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cent n.m. d'apr. angl.-amér. MONNAIE "centième partie du dollar aux États-Unis" - DAH, 1798-99, La Rochefoucauld-Liancourt ; FEW (18, 41a), DA[82], GR[85], 1835, Acad. ; GLLF, déb. 19e ; L, ø d ; absent TLF.
1798 - «Il y a maintenant un Bureau de Poste etabli dans chaque partie des Etats Unis. [...] La Poste part de Robinstown tous les Mercredis. Ce qui suit est le taux du port Américain sur les lettres simples : Aucune distance n'excédant point 30 milles ... 6 Cents [...]. Les papiers nouvelles pour aucune distance n'excédant point 100 milles, un cent chaque.» La Gazette de Québec, 12 avr., [2] [texte traduit de l'anglais] (Québec) - TLFQ
cent (je vous le donne en -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour mettre qqn au défi" - L, DG, GLLF, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1791 - «Qu'est-ce que c'étoit ? je vous le donne en cent. Quatre évêques, foutre ! envoyés par les jacobins, pour complimenter l'évêque de Paris, qu'ils croyoient trouver chez le petit ; mais ils se foutoient une blouse : car il étoit à la Courtille.» Grand étonnement du père Duchesne sur les anti-chambres républicaines, in Le Véritable P. Duchesne f., 6 - P.E.
cent (je vous le donne en -) loc. phrast. non conv. RELAT. "pour mettre qqn au défi" - DDL 32, 1791 ; L, GLLF, DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
• le donner en cent coups
  loc. verb. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1647 - «D'un Prince qui vous égalle en cervelle ; / La pauvre France, où le trouvera-t'elle ? / En bonne foy, je lui donne en cent coups / A me donner un Prince égal à vous [...]» ScarronPoésies diverses, I, 305 (Didier, STFM) - P.E.
cent cinquantenaire loc. nom. m. CHRONOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «Ce furent ensuite deux beaux timbres de propagande en faveur de la natalité [...] puis encore des commémorations : un cent cinquantenaire de la Révolution française, un cinquième centenaire de la flèche de la Cathédrale de Strasbourg [...]» R.-J. Beaudoin, Chronique de Paris et d'ailleurs, in Echo de la timbrologie, 31 déc., 1003 - R.R.
1942 - «Voici d'une part la reproduction des deux timbres commémoratifs du cent cinquantenaire du musée de Stockholm [...]» Echo de la timbrologie, 31 août, 169 - R.R.
1943 - «Sous prétexte d'un cinquantenaire ou d'un cent-cinquantenaire on nous 'sort' un illustre inconnu, alors que tant de célèbres Français n'ont jamais eu les honneurs de la philatélie.» Echo de la timbrologie, 31 mars, 37 - R.R.
1954 - «La célébration du cent-cinquantenaire de George Sand [...]» A. Billy, in Le Figaro littéraire, 3 juill., in GrevisseLe Bon usage, part. 3, ch. 3, sect. 420, 343 (1961) - R.R.
1956 - «On a repris récemment, en 1952, à l'occasion du cent cinquantenaire de la naissance de Hugo, la pièce fameuse /Hernani/.» F. GreghL'Age de fer, 90 - R.R.
cent mètres loc. nom. m. ATHLÉT. - TLF, cit. Céline, 1936 ; R, PR[77], ø d.
1924 - «M. de Montherlant, comparant le résultat des prix littéraires à celui d'un cent mètres, remarque avec amertume, mais avec pleine raison, qu'ici c'est le meilleur coureur, ou du moins le coureur en meilleure condition, qui l'emporte, tandis que là...» A. Thibaudet, in NRF, n° 125, févr., 208 - P.E.
cent pour cent loc. adv. MESURE  "entièrement" - TLF, cit. Lhote, 1942 ; PR[73], Montherlant ; GLLF, ø d.
1929 - « 'L'Enfant de l'amour', premier film français 'cent pour cent' parlant comme on dit.» Le Monde, 21 déc., 8 - Giraud.
1932 - «Radio L. L., fidélité 100 % [...]» Le Populaire, 21 déc. - Galliot, 125.
1933 - «[...] la perfection 100 % L'Ami du peuple, 6 mars - Galliot, 125.
cent pour cent (à -) loc. adv. MESURE "fig." - DA[82], DEL, GR[85], 1924 ; TLF, cit. Thérive.
1633 - «LIDIAS. Allons tout de ce pas trouver le docteur Thesaurus, mon frère. Il ne vous connoist non plus que le grand Sophy de Perse. Il vous croira à cent pour cent dès la première parole que vous jetterez en avant touchant la baye que nous luy voulons donner. Allons ! qui m'aime me suive !» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 224a (Laplace, Sanchez) - P.E.
cent pour cent de bénéfice loc. adv. MESURE  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «FLORVILLE. Songe bien à ce que je te dis : deux cents louis ou cent coups de bâton. LABRANCHE, riant. Ah ! monsieur, l'un vous serait plus facile à donner que l'autre. Mais soyez tranquille sur vos intérêts, puisque je vois 100 pour 100 de bénéfice Brazier et MerleLe Ci-devant jeune homme, 6 (Masson) - P.E.
1824 - «HARDY. [...] il y aura encore plus de gain à se laisser prendre pour un perturbateur que pour un voleur. BAPTISTE. Il y a cent pour cent de bénéfice Ferdinand et SimonninLe Porteur d'eau, 41 (Bézou) - P.E.
coups (avoir/donner cent -) loc. verb. ACT. OBJET "bastonner" 
• avoir cent coups
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1532-50 - «Rifflart. Dictes une pie, je vous prie. La femme. Non feray, par saincte Marie, / Mais ung coqu. Rifflart. Vous en aurés / Plus de cent coups, n'en doubtés mye. / Cuidés-vous que ce soit mocquerie ?» L'Obstination des femmes, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, II, t.1, 31 (SEDES) - P.E.
coups (avoir/donner cent -) loc. verb. ACT. OBJET "bastonner" 
• donner cent coups
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1655 - «LELIE [...] Il me prendroit envie, en ce juste courroux, / De me battre moy-mesme, et me donner cent coups Molière, L'Estourdy, in MolièreThéâtre, I, 110 (Les Belles lettres) - P.E.
1661 - «ISABELLE [...] Ie ne plaindray plus, mais si plus il m'outrage, / Et s'il me prend iamais pour autre que pour sage, / Si pour m'oster l'honneur il fait aucun effort, / Ie luy fera donner cent coups après sa mort.» DorimondLa Femme industrieuse, 47 (Quinet) - P.E.
1661 - «DON GVILLOT [...] Si par malheur ie suis pris pour ce que ie suis, / Qu'on me donne cent coups, à vous trois mil ennuis ; / Que ferons-nous tous deux ?» DorimondLa Rosélie, 18 (Quinet) - P.E.
1683 - «M. GROGNARD [...] Et toi, je te devrois faire donner cent coups, / Pour te récompenser de cette belle affaire.» Poisson, Les Fous divertissans, in PoissonLes Oeuvres, II, 235 (Compagnie des libraires) - P.E.
coups (cent -) loc. nom. m. non conv.  ACTION  CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.coups (faire les cent -) : FEW (2, 867a), 1808, D'Hautel ; GLLF, cit. Daudet ; R, TLF, ø d.
1827 - «2e SOLDAT. [...] ça nous fera vingt francs. 1er SOLDAT. Alors nous découcherons. 2e SOLDAT. Oui, les cent coups, quoi ! Tant pis pour la salle de police. Quand j'ai de l'argent, le colonel n'est pas mon chef.» [Cavé et Dittmer]Les Soirées de Neuilly, I, 237 (Moutardier) - P.E.
coups (faire les cent -) loc. verb. non conv.  ACTION  CARACT. - FEW (2, 867a), 1808, D'Hautel ; GLLF, cit. Daudet ; R, TLF, ø d.
1808 - «Dans c'te pièce gn' a z'un père / Qui d'abord, d'un air en d'sous, / Vient nous dire qu'à la guerre / Son garçon fait les cent coups DésaugiersChansons et poésies diverses, I, 167 (Capelle et Renand) - P.E.
coups (faire les cent dix-neuf -) loc. verb. non conv.  ACTION CARACT. - FEW (2, 589b), 1904 ; DELF, cit. Proust ; TLF, ø d.
1839 - «LA MERE THOMAS. [...] ein vieux sans foi ni loi, qu'avont été pillé à trois lieues d'ici dans les châtiaux et dans l'z' églises, à la première révolution ; qu'avont fé les cent dix-neuf coups..., ein vieux sans culotte, ein vieux chouan [...]» H. MonnierScènes populaires, III, 51 (Dumont) - P.E.
coups (faire les cent dix-neuf -) loc. verb. non conv. CRIMES - DDL 19, 1839, Monnier [repris in DEL] ; FEW (2, 589b), 1904 ; GR[85], cit. Proust ; TLF, ø d.
1833 - «FALAMPIN [...] C'est encore un tour de ce brigand de loup-garou ; il a mis nos malheureux adjoints dans l'état où vous les voyez. TOUS. Si c'est possible !... FALAMPIN. Il leur faisait les cent dix-neuf coups. Heureusement que je suis arrivé, sans ça ils étaient dévorés. TOUS. Oh !» Vanderburch, Leuven et De ForgesLes Baigneuses, 33 (Barba) - P.E.
coups (faire les quatre cent dix-neuf -) loc. verb. non conv. ACTION CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «MARIE. - La v'là partie !... SAINT-GERMAIN. Amour de baronne !... elle va gigoter jusqu'à l'aurore... nous avons le temps de faire les quatre cent dix-neuf coups !...» Labiche, La Fille bien gardée, in LabicheThéâtre, II, 38 (Garnier-Flammarion) - P.E.
coups (foutre cent -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Allez, jeunes Camarades ! [...] allez mériter le titre de citoyens françois : allez foutre cent coups à nos ennemis... revenez vainqueurs [...]» La Rage du père Duchêne contre Don Carlos, in [Fouilhoux]Je suis le véritable père Duchêne, ci-devant rue du vieux colombier, 4 - P.E.
coups (être aux cent -) loc. verb. non conv. AFFECT. - BEI, déb.19e ; FEW (2, 589b), 1867, Lar. ; DEL, mil.19e ; Ls, GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1825 - «CHATELLERAUT. Voilà un mariage qui marche joliment, j'espère ! le futur qu'est au [sic] cent coups, les femmes qui piaillent, la pluie qui tombe [...]» Désaugiers, Lafontaine, VanderburchLe Marchand de parapluies, 32 (Brunet) - P.E.
jours (les cent -) loc. nom. pl. HIST. FR. "dernière période du règne de Napoléon Ier, pendant laquelle il tenta une restauration de l'Empire" - L [1866], GR[85], ø d ; absent TLF.
1824 - «[...] l'on prétend que notre procureur du roi va être destitué, et c'est une nouvelle ça ! Car il s'étoit vanté de rester en place, malgré sa conduite pendant les cent jours ! ... Charles parut comme frappé d'une lumière soudaine en entendant cette phrase de sa mère, et il tomba dans un profond silence.» H. de BalzacAnnette et le criminel, 155-6 - FXT
1828 - «[...] les cent jours, pâle contre-épreuve des saturnales révolutionnaires [...].» EcksteinLe Catholique, n° 26, févr., 269 - P.E.
lieues (être à cent - de + infinitif) loc. verb. non conv. PHRASÉOL. - BEI, 17e (?) ; TLF, cit. Leroux, 1908 ; DEL, Leroux ; GLLF, GR[85], ø d.
1866 - «MADAME BRETON. Je sais qu'ils devaient y aller, il en a été question, mais j'étais à cent lieues de croire que ce fût aujourd'hui.» H. MonnierParis et la province, 14 (Garnier) - P.E.
piques (cent - au-dessus de) loc. nom. f. MESURE - TLF, 1672, Mme de Sév. ; GLLF (être à cent piques de), 1676, Mme de Sév. ; L, Mme de Sév. (autre texte) ; DG, ø d.
*1676 - «Lisez, lisez le P. Le Bossu ; il a fait un petit traité de l'art poétique, que Corbinelli met cent piques au-dessus de celui de Despréaux.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 2 oct., II, 217 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent loc. adv. non conv. MESURE "presque toujours" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. - chances sur cent : TLF, cit. Flaubert, 1854
1824 - «Cependant, si je ne la trouve pas bonne, je le dis, et quand je n'ai pas raison, c-à-d quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, j'en suis quitte pour m'entendre répondre, mais très amicalement, que je n'y entends rien [...]» V. JacquemontLetters to Achille Chaper, 33 (The American philosophical Society) - P.E.
tant pour cent loc. nom. m. COMM. - TLF, cit. Zola, 1883.
1882 - «Il [le directeur du grand magasin] intéressait désormais ses vendeurs à la vente de toutes les marchandises, il leur accordait un tant pour cent sur le moindre bout d'étoffe, le moindre objet vendu : mécanisme qui avait bouleversé les nouveautés, qui créait entre les commis une lutte pour l'existence dont les patrons bénéficiaient. [...] La veille, on lui [à Denise] avait dit qu'elle entrait au pair, sans appointements fixes ; elle aurait uniquement le tant pour cent et la guelte sur les ventes qu'elle ferait.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. II et ch. IV, in Gil Blas , 21 déc., 1, col. 5 et 31 déc., 1, col. 5 - M.C.E.
terre (vouloir voir qqn cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - DELF, cit. Balzac ; L, ø d ; absent TLF.
1649 - «Parens de parens enuieux / S'entremangent le blanc des yeux ; / Le Beau-pere frotte son Gendre, / Qui le voudroit auoir vu pendre ; / Les Freres toûjours en debats / S'accordent comme chiens et chats ; / Le Fils au Pere fait la guerre, / Et le veut voir cent pieds sous terre [...]» [L. Richer]L'Ovide bouffon, I, 17 (Quinet) - P.E.
terre (vouloir être à cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - FEW (8, 298b), GLLF, 1685, Fur. ; DELF, 1690, Fur. ; L, cit. Volt. ; TLF, 1808, D'Hautel ; DG, PR[77], ø d.
1573 - «PHILADELFE. Hé Dieu ! seroit-ce bien la mon pere, qui est venu de Mets icy ? Ha, las ! je voudrois maintenant estre cent pieds sous terre J. de La TailleLes Corrivaux, 145 (Didier) - P.E.
tonnerre de cent mille démons ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] les parlemens, qui faisoient un boucan de chien il y a deux ans contre le Roi [...] tonnerre de cent mille démons ! cedez tout, et vous verrez un beau boucan. [...] croyez-vous même, quand je me fous dans la tête de faire du style à quinze, que si j'entendois un boucan simpiternel sous mes fenêtres que je serois content?» [Lemaire]2e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne , 4 et 5 et 7 - P.E.