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casaquin (tomber sur le -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "battre" - FEW (2, 562b), 1867, Lar. ; L, ø d ; TLF, cit. Zola, 1877 ; DELF, cit. Flaubert ; DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1790 - «[...] ne voilà-t-il pas que ces bougres-là lui tombent sur le casaquin.» [Lemaire], 7e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 2 - P.E.
1790 - «[...] il faut, Jean-Bart mon camarade lui tomber sur le casaquin...» Jean Bart, numéro 73, 3 - P.E.
1791 - «Si une fois on tombe sur son casaquin, c'est qu'on vous lui foutra le bal d'un fier goût [...]» Jean Bart, numéro 145, 3 - P.E.
1827 - «Suzon qu'est fraîche comme un ange, / Rencontre en ch'min un amateur... / L' menuisier tomb' sans crier gare / Sur l' casaquin du Céladon..., / L'appell' cochon..., / L'autr' cornichon... ; / Et, zon, zon, zon [...]» Désaugiers, Le Menuisier Simon, in Désaugiers, Chansons et poésies diverses, IV, 28 (Ladvocat) - P.E.
travailler le casaquin à qqn loc. verb. non conv. ACT. OBJET "rosser"
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1792 - «Les aristocrates s'en vont gueillant par-tout que nous nous fairons travailler le casaquin par les troupes Autrichiennes, Suédoises et Russes. Gauthier, Durosoi le pisse-verglas Royou et autres aboyeurs des ci-devant [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], Billet doux du père Duchesne, 1 - P.E.
*1795 - «[...] faut-il rejetter tout sur la Convention, quand ce sont nos ennemis qui nous épuisent et qui nous mengeroient comme des lapins, si on ne leur avoit pas travaillé le casaquin à coup de lardoires ?» Journ. du bon homme Richard, n° 3, messidor an 3, 20 - P.E.
Corr.FEW (13/II, 289b) (1808, D'Hautel)
*1807 - «Travailler le casaquin à quelqu'un. Lui donner des coups de bâtons, le rosser.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 370 (Slatkine) - P.E.
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