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châsse (paré comme une -) loc. adj. - R, cit. Mérimée [1845] ; L (au fém.), DG, GLLF, TLF (au fém.), PR[77], ø d.
• une vraie châsse - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «Madame a deux diamants aux oreilles [...], et des dentelles ! et des anneaux dans les doigts, et des bracelets que vous diriez une vraie châsse [...]» Balzac, Les Deux frères, IIe part., ch. VIII, t. II, 111-2 (Souverain)orig. de La Rabouilleuse - M.C.E.
châsse (paré comme une -) loc. adj. TOILETTE - TLF, cit. Mérimée, 1845 ; BEI, 1864 ; L, ø d ; DEL, cit. Goron ; GLLF, ø d 1842, Balzac, in GR[85], correspond à une formule d'approche ; cf. DDL 16
1777 - «Madame a donc eu mal aux reins ! ce que c'est que l'amitié ! Madame qui était parée comme une chasse l'autre soir, qui avait mesme du rouge, une chaise longue et le plus galand deshabillé, avait donc passé laprès midi dans le plus triste abandon ; ce que c'est que la douleur !» Beaumarchais, Corresp., III, 96 (Nizet) - P.E.
1807 - «Paré comme un autel, comme une châsse.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 194 (Slatkine) - P.E.
porte-châsse n.m. RELIG. - TLF, cit. Gourdault, 1893 (même texte).
1893 - «En tête marchent les musiciens, les bedeaux, le porte-croix, le porte-cierge, le porte-bannière, et le porte-châsse [...]» J. Gourdault, La France pittoresque, III, 28 (Hachette) - R.R.
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