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aller : vas-y, casquette loc. interj. non conv. PHRASÉOL. "formule pour manifester sa joie" - ø t. lex. réf. ; absent TLFallons-y casquettes à la foire aux chapeaux : BEI, déb. 20e
1911 - «Qu'est-ce qui t'empêche de gigouiller tout seul et de t'envoyer même, à cette occase, un petit refrain patriotique... [...] Ça biche !... Vas-y, casquette : Le régiment de Sambre-et-Meuse / Marchait toujours au cri de liberté...» N. Casanova, Le Journ. à Nénesse, 120 (Ollendorff) - P.R.
casquette n.f. COIFF.  SKI - TLF, ø d ; in Ga [1969].
1905 - «Mais il est toujours recommandable d'emporter un passe-montagne si on ne choisit pas une de ces casquettes de laine si pratiques, que l'on peut porter comme casquettes, et au besoin rabattre en formant une sorte de passe-montagne.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 20 (Berger-Levrault) - M.J.
casquette (avoir sa -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "être ivre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. casquette, adj. : TLF, 1844, Vidocq ; L, FEW (2, 1436a), 1863 ; DArg., 1867 ; GR[85], ø d ; être dans les casquettes : DDL 19, 1830
1859 - «ERNEST. - Il me demande si je veux m'humecter. Je lui dis comme ça que j'ai mon casque 5. [Note :] 5 Avoir son casque, ou sa casquette, ou son jeune homme, ou son coup de gaz, être gris.» Monselet, Le Musée secret de Paris, 78 (M. Lévy) - P.E.
casquette norvégienne loc. nom. f. COIFF.  SKI - DDL 16, 1938 [repris in GR] ; absent TLF.
1912 - «Comme coiffure, la meilleure est la casquette norvégienne, qui peut être rabattue sur les oreilles.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 63 (Hachette) - M.J.
1917 - «Pour ceux qui portent coiffure, la casquette norvégienne de drap, à oreillettes se relevant sur les côtés, est très pratique.» H. Faes et P.-L. Mercanton, Le Man. du skieur, 25 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
dépitonnage à la casquette loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1961 - «Je me fais assurer, les pitons, plus exécrables que mauvais, ayant été sérieusement ébranlés par le défilé des athlètes. Pour Marcus c'est du gâteau, c'est le dépitonnage 'à la casquette' : pas besoin de marteau, et si vous manquez le clou le vent du coup de casquette suffit !» La Montagne et alpinisme, numéro 32, avr., 37 - C.T.
1964 - «Il paraît que je n'ai qu'à abandonner tous les clous car l'orage menace. Laisser les clous ? Il plaisante ! Et puis, ils sont tellement bons ces clous, qu'ils ne risquent guère de me retarder : c'est le dépitonnage à la casquette !» La Montagne et alpinisme, numéro 48, juin, 244 - C.T.
norvégienne (casquette -) loc. nom. f. CHAPELL.  SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Casquette de skieur, forme norvégienne, en drap bleu marine, visière piquée, couvre-nuque se fixant sur le devant par une lacette.» Tarif-album Manufrance, 1938, 408 (Saint-Etienne)1937 = date d'impression - M.C.E.
1938 - «Une casquette, dérivée tout ensemble de la casquette norvégienne classique et de celle de jockey, permet de protéger la nuque et les oreilles en cas de besoin [pour le ski].» Adam, numéro 141, janv., 20 - M.C.E.
1968 - «Casquette norvégienne en drap de laine mélangée, fourrée, doublée. Revers à rabattre sur la nuque et les oreilles.» La Redoute, automne-hiver 1968-69, 326 (Roubaix) - M.C.E.