FEW (2, 541b), Mat., TLF, GLLF (16e, Comédie des proverbes)
*1633 - «ALAIGRE. Parlons bas : Chose nous ecoute.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 224b (Laplace, Sanchez) - P.E.
chose (avoir la - de) loc. verb. SANTÉ  "avoir la force de" - Mat. I, 1833, Balzac ; absent TLF.
1833 - «[...] quand je suis tombé à l'eau, en serrant le grand perroquet, j'ai eu la chose de ne pas me noyer ; par le plus grand hasard, j'ai croché une cage à poule, que vous aviez eu l'attention de m'envoyer par-dessus le bord, et le navire anglais qui naviguait dans nos eaux, m'a sauvé, Dieu merci.» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. 5, ch. 10, 299-300 - R.R.
chose (avoir la - de) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "avoir la possibilité, être dans la situation de" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. "avoir la force de" : DDL 14, 1833, Corbière
1811 - «CROUTE. Je suis venu z'un peu tard, peut-être ; mais dans notre état on n'a pas la chose de disposer z'à loisir de tous ses quart-d'heure...» MartainvilleTaconnet, 14 (Barba) - P.E.
1830 - «LA SOEUR SAINTE-MARIE [...] Ah ! comme ça sent le renfermé ici ! (A Aglaé.) Tu n'aurais donc pas la chose d'ouvrir la fenêtre donc, toi ? (Elle ouvre la fenêtre.)» [Loeve-Veimars, Romieu, Vanderburch]Scènes contemporaines, II, 86 (Barbezat) - P.E.
1835 - «LA MERE BADUREAU. Peur qu'un autre la reconduise... Est-ce que nous aurions la chose d'être jaloux ?» Rougemont et de CourvilleMon ami Polyte, 2a (Magasin théâtral) - P.E.
av. 1861 - «C'est ce gueusard d'Italien qui a eu la chose de tenir des propos sur Jacques.» Ricard, in LarcheyLes Excentricités du langage fr., 87 (R. anecdotique) - P.E.
chose (c'est quelque -) loc. phrast. VALEUR "c'est important, ce n'est pas rien" - GR[85], cit. La Fontaine ; TLF, cit. Constant, 1805.
1531 - «Haud nihil. Terent. in Eunucho, 4.2.13, Certe extrema linea amare, haud nihil est. Cest quelque chose R. EstienneDictionarium, 359 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
chose (être -) loc. verb. non conv.  CARACT.  "niais" - GLLF (un peu -), 1866, Lar. ; FEW (2, 542a ; un peu -), 1869, Lar. ; TLF, 1871, Goncourt.
1666 - «COLIN [...] Quien pour nous marier je suis ton sarviteur, / Je son pauvre, vois-tu, mais j'avon de l'honneur. CLAUDINE. Hé mon Guieu, que t'es chose ! COLIN. Oh gna chose qui quienne, Il veut s'en aller [Brécourt]La Nopce de village, 14 (Ribou) - P.E.
chose publique loc. nom. f. POLIT. - L, 14e, Oresme ; TLF, 1352-56, P. Bersuire ; Gc, Bersuire ; FEW (2/I, 541b), 14e ; BW5, déb. 15e ; DG, PR[67], GLLF, ø d.
*1372 - «Comme en nostre bonne ville de Paris ait plusieurs mestiers, marchandises, vivres, et y en vient et afflue de toutes parties du monde, qui doivent estre et ont de tousjours accoustumé estre gouvernées pour l'utilité de la chose publiqueIn FagniezDoc. relatifs à l'hist. de l'industrie et du commerce en France, 14e et 15e s., II, 105 (A. Picard) - J.Ki.
clocher : il y a quelque chose qui cloche loc. phrast. non conv. ÉVÉN. - Lex.[79], cit. Sartre ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1799 - «Ah ça mais, représentans du peuple, est-ce que vous ne saviez pas tout çà donc ; tenez, il y a quelque chose qui cloche là-dessous ; à quoi pensez-vous donc [...]» [R.F. Lebois]Le Père Duchêne, [numéro 2], 4 - P.E.
grand-chose (une pas -) loc. nom. f. non conv. , péjor. CARACT.  VALEUR "femme qui ne mérite pas d'estime" - FEW (2, 541b), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Zola, 1873 ; DHR, ø d n.m. : DDL 19, 1830, Carmouche [repris in GR] ; FEW, GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Labiche, 1856
1794 - «Mais aussitôt il m'a dit, "Vous me mettez au desespoir ! je vais en aimer Une-autre". Il m'a laissée aler dans un cabinet à porte-vîtrée, & il est venu Une... pas grand'chose, avec quî... Je n'ai pas voulu voir ça.» Restif de La BretonneLes Nuits de Paris, t. 8, nuit 18, 443 (Paris) - R.R.
malheur (à quelque chose - est bon) loc. prov. ÉVÉN.  PROVERBE - R, GLLF, 1668, La Fontaine ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Bremond, 1920 ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1569 - «Il a veu en son temps mainte metamorphose / Et que malheur est bon souvent à quelque chose [...]» E. Du Tronchet, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIe siècle, I, 122 (Garnier) - P.E.
1620 - «[...] on dit [...] chez vos François, qu' a quelque chose malheur est bon [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman]Le Voleur, I, 73 (De la Mare) - P.E.
1620 - «[...] je ne pouvois sortir du lict tant en peu le mal m'avoit affoibly, mais à quelque chose malheur fut bon, car [...] je trouvay moyen de me faire porter [...]» PeirescLet., VII, 433 (Impr. nat.) - P.E.
1630 - «à quelque chose malheur sera bon [...]» PeirescLet., VII, 595 - P.E.
1640 - «à quelque chose le Mal heur est bon .i. quelquefois le mal nous cause du bien OudinCuriositez fr., 323 (Slatkine) - P.E.
pas grand-chose loc. nom. m. non conv.  VALEUR - FEW (2, 541b), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Labiche, 1856 ; R, cit. Zola ; L, DG, PR[77], ø d.
1830 - «DON PATHOS. Lui ! c'est un pas grand'chose ! PARASOL. Il me plaît comme ça... j'en suis folle ! DON PATHOS. Et à cause ? PARASOL. A cause qu'il me plaît [...]» Carmouche, De Courcy, DupeutyN, i, ni, 13 (Bezou) - P.E.
planter une chose au nez de qqn loc. verb. non conv.  RELAT.  "fig. : dire qqch. de grossier ou de désagréable" - FEW (9, 21a), 1694, Acad. ; DG, ø d ; absent TLF.
Compl.L (Mme de Sév.)
1675 - «Sur cela, il sort une voix terrible de ce joli visage, qui nous plante au nez, d'un air ridicule, que mauvaise herbe croît toujours Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 17 nov., I, 915 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
rien (... et -, c'est la même chose) loc. phrast. non conv. VALEUR - L, ø d ; absent TLF.
1761 - «MERCURE. Tout ce que tu diras aujourd'hui là-dessus, & rien, c'est la même chose...» GirauldEssai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 140 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
sinon (ne [verbe] autre chose - que) loc. conj. - GLLF, GR[85], 1559, Amyot ; TLF, 1567 [éd.], Amyot ; L, Calv.
1541 - «Certainement, si quelqu'un, pour esmouvoir hayne à l'encontre de ceste doctrine, de laquelle je me veulx efforcer de te rendre raison, vient à arguer, qu'elle est desja condamnée par un commun consentement de tous estatz, qu'elle a receu en jugement plusieurs sentences contre elle : il ne dira autre chose, sinon qu'en partie elle a esté violentement abbatue, par la puissance et conjuration des adversaires [...] elle est tous les jours diffamée envers toy. C'est à scavoir, qu'elle ne tend à autre fin, sinon que tous regnes et polices soient ruinées [...]» CalvinInstitution de la religion chrestienne, VII (Champion) - P.E.
violette (sentir autre chose que la -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig. : sentir le danger" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Me voilà encore traqué. A côté du magasin, il y a une petite auberge où je vais prendre mes repas et j'ai remarqué que le commissaire de police, en passant devant la porte, regarde ce que je fais. [...] Je ne dis rien, mais je commence à sentir autre chose que la violette J.-A. PérayLe Chapelier pirate, 157 (Seghers) - P.R.