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anglo-chinois adj. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «Ce fut en novembre 1818, que fut posée, à Malacca, la première pierre d'un établissement appelé le Collège Anglo-Chinois [...]» Journ. des missions évangéliques, II, 13 - P.E.
1866 - «ANGLO [...] Anglo-Chinois, oise, Qui se rapporte, qui est commun aux Anglais et aux Chinois : La question ANGLO-CHINOISE.» Lar. GDU - TGLF
antichinois, anti-chinois n.m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1919 - «Le premier ministre tibétain est un anti-chinois convaincu et l'homme des Anglais. Les Chinois le savent et autrefois ont voulu l'exécuter, mais il s'est sauvé à temps.» A. David-NéelJourn. de voy., 2 juin, 86 (Plon, 1976) - M.C.
antichinois, anti-chinois adj. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Des documents antichinois sont distribués au Forum : 'En fait, dit Tass, il s'agit de journaux de démocraties populaires qui, effectivement, dénoncent la conduite antiléniniste des dirigeants chinois. Mais on peut trouver également dans les kiosques des journaux chinois tels que le Quotidien du peuple.'» Le Monde, 25 sept., 10 - TGLPF
1974 - «L'exemple classique est le déchaînement [en URSS] du chauvinisme antichinois, nouvelle variante, aux retentissements beaucoup plus profonds, du chauvinisme anti-yougoslave de naguère [...]» M. Oldry, trad. : A. LiehmLe Passé présent, 200 (Lattès) - J.S.
bonnet chinois loc. nom. m. INSTR. MUS. "instrument formé d'un ou plusieurs disques ou cônes de cuivre, garnis de clochettes et fixés à un manche" - FEW (24, 43b), 1836, Acad., Suppl. ; GR[85], cit. Renan, 1883 ; GLLF, TLF, ø d.
1801 - «Bonnet-Chinois [...] s.m. Nouvel instrument de musique, apporté d'Italie. C'est une grande baguette de fer, armée de deux pavillons ornés de grelots et de sonnettes, terminée par un bonnet chinois. Toute ces pièces sont en cuivre jaune.» P. RestautTraité de l'orthographe française, II, 675a (nouv. éd. revue par Roger, Richard, an IX) - P.E.
casse-tête chinois loc. nom. m. JEUX - PR[77], 1829 ; TLF, 1833, Balzac ; FEW (2, 1431a), GLLF, 1834, Landais ; L, F. Wey ; DG, R, lex., ø d.
1818 - «Le Casse-tête chinois vient de fournir à l'infatigable Martinet un sujet assez plaisant de caricature.» Petite chronique de Paris, année 1818, 6, 5 janv. (Eymery et Corréard) - P.E.
1820 - «C'est-à-dire [...] que si, par exemple, vous parlez au peuple de la déclaration solennelle d'un jeune ex-ministre, touchant la proposition de M. B....y, le peuple songera d'abord au temps du mobile Kaléidoscope ; que si vous lui rappelez les mystères de Mme Manson, il reviendra à l'époque du casse-tête chinois ; ou enfin, que si vous l'entretenez du grand secret de M. B...n, il se souviendra premièrement des jongleries de Cornélius-Zakayonta.» Hugo, in Le Conservateur litt., t. 1, part. 2, 71-72 (Hachette) - P.E.
1825 - «Amélie est venu [sic] se mettre assez près de moi ; elle a pris un jeu chinois (casse-tête) et, après l'avoir essayé, elle me l'a remis entre les mains en m'engageant à débrouiller l'énigme qu'il présente.» E.-J. DelécluzeJourn., 239 (Grasset) - P.E.
chinois n.m. Toponymesur ChineLING. - TLF, 1803, Chateaub. ; GLLF, cit. Renan ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1616 - «[...] sçachez qu'en Chinois chasque syllabe fait autant de mots [...] C'est là le premier des liures que le P. Matthieu a escrit en Chinois [...] le P. Didacus compagnon du P. Matthieu auoit desia appris à Pechin à parler Chinois [...]» D.F. de Riquebourg-Trigault, trad. : N. TrigaultHist. de l'expédition chrestienne au royaume de la Chine , 39 et 517 et 780 ; cf. 195, 196, 353, 541, 734, 878, 898 (Cardon) - P.E.
1623 - «[...] ainsi par la melancholie vne personne peut parler Basque, Breton, Chinois, Polac, Hebrieu et Syriaque, sans iamais auoir appris ces langues. [...] ils parloient Grec, Chinois, et Arabe [...]» F. GarasseLa Doctrine curieuse , 854 et 856 (Chappilet) - P.E.
1629 - «Et ie m'assure que vous donniez à Monsieur Hardy vn bon dictionnaire en Chinois, ou en quelqu'autre langue que ce soit, et vn liure écrit en mesme langue, qu'il entreprendra d'en tirer le sens.» DescartesCorresp., I, 76 (Vrin) - P.E.
chinois adj. Toponymesur ChineLING. - TLF, ø d.
1631 - «[...] je suis comme asseuré que ce bon Pere n'a pas tant estudié à ces matières pour lesquelles escrivoit, qu'à la pieté et gramaire chinoise de laquelle poursuivoit le cours de deux ans [...]» Cl. de Saumaise, let., in Les Correspondants de Peiresc, I, 193 (325) (Slatkine) - P.E.
chinois n.m. >non conv. CARACT.  "individu bizarre dont on se méfie" - FEW (20, 101b), 1834 ; PR[77], 1845 ; L, DG, R, ø d.
Add.DDL :
Compl.E, GLLF, TLF, Lex.[75] (1820)
*1820 - «MALASSIS. Ah ! c'est vrai, laissez-moi faire, si le commissaire passe, v'là son étalage qui dépasse, il lui a encore défendu, je ne vous dis que ça. JAVOTTE. Y pense à tout, ce chinois -là.» Brazier et DumersanLe Coin de rue, 16 (Barba) - P.E.
chinois n.m. non conv. CARACT. "individu bizarre dont on se méfie" - E, GLLF, TLF, Lex.[79], DDL 18, GR[85], 1820 ; FEW (20, 101b), 1834 ; L, DG, ø d.
1799 - «MAGDELEINE. Moi, qui demeure ici depuis long-tems, je ne l'ai pas encore entrevu z'une fois. Mad. ANGOT. Qu'ès que c'est donc que ce Chinois-là ? BALIVAR. Je ne le connais pas ; mais c'est un galant homme.» [Aude et Hapdé]Cadet Roussel misantrope et Manon repentante, 38 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
1800 - «Mad. ANGOT. C'est du vrai qu'il parlait de vendre ! moi ! jour de Dieu ! me vendre ! et qui est l'hardi Chinois qui me livrera ?» AudeMadame Angot au sérail de Constantinople, 11 (Théâtre de l'Ambigu) - P.E.
1803 - «NICOLAS. Je le sais ben. Faut-il pas être enragée, une femme qui a du bien, des présens du grand turc, parce qu'elle rencontre ce chinois qu'a de grands trésors, qui l'y fait la cour, les yeux doux et qu'est assez cocasse à la vérité, pour le visage et pour l'esprit, aller l'épouser tout de suite comme une jeunesse de vingt-un ans [...]» Aude et LionMadame Angot au Malabar, 6 (Fages) - P.E.
1804 - «CENTIME. Un chinois comme ça oser me disputer la main de Javotte [...] Un galopin qui ne possède que son violon.» MartainvilleUne Demi-heure de cabaret, 11 (Barba) - P.E.
Chinois n.m. Toponymesur ChineN. PEUPLE "personne qui habite la Chine ou qui en est originaire" - TLF, 1605, Palma Cayet ; GR[85], 1610 ; GLLF, déb. 17e.
1575 - «Les Cathains ou Chinois et Japanois [écrivent] de hault en bas, disans en cela suivre l'ordre de nature [...].» L. Le RoyDe la Vicissitude ou variété des choses en l'univers, 81 (Fayard, 1988) - P.E.
chinois (c'est du -) loc. phrast. non conv.  INTELL. - GLLF, cit. Barrès ; TLF, cit. Blanche, 1928 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1790 - « - Tiens Duchesne, je n'y vois goûte dans tout ce sacré gâchis-là ... C'est du chinois ...» Jean Bart, numéro 96, 4 - P.E.
chinois (c'est le - !) loc. interj. non conv. , iron.  PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1802 - «On ne dit plus : c'est le chat ! c'est le chinois ! c'est le etc., Tiercelin dit, dans Quel est le plus ridicule ? je ne suis pas bien tourné, non, c'est la colonne !» Guères de trois, 69-70 (Guérin) - P.E.
pro-chinois adj. HIST. CONTEMP.  "favorable à la Chine" - GR[85], ø d ; absent TLF. "partisan des thèses de Mao" : Lex.[79], GR[85], v.1960 ; GLLF, DMC (cit.), 1966, Le Monde ; absent TLF.
1932 - «Le même enquêteur [l'envoyé spécial de Washington, M. Silas Strawn] ajoutait que tout le pays court à sa ruine sous une tyrannie militaire : rien n'est changé depuis ; il y a même une singulière aggravation. Si pro-chinois que soit cet Américain, il ne s'exprime pas autrement que les Européens qui connaissent la Chine. Il n'entrevoit de salut que dans l'intervention étrangère sous une forme qui n'aurait, d'ailleurs, rien de brutal et ne serait pas, nécessairement, synonyme d'une action militaire, par exemple le contrôle des chemins de fer qui paralyserait les fauteurs de guerre civile.» Dr A. Legendre, Où va la Chine ?, in Mercure de France, 1, 522 - M.C.
tartaro-chinois adj. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1782 - «[...] traiter indifféremment un sujet anglois, allemand, russe, turc, ou tartaro-chinois ; ne daigner jamais lire son original, ni l'histoire du tems, ne vouloir que le titre, et débiter hardiment sa composition étrange sous l'enseigne de tragédie MercierTableau de Paris, t.4, 171 (Amsterdam) - TGLF