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amourette (bois d'-) loc. nom. f. BOT. "arbre de la famille des légumineuses" - GR[85], 1808 ; TLF, cit. Bouillet, 1859.
1722 - «[...] une espéce de Fresne, qu'on appelle Bois d'amourette, & dont l'écorce, qui est pleine de picquants, passe pour être un reméde souverain, & très-prompt contre le mal de dents.» Fr.-X. de CharlevoixHistoire et description générale de la Nouvelle France, t. 3, 454, journal (Paris, Nyon fils, 1744) - P.R.
boire de l'eau : compte (sur qqch.) et bois de l'eau loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DEL, cit. Zola [1883] ; BEI, fin 19e ; DDL 15, 1911 ; TLF, GR[85], ø d.
1820 - «- Sans farc', allons, couronn' ma flamme ; / Oui, c'est ça, compt' sur l' conjungo / Et bois d' l'eau ; / T'est un mort ou t'es un infâme, / Par ainsi sors / Ou j' te fais mett' dehors [...]» Désaugiers, Cadet Buteux au Vampire, in DésaugiersChansons et poésies diverses, III, 244 (Libr. nat. et étr.) - P.E.
boire de l'eau : compte dessus et bois de l'eau loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. compte là-dessus et bois de l'eau fraîche : R, TLF, PR[77], ø d.
1911 - «Compte dessus et bois de l'eau Castigat et RidendoPetit musée de la conversation, 173 (Mercure de France) - P.E.
bois adj. COULEUR - absent TLF.
Add.DDL
*1849 - «Robe en pékiné à rayures vertes, rouges, noires et bois Le Moniteur de la mode, 1er numéro d'oct., 148a - M.C.E.
*1849 - «[...] capotes en velours grenat, vert ou bois [...]» Journ. des demoiselles, nov., 340a (Bruxelles) - M.C.E.
*1870 - «Costume en foulard bois La Mode illustrée, 7 août, 252 - M.C.E.
*1909 - «Robe de drap 'bois' [...]» Femina, 1er juin, 292 - M.C.E.
bois n.m. COULEUR - absent TLF.
Add.DDL
*1908 - «Le marron et le bois ne sont pas mal non plus.» Femina, 1er sept., 403 - M.C.E.
bois adj. COULEUR - DDL 16, 1849, Moniteur de la mode ; absent TLF.
1800 - «Le propriétaire du magasin, prévient qu'il vient de recevoir des mousselines amaranthe, rose, bois et noisette, à 40 et 50 fr. la robe et autres à fleurs, dessins des plus à la mode à 30 fr. la robe [...]» Petites affiches de Paris, numéro 271, 1er jour complémentaire an 8, 4456 - P.E.
bois n.m. COULEUR - DDL 16, 1908, Femina ; absent TLF.
1832 - «Il y a des nuances de satin qui font de charmantes redingotes de matin, habillées. Par exemple, bois sur bois, café crû foncé, gris de fer.» Le Petit poucet, I, 432 - P.E.
bois n.m. pl. non conv. SKI "skis" - FEW (15/I, 204b), E, 1921 ; GR[85] (s.v. planches), cit. Lacroix, 1953 ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1907 - «Nous irons au plus pressé, à l'étude de la fabrication du ski, afin de permettre à tous les montagnards, qui nous liront pendant ces longues soirées de l'hiver, de préparer dès maintenant les bois sur lesquels ils goûteront d'ici peu le plaisir des glissades vertigineuses et des courses rapides sur la neige.» La Montagne, t.3, 8 - M.J.
1913 - «Arrivés au deuxième étage du glacier, on chausse à nouveau les bois et l'on avance du côté du Pique.» L'Echo des Alpes, 263 - M.J.
Cf. bouts de bois
bois (assassiner qqn comme dans un -) loc. verb. CRIMES - ø t. lex. réf. ; absent TLF. voler comme dans un bois : DDL 19, 1791 [repris in GR] ; FEW (15/I, 193a), DEL, 1834 ; L, ø d ; TLF, cit. Goncourt, 1886 ; GLLF, ø d
1633 - «PHILIPPIN. Prenez garde, qui frappera du cousteau mourra de la guesne. Au secours ! on m'assassine comme dans un bois Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 198a (Laplace, Sanchez) - P.E.
bois (de quel - on se chauffe) loc. phrast. non conv.  AFFECT.  "pour exprimer la menace" - FEW (15/I, 205a), R, 1668, Molière ; DELF, cit. Le Roux [1718] ; L, DG, cit. Saint-Simon ; TLF, cit. Sandeau, 1851 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
• de quel bois je me mouche
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «CASSANDRE. (Il tire un bâton et les bat.) Ah ! ah ! Messieurs les suborneurs, je vous apprendrai que je me mouche pas du bois dont je me chauffe.» Le Remède à la mode, in Théâtre des boulevards, II, 117 (A Mahon) - P.E.
v. 1762 - «GILLES. Ah ouy Mr Cassandre cest comme ça que vous reconoissés... ah ! vous allés voir aussy de queu bois je me mouche. Je ne suis pas t'un ingrat tu vas en avoir dans les tripes et partout vieux bouquin.» Beaumarchais, Léandre marchand d'agnus, in BeaumarchaisParades, 147 (S.E.D.E.S.) - P.E.
1802 - «CATHERINE. Ton parrain ! J' voudrais ben voir qu'il me contrecarrât par trop dans mes volontés ; je lui f'rais voir un peu d' queu bois je m' mouche ; je sais ben que c'est un original que ton parrain, qui n' fait rien comme personne, qui a des idées à lui, des lubies ; mais au fond c'est un brave homme [...]» HenrionLes Amours de la Halle, 4 (Barba) - P.E.
1804 - «LAPLANCHE. [...] Sinon, gare la ratapiole, je te fais voir de quel bois je me mouche, et je suis homme à te guillocher d'puis la pointe des pieds jusqu'à la plante des cheveux, comme une montre à quantième ; entends-tu moustic.» DuvalLanguille de Melun, 23 (Cavanagh) - P.E.
bois (en -) loc. adv. non conv. EXCLAM. "formule de refus" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1888 - «LA CONCIERGE. - Pas la peine de vous fatiguer. Vous avez insulté mon chien et je ne vous ouvrirai la porte que si vous lui faites des excuses. Voulez-vous lui faire des excuses ? TIRPIED. - En bois Courteline, Le Miroir concave, in CourtelineThéâtre..., 298 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
1917 - «CHICHINETTE. [...] Il en restait au moins [du madère] un tiers de la bouteille. ÉPONINE. - En bois ! Deux travers de doigt, oui ; de quoi remplir un petit cocotier.» Courteline, "Le Madère", Dindes et grues, in CourtelineThéâtre..., 323-4 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
bois (voler comme dans un -) loc. verb. CRIMES - FEW (15/I, 193a), DELF, 1834 ; TLF, cit. Flaubert, 1853 ; R, cit. Musset ; L, ø d ; DG, GLLF, PR[77], ø d.
1791 - «[...] les cinquante-cinq sous qu'on lui a volés comme dans un bois à l'entrée de l'infernale rue Vivienne.» Le Véritable P. Duchesne f., Contre l'agioteur qui lui a escroqué cinquante-cinq sous, 5 - P.E.
1830 - «ANATOLE. [...] D'abord il m'aurait été impossible de venir jeudi : nous avons essayé le tilbury d'Eugène... c'est une horreur... volé comme dans un bois H. MonnierScènes populaires, 166 (Flammarion) - P.E.
bois blanc loc. nom. m. CHAPELL.  "paille de riz" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - «Sur dix chapeaux, on en voit ordinairement quatre de paille jaune, deux de tissu de coton ou de bois blanc dits paille de riz, trois de crêpe lisse, et un en étoffe.» Journ. des dames et des modes, numéro 38, 10 juill., 303 - P.E.
bois brut loc. nom. m. CHARPENT. "bois de charpente grossièrement équarri" - GR[85], ø d ; absent TLF.
• bois brût
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Un ancien fusil datant probablement de la domination française était accroché aux solliveaux [sic] en bois brût qui soutenaient le toit en chaume de la maison.» Le Courrier de Montréal, 25 août, 1 - TLFQ
bois de fer n.m. INDUSTR. BOIS - GLLF, 1872 ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1700 - «Arbre des Iles de l'Amérique, ainsi nommé à cause de sa dureté. [...] C'est l'ébène. L'ébène ou bois de fer. Tournefort. Acad., 1700, Mém. p. 30.» Dict. univ. de Trévoux (1740)aussi dans : Complément Acad., 1842 ; Boiste, 1866 ; Lar. GDU, 1867.
1833 - «Le Robuste est un navire qui a été construit dans l'Inde avec ce bois de tec, dont la consistance est telle, qu'il peut être rangé parmi ces ligneux que leur dureté a fait désigner sous le nom de bois de fer E. CorbièreLa Mer et les marins, part. III, ch. 3, 102 - R.R.
bois de rose loc. adj. COULEUR - R, Rs, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1909 - «Manteau élégant de visites [...] en moire nuance bois de rose [...]» La Mode illustrée, 28 nov., 576a - M.C.E.
*1925 - «Ces mêmes velours dans les tons bleu nuit, bois de rose, beige, s'éclairent de reflets changeants et imprévus.» Gazette du bon ton, 7e année, numéro 8, avr., 358 - M.C.E.
*1925 - «Un manteau bois de rose fourré de castor [...]» Eve, 18 oct., 9 - M.C.E.
*1925 - «Délicate robe d'après-midi en reps bois de rose garnie de jours découpés.» Psyché, mars, 27 (Bruxelles) - M.C.E.
bois de rose loc. nom. m. COULEUR - absent TLF.
Add.DDL :
*1925 - «Les tons sans heurts caressent le regard et bravent les atteintes extérieures : ces marron, ces beige [sic], ces castor, bois de rose, kasha [...]» Eve, 6 sept., 9 - M.C.E.
bois de rose loc. nom. m. COULEUR - DDL 16, 1925 adj. : DDL 16, 1909 ; TLF, 1909, La Mode illustrée ; GR[85], cit. Cl. Simon
1907 - «[...] parmi les teintes suivantes : fauvette, gazelle (beige), Suède ; héliotrope, vieux rouge, bleu lavé, gris fumée, gris glaive ; bois de rose, praline ; vert amandier, Malmaison (réséda), dryade (vert bleuté).» La Mode illustrée, 98 - A.Ré.
bois debout loc. nom. m. arg. ACT. OBJET  ARG. "espèce de coup" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
v. 1803 - «Y veut m' prendre par la cravatte ; / J' t' y r'passe un bois d'bout des plus beaux / Par un feu-d'-file, à coups d' savatte, / Avec lui j' m'aligne aux oiseaux.» AubertLes Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
bois des îles loc. nom. m. INDUSTR. BOIS - DG, ø d ; R, cit. Colette ; GLLF, PR[77], ø d ; absent TLF.
1862 - «[...] ils se virent accostés par un Mondor à la face rubiconde, coiffé d'une perruque volumineuse, et qui se carrait d'un air d'importance en s'appuyant sur une haute canne de bois des îles C.-P. MonseletLes Galanteries du XVIIIe siècle, 14 - R.R.
bois durci loc. nom. m. TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «On rencontre à l'exposition d'autres emplois ingénieux de la presse hydraulique. Un des plus curieux est celui qui a pour but la fabrication d'objets d'art moulés en bois durci, présentés par M. Latry. Il offre cette particularité que l'action énergique de la presse hydraulique s'y combine avec celle de la chaleur produite par des jets de gaz enflammé, pour donner une grande dureté à la poussière de bois dont on a rempli les moules.» M. Chevalier, in R. des deux mondes, t.42, 1er nov., 29 - M.C.
1867 - «Bois durci, Composition formée d'un mélange de sciure de bois et de sang liquide, que l'on agglomère, au moyen d'une forte pression, dans des moules de fonte, de manière à produire des objets de toutes formes et de toutes dimensions.» Lar. GDU , (s.v. bois) - TGLPF
1874 - «[...] les boucles d'oreilles sont en bois durci au lieu d'être en jais.» Mallarmé, La Dernière mode, in MallarméOeuvres complètes, 757 (Gallimard, 1965) - FRANTEXT
bon Dieu de bois ! interj.  non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «Mais c'est égal, je m'suis-t'i amusé, bon Dieu de bois E. CorbièreLa Mer et les marins, part. IV, ch. 9, 184 - R.R.
bouts de bois loc. nom. m. pl. non conv. SKI "skis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Ce vendredi-là donc, à 7 heures, nous quittions l'hôtel, le Bergan chargé de lainages et de provisions, les skis sur l'épaule [...] pourquoi se fatiguer inutilement ? Nous aurions le temps 'là-haut' de chausser les 'bouts de bois' [...]» Camping, févr., 22 - C.T.
Cf. bois
carre-bois n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Seule une laque est capable de protéger le bois de l'usure qui se produit au contact des arêtes et de maintenir ainsi le bois à leur niveau en égalisant la dureté des carres-bois La Montagne, n° 334, oct.-déc., 87 - C.T.
cautère (un - sur une jambe de bois) loc. nom. m. non conv. SANTÉ "remède sans efficacité" - L, ø d ; GR[85], cit. Vallès, 1879 ; DG, ø d ; TLF, cit. Ambrière, 1946 ; DELF, cit. Cardinal, 1977 ; GLLF, Lex.[79], ø d.
1792 - «[...] des charlatans de tous les départemens qui, au lieu de t'apporter des remèdes salutaires, ne t'ont donné que de l'onguent miton mitaine, et celà t'a fait comme un cautère sur une jambe de bois HébertLe Père Duchesne, n° 176, 3 (EDHIS) - P.E.
Corr.FEW (2, 546b) (1808, D'Hautel)
1807 - «Ce remède lui a fait comme un cautère sur une jambe de bois. Manière goguenarde de dire qu'un remède n'a pas produit l'effet qu'on en attendoit, qu'il n'a servi à rien [...]» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 163 (Slatkine) - P.E.
cheval de bois loc. nom. m. AÉRON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «Virage brusque fait par un avion roulant au sol. Le cheval de bois, qui amène parfois la rupture du train d'atterrissage, est surtout à craindre en cas de décollage ou d'atterrissage [...] par vent latéral et avec les avions qui ont une tendance à s'engager d'un côté en roulant [...] Nombre de pilotes font des 'chevaux de bois', parce qu'ils cessent de maintenir rigide leur palonnier avant que leur avion ne soit complètement arrêté.» A. LainéDict. de l'aviation , 93 et 33 (Charles-Lavauzelle) - M.C.E.
1923 - «Pour éviter les 'chevaux de bois', c'est-à-dire la tendance qu'a naturellement un avion à embarder à droite ou à gauche [...]» Lar. mensuel, août, VI, 199c - M.C.E.
compte là-dessus et bois de l'eau loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DHR, 1820 ; DEL, cit. Zola [1883] ; BEI, fin 19e ; DDL 15 (compte dessus et -), 1911 - eau fraîche : TLF, ø d
1811 - «DUTRAIT [...] L'amour peut opérer c' miracle, prions-le, mes amis, peut-être s'ra-t-il favorable à nos voeux. BASTIEN. Oui, compte là-dessus et bois d' l'eau.» L. CamelLe Château d'eau du boulevard, 31 (Chez l'auteur) - P.E.
coureur de bois, coureur des bois loc. nom. m. rég.  Canada HIST.  MÉTIER  Canada- GLLF (- de -), cit. Chateaub. ; L, FEW (2, 1570b), TLF, GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1755 - «[...] au-lieu de franciser les Sauvages, ceux-ci ont sauvagisé les François, et accoûtumé notre jeunesse au métier de coureurs de bois [...]» Marquis V. MirabeauL'Ami des hommes, 347 (Avignon, 1756) - TGLF
coureur de[s] bois loc. nom. m. rég.  Canada HIST.  MÉTIER  Canada- DDL 34 (- de -), 1755, V. Mirabeau ; GLLF, cit. Chateaub. ; TLF, cit. Cendrars, 1946 ; L, FEW (2, 1570b), GR[85], ø d.
• coureur des bois
 
1672 - «[...] d'apporter un prond remède au mal que causent les coureurs des bois dont nous avons apris que le nombre en augmentait tous les jours [...].» Ordonnance de Frontenac, in P.-G. Roy (éd.)Ordonnances, commissions, etc., etc., des gouverneurs et intendants de la Nouvelle-France, vol. 1, 111-2 (Beauceville, L'Éclaireur Limitée, 1924) - TLFQ
coureur de[s] bois loc. nom. m. rég.  Canada HIST.  MÉTIER  Canada- DDL 34 (- de -), 1755, V. Mirabeau ; GLLF, cit. Chateaub. ; TLF, cit. Cendrars, 1946 ; L, FEW (2, 1570b), GR[85], ø d.
• coureur de bois
 
1672 - «[...] en empeschant le desordre des courreurs de bois, qui deviendront a la fin, si on n'y prend gardes, comme les bandits de Naples, et les boucaniers de St. Domingue, leur nombre s'augmentant tous les jours [...].» Le comte de Frontenac, Archives nationales du Québec à Québec, Archives des colonies, Correspondance générale, vol. 3, f° 260v (Canada) - TLFQ
1674 - «Comme la santé et l'âge du sieur Dupuy major du dit lieu ne lui permettent pas d'agir avec toute la diligence requise pour faire arrêter et punir les coureurs de bois et empêcher les autres désordres qui se commettent dans ce gouvernement [...].» Commission de Frontenac, in P.-G. Roy (éd.)Ordonnances, commissions, etc., etc., des gouverneurs et intendants de la Nouvelle-France, vol. 1, 161 (Beauceville, L'Éclaireur Limitée, 1924) - TLFQ
déménager à la sonnette de bois loc. verb. non conv.  CRIMES - L, ø d - à la cloche de bois : FEW (6/I, 192b), 1863 ; Ls, ø d ; TLF, cit. Larchey, 1880 ; DG, ø d ; GLLF, cit. A. France ; DELF, cit. Cendrars ; R, Lex.[75], PR[77], ø d
1850 - «Le marchand de vin en me conduisant me dit qu'il nourrissait tous ces excellents patriotes, mais qu'il était ruiné et qu'il avait hâte de les voir engager la lutte, car il était réduit à déménager à la sonnette de bois (sans bruit et clandestinement).» A. ChenuLes Conspirateurs, I, 57 (Garnier) - P.E.
femme-fraise des bois n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «Foin des femmes pléthoriques (la Femme-rose, la Femme-ananas) ; ce qu'il faut, c'est la femme cachée (entendez : docile à l'indiscrétion du seul mari), en un mot la Femme-fraise des bois R. BarthesMichelet par lui-même, 134 (Ed. du Seuil) - P.E.
graine de bois de lit loc. nom. f. non conv. FAMILLE "enfant" - DArg., 1957, Sandry-Carrère ; DEL, ø d ; absent TLF.
1901 - «ENFANT [...] Graine de bois de lit [...].» A. BruantL'Argot au XXe siècle, 192 - Ch.Be.
1911 - «Messière Pétrousquin était l'auteur de Mamzelle Eusébie, et Mamzelle Eusébie était la graine de bois de lit de Messière Pétrousquin... C'est clarinette !...» N. CasanovaLe Journ. à Nénesse, 129 (Ollendorff) - P.R.
gueule de bois (avoir la -) loc. verb. non conv.  SANTÉ - FEW,1907, Lar. ; TLF, cit. Sartre, 1949 ; PR[67], Sartre.
1902 - «Quand t'as la gueule de bois P. VeberLoute, I, iii - E.S.
langue de bois loc. nom. f. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1957 - «Les rapports dialectiques, sur ce terrain, deviennent de purs paradoxes ou des antinomies. Des partis-médiateurs sans vérification, des instruments de domination sans communication, la superposition de 'matérialisme' (chiffres, objets, production) et d''idéalisme' (nominalisme fonctionnel, 'langues de bois')... c'est l'expérience quotidienne.» F. Fortini, in Arguments, numéro 3, avr.-mai, 30b - P.E.
1961 - «La 'langue de bois' utilisée par le parti [en Chine] traduit, comme toute langue rituelle, un refus ou une impuissance à formuler la réalité des faits.» E. Morin, in Arguments, numéro 23, 3b - P.E.
mariage du bois de Boulogne loc. nom. m. ÉROT.  "liaison" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1702 - «Mr VULPIN. [...] je suis sur le point d'épouser sa soeur : je n'ai pû le lui refuser. LUCAS. Bon, d'épouser sa soeur ! c'est encore queuque mariage du bois de Boulogne [Boindin]Le Bal d'Auteuil, 17 (Ribou) - P.E.
paille bois de soie loc. nom. f. CHAPELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «[...] puis des bandes et des lames de tout genre en paille Yedda, paille plissée, paille télégraphe, en bois de soie... Les formes toutes prêtes à garnir se font en vieille paille, en paille bois de soie, en paille belge (très fine), en paille-épis, en paille Japon, en paille freluche, en paille de riz, en chanvre fin, en paillasson satiné, en paillasson picot, en paille rustique, en paille chenille ; cette dernière est une paille courte, coupée...» La Mode illustrée, 162 - A.Ré.
pieds en bois loc. nom. m. pl. plais. SKI "skis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Rien de si amusant que nos courses d'hiver, où les deux tiers des clubistes pataugent dans la neige avec leurs souliers ferrés et applaudissent aux exploits et aux ... culbutes de ceux qui font les malins sur leurs longs pieds en bois L'Echo des Alpes, 192 - M.J.
punaise (avoir une - dans le bois de lit) loc. verb. non conv. INTELL. "être "toqué"" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1899 - «LA DAME. [...] il s'enferme dans les cabinets pendant des fois deux et trois heures pour déclamer tout haut contre la société, hurler que l'univers entier a une araignée au plafond, une punaise dans le bois de lit, et un rat dans la contrebasse. [...] FLOCHE. [...] ma femme [...] est devenue folle [...] LE COMMISSAIRE (faussement étonné). - Se peut-il !... Elle aurait une punaise dans le bois de lit ? FLOCHE. - Et un rat dans la contrebasse !» Courteline, Le Commissaire est bon enfant, in CourtelineThéâtre... , 153 et 161 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
tête de bois loc. nom. f. non conv.  CARACT. - FEW (rég.), ø d ; absent TLF.
1847 - «[...] elle essaya de lire sur ce front, sur cette atroce physionomie, et trouva ce qu'en affaires on nomme une tête de bois BalzacLe Cousin Pons, VI, 676 (Dijon, Pléiade, 1950)